Manuscrit autographe (Genève, collection J.-D. Candaux)
D'Alembert (Paris) à Tressan (Paris)
Je suis, mon cher confrere, dans un etat de souffrance qui me permet peu de mouvement, et par consequent m'empêche à mon grand regret, de faire ce que vous desirez. Je passe ma vie au caffé des Thuilleries, depuis neuf à dix heures jusqu'à deux heures, & souvent la soirée en tout ou partie. Je vous embrasse de tout mon cœur. Mille pardons de mon laconisme.
Tuus d'alembert
Ce 26
A Monsieur
Monsieur le Comte de Tressan, de l'académie françoise
Rue basse d'orleans, près la porte St. Denis n°. 10.