Manuscrit autographe (Bibliothèque municipale de Nantes, Ms. 2503)

LETTRE 82.55   |   27 octobre 1782
D'Alembert (Paris) à Viaud de Belair (Isle de Noirmoutier)

Folio :

Monsieur

L’académie françoise s’est fait une loi, fondée sur de bonnes raisons, de ne point repondre aux questions sur lesquelles il y a un pari. Je crois devoir, comme son secretaire, et par les mêmes motifs, me conformer à cette décision. Recevez donc mes excuses et mes regrets de ne pouvoir vous satisfaire, et agréez d’ailleurs l’assurance la plus sincere de tous les sentimens avec lesquels j’ai l’honneur d’être

Monsieur
Votre très humble
& très obeissant serviteur
D’alembert

à Paris ce 27 octobre 1782

A Monsieur
Monsieur Viaud
de Belair
en l’Isle de Noirmoutier
Bas Poitou