Incipit :
« J’ai reçu, il y a environ 15 jours, mon cher ami, par la voie de Strasbourg, un paquet… »
Résumé :
A reçu huit exemplaires de son ouvrage [Œuvres de Maupertuis] imprimé à Dresde, en a pris un pour lui et un autre pour La Condamine, lui demande ce qu’il doit faire des autres. A reçu une l. de lui la veille. Ses mém. et différends avec Euler : points de rebroussement et racines imaginaires. Euler lui doit le prix double de 1752. Lui laisse le choix d’imprimer son mém. sur les log. de nombres négatifs, modifier éventuellement son Addition au mémoire sur les cordes vibrantes. Connaît par La Condamine le jugement de l’Acad. de Berlin sur le procès de Maupertuis avec Kœnig, « fripon maladroit ». En fera mention à l’art. « Cosmologie » de l’Enc., que Diderot doit adoucir pour la Sorbonne. L’a donné à l’abbé Raynal pour parution dans le Mercure d’août. A repris l’Enc. après s’être fait prier pour être plus libre. Ses art. non scientifiques ne paraîtront pas sous son nom. Le vol. III de l’Enc. Haller. Leibniz. Il écrira un discours postliminaire à l’Enc. Lui demande ses lettres philosophiques [Lettres de M. de Maupertuis] où il espère trouver du mal de la Sorbonne, des jésuites, etc.
Incipit :
« Mon cher président ou plutôt mon cher ami (car j'aime bien mieux pour vous et pour moi… »
Résumé :
Mme Du Deffand veut que D'Al. lui écrive, en rép. à sa l. ; sa santé ; sottises du roi et rancune [relative à l’affaire Akakia] ; Maupertuis doit différer son départ et rester en France. Volt. est à Colmar, il ne faut pas s’en soucier. Aurait dû recevoir cette l. trois semaines plus tôt mais quiproquo avec Mme Du Deffand.
Incipit :
« J'ai, mon cher confrère, rendu compte à M. d'Argenson… »
Résumé :
A demandé pour lui qu’il soit réintégré à l’Acad. sc. sans avoir à en faire la demande. D’Argenson exige sa parole d’honneur qu’il ne refusera pas d’être pensionnaire vétéran. Il lui faut une rép. ostensible et le secret en cas de refus.