Sélection de lettres
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    [Manuscrit autographe] (affichée) | |||||
L'original autographe, 2 pages, et l'adresse, ont figuré dans le catalogue de vente de Morssen, Paris, février 1963, n° 3. Nous transcrivons le résumé et les extraits donnés par le catalogue de vente.
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D'Alembert (Paris) à Crequÿ (Froullay) Mme (Paris)
La « Christine » (n. [6]) étant probablement l’ouvrage qui motive les « Réflexions et anecdotes sur Christine, reine de Suède », parues en janvier 1753 (53.01) dans la première édition des Mélanges de D’Alembert, on peut penser que D’Alembert a attendu les épreuves de l’ouvrage pour rendre le gros ouvrage d’Arckenholtz, mais sans doute pas trop. Comme il n’assiste à aucun samedi de l’Académie des sciences en janvier 1753, cette lettre peut être datée aussi bien de février 1753 (où il est noté présent à la séance du samedi 17) que de la fin 1752 (où il est noté présent les samedis 9, 16 et 23), moments où feux de cheminée et boissons fortes sont nécessaires. Nous privilégions, sans certitude, l’hypothèse de la mi-décembre 1752, pensant que D’Alembert, par politesse, a rendu l’ouvrage dès qu’il n’en a plus eu besoin, et parce que l’on sait qu’il avait déjà donné son manuscrit à l’imprimeur le 4 décembre (52.18, n. [5]). Cela nous conduit donc déplacer cette lettre qui portait le numéro 53.28 dans l’Inventaire..
f. 0rCes Messieurs du recueil choisi ont le diable au corps ; » ah ! mon cher Rousseau, notre ami Diogène va donc devenir Aristippe... « ; Il la reverra samedi, avant d'aller à l'Académie, et la laisse donc entre deux feux, celui de la boisson et celui de la cheminée, le plus véritable.
J'aurois bien envie de vous tracasser sur les défauts que vous me reprochez et d'avoir une castille pour rendre à la grosse cousine (voilà qu'il fait des vers !), elle devrait porter cela, par charité, à quelque ennuyé de votre connaissance : auteurs, lecteurs, commandeurs, ambassadeurs, etc., etc., gens qui s'ennuyent...