f. 1rMonsieur

J’ai remis à M^r  du Buisson à la requête duquel j’ai desiré qu’ils fussent faits, de préférence à la mienne les certificats que l’Académie des sciences a demandés concernant un muleton produit par une mule chez moi, dans cette colonie ; je desire que vous les trouviez aussi en règle que vous pouvez le souhaiter : je n’y ai rien négligé, et je n’ai pas de merite à cela, la demande en étant faite par un Corps aussi auguste que l’Académie dont vous étes membre. Si vous jugez, Monsieur, que cette foible marque f. 1v d’attention de ma part, mérite une récompense aussi flatteuse et aussi agréable que celle de m’inscrire au nombre des membres de l’Académie, sous quelque titre que ce soit ; ce sera une obligation bien grande que je vous aurai : il ne me restera qu’à desirer de vous en marquer ma reconnoissance, j’espere que vous voudrez bien n’en pas douter, non plus que des sentimens les plus distingués et de la veritable considération avec lesquels j’ai l’honneur d’être

Monsieur

Votre très humble et
très obéissant serviteur
de Nort
ancien Major des troupes de la
Colonie, Ch^ev.  de S^t. Loüis

Au Cap-françois isle
S^t. Domingue ce 5^e fev^er. 1770