Sélection de lettres
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    [Manuscrit autographe] (affichée) | |||||
Archives de l'Académie des sciences, Paris, pochette du 8 janvier 1774
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   [Imprimé 1778] | |||||
Le Roberger de Vausenville, Essai physico-géométrique, Paris, 1778, p. 174 sq, « Lettre de M. Le Rohbergherr ... à M. D’Alembert »
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Vausenville (Null) à D'Alembert (Paris)
Null.
f. 1rLue à l'acade. française le samedi 18 Xbre 1779. à celle d'architecture le lundi suivant. à celle de chirurgie le jeudi 23. & à celle des inscriptions le 24. suiv
Lettre de M. Le Rohbergherr de Vansenville professeur de mathématiques corrspondant de L'academie Royale des Sciences de Paris, historiographe de la ville de Vire, en basse Normandie sa partie &c.
à M. d'alembert de L'acadamie francaise, de Lacademie Royale des Sciences, de Paris, de la Societé Royale de Londres, des academies de Berlin, Stokolm, St. Petersbourg & de l'institut de Boulogne &c.
Monsieur,
Vous devez vous rappeller qu'en 1770, j'ai eu l'honneur de vous écrire, pour scavoir de vous ce que vous pensiez sur l'impossibilité de la quadrature définie du cercle, & vous me fites la reponce suivante que je rapporte mot pour mot. "je ne connois point, Monsieur, de demonstration rigoureuse de l'impossibilité de la quadrature définie du cercle, mais je croisla chose si difficile, que je doute qu'on y parvienne. Signé D'alembert.
Je presentai dans le même tems, un mémoire à l'academie des sciences pour la consulter, sur la forme de proceder à cette résolution, en y joignant trois équations pour figurer ma route, offrant d'en démontrer la validité. Sur quoi l'academie nomma M. Jeaurat pour en faire son rapport, mais ce commissaire trop prévenu en faveur de l'impossibilité, sans pouvoir deduire aucune raison sufisante, loin de m'écouter selon le droit & la justice, s'applique entierement à me chicaner sur des choses purement pueriles & sans fondement ; mais il n'y gagna rien, car il fut reduit à la necessité d'avouër qu'il n'avoit rien à repondre à mes arguments que je mis par écrit. Je sollicitai son rapport, il me promis de le faire ; cependant il aima mieux se désister que de remplir sa promesse. M. Pingré fut nommé à sa place par l'academie : ce commissaire également prévenu, sans être mieux fondé, ne daigna pas lire mon mémoire, & ce ne fut qu'à force de sollicitations que je l'y engageai ; cependant, après l'avoir lü, il en fit son rapport à l'academie, en concluant en ma faveur, que si je démontrois la validité des équations proposées, on ne pouvoit douter, que le problème ne fut entierement resolu Mgr Le duc D'orleans en ayant entendu parler envoya chez M. defouchy qui le confirma. . La dessus les voix s'eléverent pour empêcher l'enregistrement de ce rapport, & j'appris que vous fûtes le plus ardent à vous y opposer, quoi que votre lettre ci-dessus rapportée, fusse deja dans mes mains. L'enregistrement n'eut donc point lieu, par ce que vous avez prétendu, que ce seroit vouloir favoriser des erreurs ; ainsi, par votre authorité, vous avez enchainez la liberté des suffrages, en captivant le sentiment d'autrui, sous les loix que vous donnez à l'oppinion, & par là, on ma fait un deni de justice contre lequel je reclame aujourd'hui. Instruit de ce qui s'etoit passé en pleine academie, j'eus l'honneur de vous voir chez vous, je vous presentai ma demonstration par écrit, pour vous convaincre de la vérité que j'annoncois, je vous sollicitai à la lire, mais ce fut en vain, vous ne daignâtes, ni voir, ni lire, ni entendre : vous eûtes seulement la complaisance de dire qu'il y avoit cent millions a parier contre l'unité que jetois dans l'erreur.
Je vous prie, Monsieur, de dire hautement surquel fondement, avez-vous pû tirer une pareille conclusion, contre un homme enrollé parmi les scavants dès l'année 1754, f. 1vqui a paru avec avantage à l'academie, applaudi dans plus d'un genre, & que vous même avez complimenté plus d'une fois. Je ne puis croire sans vous faire in-justice, que cet hommage fut fondé, sur la protection dont m'honoroit une illustre Princesse, Louise henriette de Bourbon conty, Duchesse D'orleans, morte en 175 un philosophe ne considere ces choses, que comme des attributs du mérite personnel, sur lequel seul, il doit fixer ses régards ; mais en supposant qu'il en fut autrement, il en resulteroit une in-consequence de votre part, car vous m'avez honoré du même avantage en 1766, longtems après la perte de cette princesse, & vous m'avez complimenté comme bien d'autres, sur l'art de Rayer, ou faire des figures semblables par une méthode variable plus prompte que l'impression que j'ai développée : vous en avez admiré les essais que je vous ai fait voir, & vous scavez trés bien, que cette méthode ingénieuse fut applaudie, & authentiquement approuvée par l'académie, sur le rapport de Mr defouchy & de Mairan qui l'avoient examinée. D'ailleurs, vous ne m'avez jamais vû retourner en arriere, ce qui devoit suffire pour ajouter au moins une demie croyance à ma proposition afin de vous engager à l'écouter, sauf a rejetter ce qui seroit vicieux ; mais loin d'en agir ainsi, l'esprit de prévention qui vous seduit, s'eleve contre moi & contre M. Pingré, & vous avez la bonne complaisance d'aller jusqu'à la punition, en me faisant rayer de la liste des correspondants, sans scavoir auparavant si j'ai tort, ou si j'ai raison, & si je l'ai mérité. Prenez pour certain, Monsieur, que je ne suis nullement persuadé, que cette distraction puisse porter atteinte à mes droits, & à ma liberté, je me crois au contraire, en droit de réclamer légalement en vertu de mon brevet, si quelque circonstance y donne lieu, car aux yeux de la loi & aux miens, il est encore dans son integrité.
Chacun pouvoit autrefois, essayer librement ses forces, pour faire admirer son adresse & son génie : on pouvoit alors, esperer de la gloire de ses travaux. Cet heureux tems n'est plus, en marchant de même on ne court qu'à l'ignominie. Si Newton, Viette, Leibnitz &c... reparoissoient aujourd'hui, on les logeroit aux petites maisons.
Quoique je sente vivement le coup que vous m'avez porté, je n'ai point cessé, & je ne cesserai jamais d'avoir pour votre personne, les égards & la consideration que vous meritez, mais l'interêt de ma gloire me sollicite à repousser les atteintes in-considerées qui peuvent flétrir ma réputation : je prend pour armes, la raison, c'est à son poid, qu'il faut réglernos prétentions respectives en presence du public, le destin me forcant de renoncer à des juges dont le suffrage n'est pas libre.
Je devrois commencer à détailler l'utilité de la quadrature, mais vous scavez, Monsieur, qu'etant une fois déterminée, on peut bâtir sur les courbes, une géomètrie toute nouvelle, beaucoup plus féconde & plus étendüe, que celle qu'on trouve dans Euclide sur les lignes droites, & en faire sortir une infinité de vérités utiles in-connües jusqu'ici. Il est clair que le sistème de la nature affecte specialement les courbeures dans tous les genres, soit dans la configuration des animaux qui vivent dans l'eau, dans l'air, ou sur la terre, soit dans celle de végétaux &c… & que jusqu'à leur mouvement, tout y est subordonné : au lieu f. 2r qu'on ne voit aucun de ces corps, qui affecte purement et simplement la figure rectiligne, ni aucune de celles qui en sont génerées ; d'où je conclus, que la gémètrie dont nous faisons parade, est plutôt l'ouvrage des hommes, que celui de la nature, & on ne doit la regarder, que comme un instrument propre à diriger sa raison, ainsi le passage des droites aux courbes, est une découverte incidente de la plus grande consideration, qui ouvre un vaste champ, aux connoissances humaines.
Venons maintenant à ce qui me touche particulierement ; pour montrer vos torts, & vos erreurs. Vous convenez par votre lettre, que vous ne connoissez point de demonstration rigoureuse de l'impossibilité de la quadrature définie du cercle, & cependant vous agissez en sens contraire, en vous rangeant du parti de l'impossibilité, & par là, vous vous mettez en contradiction avec vous même, car l'impossibilité n'etant pas demontrée, vous n'avez aucune raison affirmative, qui puisse la faire passer pour telle ; ainsi en bonne logique, la quadrature doit rester dans l'ordre des choses possibles, jusqu'à ce qu'on ait pû démontrer rigoureusement son impossibilité. Ce seroit en vain de vouloir appeller à son secours, la prétendue demonstration de Grégori, chacun sait qu'elle est chimerique & in-sufisante, vous en convenez tacitement par votre lettre : celle de Newton pour l'in-définie n'est pas plus concluante. Je demande donc, sur quoi est fondée cette prétendue impossibilité, qui a élevé un rempart in-vincible, un préjugé terrible contre cette decouverte ? Est-ce par ce qu'elle a resisté à l'effort des plus grands génies ? Cette raison est à mon sens insufisante pour en affirmer l'impossibilité ; car ce que l'un n'a pû faire, peut tomber au pouvoir de l'autre, sans aucun préjudice, n'y ayant point de droit exclusif sur la capacité.
Je fais cette question à tous les hommes sensés dans quelqu'ordre qu'ils soient indistinctemt ; c'est à leur raison & à la Vôtre que j'en appelle. Il est certain que Descartes et Newton n'ont pû quarrer le cercle, & que personne n'a pû le quarrer. Il est encore certain, que personne n'a montré d'une maniere suffisante l'impossibilité de le faire, je m'en rapporte à vous même, & votre lettre s'en explique suffisamment : je demande dont, si delà, on peut raisonnablement conclure, que la quadrature soit impossible, & parce que ces grands hommes, n'ont pû en venir à bout, s'il est bien décidé, qu'il soit impossibleà la posterité humaine de les surpasser. Si on repond affirmativement : je demande encore, où sont les preuves de cette exclusion, & si ces grands hommes pour être lumineux, attaignoient au terme qui doit combler la mesure de l'esprit humain. Repondez ?
Les choses dans cet état, la quadrature, n'est donc démontrée ni possible, ni im-possible ; ainsi elle demeure de droit dans l'ordre des choses possibles, quoi quelle soit dificile : je demande donc, pour quelle raison on qualifie de fols, d'extravagants & d'ignorants, tous ceux qui cherchent à applanir ses dificultés, & pourquoi encore, on les juge tels les yeux fermés sans vouloir les entendre ? La justice demande, que chacun soit jugé avec connoissance de cause soit à charge ou à décharge : Pourquoi ne le fait-on pas ? pourquoi en pareille circonstance, renvoye ton les mémoires des quadrateurs à un seul commissaire par distinction, il est nommé le commissaire des enfants perdus, pendant que pour un cuir à rasoir Le S. Coué a fait approuver ses cuirs à rasoirs, sur le rapport de Mrs. le marquis de Courtivron & Mignot de Montigny, suivant le certificat que j'ai vû, on en nomme deux ? Est-il dont plus dificile de juger le dernier que les autres ? f. 2v non. Certainement chacun sent quil ne faut que des yeux, & des sensations grossieres & communes pour l'un, & qu'au contraire il faut pour l'autre, de la Science et de l'intelligence.
Or ma prétention consiste à démontrer d'une maniere précise & in-contestable, que non seulement la quadrature n'est pas impossible, mais encore d'en demontrer la possibilité par un raisonnement très clair, très physique, & très certain ; de réaliser toutes ces choses par le fait, & enfin de la déterminer, en montrant tous mes pas, & les éclairant de la plus vive lumière. Je m'acheminai donc en 1770 pour le faire, M. Pingré examine ma marche, il conclu en ma faveur : & vous, de votre authorité privée, vous imposez silence à la justice sous un faux prétexte, vous me terrassez sans droit & sans raison, en vous opposant à un jugement légal, pour avoir sans doute le plaisir, de vous mettre en contradiction avec vous même, afin de conserver une chimère. Je veux dissiper le nuage qui vous enveloppe, je me livre à vous avec confiance, & vous ne voulez ni m'ecouter, ni m'entendre ; cependant vous me jugez les yeux fermés, sans scavoir si j'ai tort, ou si j'ai raison : la prévention se déchaine contre moi, & s'attache a des qualifications ignominieuses, le préjugé s'empare des esprits, & va s'accrocher jusqu'à M. Pingré, parce qu'il a fait usage de sa raison en ma faveur, & par une suitte de ce déportement, on se croit en droit de me dégrader. Ce procedé est in-juste, tirannique & barbare : Pourra-ton croire, qu'un des premiers génies de la France, un D'alembert l'homme le plus éclairé, ait pû de gayeté de cœur, abandonner sa raison pour faire une in-justice, en s'attachant à une oppinion mal fondée, à une chimère, dementie par ses propres faits. Autrefois, on examinoit la proposition pour décider avec connoissance de cause, apparemment que cet ordre est renversé, & que la nature a changé de forme.
Jusqu'ici la philosophie a voulu deviner le secret de la nature, faut-il aujourd'hui, quelle soit soumise à la prévention : prétendez-vous la faire plier sous vos choix ? Non. Fussiez-vous Prince, fussiez-vous Roy, je respecterois votre personne, & votre puissance, mais du côté de mon droit naturel je ne cederois pas. Souvenez-vous, que la justice & la vérité, sont les attributs de la divinité.
Un philosophe que la raison conduit, n'est point in-consideré : tous ses mouvements sont réglés par la lumière qui l'environne, il met sa gloire dans ses propres vertus, son ambition n'a rien de contraire à l'amour de la justice & de la verité ; vous, au contraire, fermant les yeux, & n'aspirant qu'à un pouvoir suprême, vous renversez jusqu'à l'ouvrage des dieux. Vous n'ignorez pas, que la main bienfaisante qui me placa à l'academie, étoit une divinité du Sang Royal de France : (Made la duchesse Dorleans) elle s'y porta de son propre mouvement sur les preuves authentiques de capacité avouées de l'academie : aujourd'hui sans consideration pour la mémoire d'une illustre princesse, ni pour moi, ni pour la vérité, vous faites main basse sur tout, tel qu'un faucheur armé de sa faux, qui couppe im-pitoyablement tout ce qui se trouve sous sa main, & ne reserve que les herbes chéries, qu'il lui plait de conserver.
f. 3rQuand un objet nous flate, le desir de la proprieté est ce qui nous occupe ; la vue ne porte qu'a la possession. Conduits par la crainte a pas précipités, on devient in-considerés & on tombe malgré soi en contradiction, parce que la raison nous abandonne.
Au reste, Monsieur, quel inconvenient y avoit-il, de laisser libre cours, au jugement de M. Pingré, ce jugement n'étoit que conditionnel, & me mettoit dans la nécessité de remplir ma promesse, c'étoit donc à moi seul à y satisfaire, & après m'être montré & dévoilé, on auroit connu, si ma proposition étoit valide, & si je méritois d'être couvert de gloire ou d'ignominie ; mais me condamner sans m'entendre, me juger sans scavoir surquoi, est un acte d'injustice le plus violent, qui ne s'accorde point avec la marche géomètrique d'un mathématicien. Au surplus, quel avantage pouvois-je tirer de l'enregistrement de l'acade. ? A quoi pouvoit-il me servir en supposant qu'il y eut des erreurs dans mon procedé ? C'est encore une in-consequence, qui se manifeste d'elle même, car ne remplissant pas mon obligation, je ne pouvois rien attendre de ce jugement, par le principe qui dit : cessant la cause, cesse l'effet.
Toutes ces choses marquent visiblement, Monsieur, quil y a un motif secret, qui combat sourdement la quadrature sous le spécieux prétexte d'impossibilité. Pourquoi les chicannes, & les puerilités de M. Jeaurat ? Pourquoi n'a-t-il pas fait son rapport comme il le devoit ? Pourquoi blâme-ton M. Pingré d'avoir fait usage de sa raison en ma faveur ? Pourquoi suis-je un fol, un ignorant, pendant que j'ai donné cent preuves du contraire ? Ce sont-là des questions qui se presentent beaucoup à l'immagination. Mais on peut expliquer ces contrarietés par un seul & même moyen : je suis fol de vouloir insister à montrer une chose qu'on ne veut pas voir ; & ignorant du motif pour lequel on s'y refuse. Voila l'Enigme : si ce n'est pas cela, pourquoi enchainer la liberté des suffrages, agir en despote, & raisonner en maître, sur une chose dont vous n'avez nulle connoissance ? Comment savez-vous, que je suis dans l'erreur ? Qui vous l'a dit ? personne ne le scait, vous l'ignorez comme tout le monde, & cependant vous me condamnez sans m'entendre, sans égards pour moi, ni pour le droit des gens, ni pour la justice.
Avez-vous fondé une Victoire, sur cet esprit paisible & tranquile qui règne dans ma personne, & que vous connoissez ? Seroit-ce sur mon in-capacité ? quel qu'en soit le motif, vous developpez aux yeux de la raison, une in-consequence pour me faire in-justice, & vous vous servez de votre superiorité pour m'accabler. Si la raison n'est pas de mon coté, tous l'avantage est du vôtre : reputation, oppinion, science, intelligence, &c… & mille bouches diverses attachées à votre char par les liens de la nécessité, qui font l'Echo en votre faveur, tout est contre moi, au lieu que je suis seul contre tous, & personne ne traine l'illusion sur mes pas. Je ne puis lever les yeux, quand je parle vérité : vous, vous imposez silence, où la justice doit règner.
N'avez-vous pas à craindre que la posterité n'ait à vous reprocher, que loin d'ameliorer les connoissances humaines, vous ne cherchez qu'à les envelopper & les f. 3v abbattre sous le poid des préjugés, de la même maniere qu'un laboureur qui s'appliqueroit uniquement a déraciner les productions de la terre a mesure quil les verroit éclore, & qui se feroit gloire de son titre de cultivateur.
Je demande d'etre entendu, pour exposer une vérité & pour la montrer, on me repousse avec in-dignité, on me qualifie, on me poursuit : Est-ce donc là, le sistême de la nature ? Est-ce sur des préjugés qu'il faut desormais asseoir les vérités immuables, les vérités éternelles, que l'être suprême a attachées à l'existence de chaque corps. Je veux bien vous accorder la préeminence, vous la meritez ; mais j'ai mes droits, comme vous avez les vôtres, & je ne dois point me laisser abbattre sous le poid de la tirannie : une proposition dans ma bouche, doit être aussi certaine, & aussi sacrée que dans la vôtre, elle mérite d'être examinée avec cet esprit de liberté qui mene à la justice. Au surplus, Monsieur, chacun est le premier juge de ses productions, il doit être cru sur sa parole jusqu'à conviction, & nul n'a droit de le juger sans l'entendre.
Ne croyez pas, Monsieur, que ce soit l'interêt qui me détermine, je prise moins la fortune que la gloire, & jamais ce motif, n'a servi de guide aux sentiments de mon cœur. D'ailleurs, je vous préviens, que jamais l'illusion ne ma seduit. Je vais lentement, il est vrai, mais je marche ferme, & je marche bien : je ne crains ni la peine, ni le travail, aucune dificulté ne me rebutte : dès l'instant que j'annonce, je suis sûr du succès, car la lumiere qui me conduit n'est point équivoque, je n'ai besoin que de moi même pour le certifier, & j'ose assurer qu'on ne me verra jamais retourner sur mes pas ; aussi ne m'a ton jamais vû ramper à la suitte des autres, ni m'asservir à la façon de faire & penser d'autrui : je ne suis point une machine, à laquelle on imprime un mouvement arbitraire. C'est sans doute à cet esprit de liberté que je dois mon succès, les oppinions n'ont rien de sacré pour moi, tout ce qui porte ce caractère me paroît vicieux ; ainsi, le hazard n'entre pour rien dans ma decouverte, mais j'ai plus d'un moyen pour distinguer le vrai d'avec l'oppinion. Il est donc certain ; que j'ai vû les mêmes dificultés qui ont arrettés les anciens, & que les routes quils ont frayées sont impossibles ; mais grace à la divinité qui règle mon intelligence, j'ai dirigé ma marche géométrique-analytique, directement à l'objet que j'ai voulu poursuivre, je l'ai enchainai & asservi au joug du raisonnement en le faisant céder par l'endroit où il me plait de l'attaquer : tel qu'un corps qui resiste, au feu le plus violent, mais qui cède sans peine au plus léger acide pour tomber en dissolution. Il ne reste donc qu'à montrer si je le fais éffectivement, car je ne prétend pas qu'on m'en croye sur ma parole ; néanmoins je puis assurer en qualité de premier juge, que je le fais in-contestablement, je m'en rapporterois volontiers à vous, & à vos lumières pour le decider.
Au reste, Monsieur, quand je mesure vos procedés aux belles qualités qui sont en vous, & à l'estime que j'ai pour votre personne, je ne puis me persuader que ce soit là f. 4r votre ouvrage : j'ai l'indulgence de croire qu'un être malfaisant ennemi de votre repos & du mien, un esprit jaloux, une âme servile & rampante vous aura seduit ; mais c'est toujours une in-consequence de s'en rapporter à autrui, un homme juste, un homme attentif, un philosophe surtout, doit être en garde contre la seduction.
Ne croyez pas, Monsieur, que le silence de trois années, ait rien changé à ma prétention, j'en étois certain alors, & encore plus assuré aujourd'hui : on ne pourroit tout au plus me reprocher qu'une erreur légere de calcul que j'ai reparée, & non de raisonnement, qui n'influe en rien sur l'intégrité de ma decouverte. Je pretend donc quarrer le cercle en termes généraux, & dans toute la rigueur géomètrique de vingt manieres differentes & d'avantage s'il le faut, en mettant le rayon et la circonference du même cercle en équation, sans qu'elle puisse se détruire, & d'y introduire une grandeur assignable à volonté : par tous ces chemins, j'arrive in-contestablement à déterminer la longueur précise de la circonference, ou ce qui revient au même, sa relation avec le rayon. Je prétend encore par une formule générale, donner la solution du même problême, de maniere que sur chaque point de la circonference qu'on voudra choisir, on peut asseoir l'Equation. Je prétend encore, par une formule générale, déterminer la position du centre de gravité de la surface d'un secteur circulaire quelconque, en parties communes du rayon et de la circonference du même cercle. J'ajoute à toutes ces prétentions, celle de vous forcer malgré vous, à les reconnoître, en vous faisant plier comme bien d'autres, sous le joug de la raison.
De même, je soutiens que la resolution géomètrique du problême des longitudes, qui fait le vœu de toutes les nations, est possible, & qu'on peut les obtenir, de maniere que les observations à indiquer, faites sur le vaisseau au lieu d'arrivée, partout où on voudra le supposer, seront les quantités données du problème qui serviront à la déterminer. Je soutiens encore, & je puis démontrer, quil est impossible d'arriver au même but, par aucune horloge, quelque perfection qu'on lui suppose d'ailleurs, fut-elle dans un lieu fixe aussi exacte que le soleil. Si je ne remplit pas toutes ces impossibilités dans toute la rigueur géomètrique, alors il sera tems de me loger aux petites maisons, & je declare, que ceux qui me logeront d'avances ont plus de droit d'y pretendre que moi. Souvenez-vous, Monsieur, que lorsque les écrits du grand Newton parurent en France, d'abord on lui décerna l'honneur des petites maisons, par ce que on ne les entendoit pas ; a force de les lire, on les entendit, & d'un immaginaire, on en fit un grand homme. N'allez pas croire que je prédente m'égaler à ce puissant génie, c'est à l'avenement à conduire ma destinée ; ainsi Monsieur, comme je vais faire imprimer les principes & theorêmes qui servent de fondement à la résolution de la quadrature, je vous invite & vous prie de les censurer publiquement & de relever hautement toutes les erreurs, & les in-consequences que f. 4v vous pourrez remarquer, faites moi scrupuleusement la guerre. Je le regrette, mes armes sont la raison ; ainsi ma force est dans ma tête, ma deffense dans ma main, je me batterai seul contre tous sans les secours de personne : je ne demande que de la justice & de la bonne foi. En toutes occasions je serai enchanté de vous témoigner les sentiments d'estime & de consideration, avec lesquels j'ai l'honneur d'être
Monsieur
Votre très humble & très obéissant serviteur.
Le Rohbergherr de Vausenville
00.07  |  [1772-1782]
Ligne à D'Alembert
00.15  |  [1753-1759]
D'Alembert à Thun
00.11  |  [1771-1782]
D'Alembert à Panckoucke
00.09  |  [?]
Moreau à D'Alembert
00.05  |  [1777-1783]
Lacretelle à D'Alembert
00.19  |  [?]
D'Alembert à Non identifié
00.10  |  [?]
D'Alembert à Palissot
00.21  |  [1764-1769]
D'Alembert à Marquise de ***
00.20  |  [?]
D'Alembert à Non identifié
00.08  |  22 [? 1774-1778]
D'Alembert à Menilglaise
00.02  |  mardi 22 [1768-1771]
D'Alembert à Boudot
00.18  |  vendredi 29 [1779-1782]
D'Alembert à Non identifié
00.17  |  31 janvier [?]
D'Alembert à Non identifié
00.13  |  1er mars [1774-1783]
D'Alembert à Stoupe
00.03  |  7 juillet [1758-1766]
Keith à D'Alembert
00.12  |  28 septembre [1765-1770]
D'Alembert à Sanches
00.01  |  24 novembre [?]
D'Alembert à Baculard d’Arnaud
A43.01  |  [1743]
D'Alembert à Maurepas
46.13  |  28 octobre 1746
D'Alembert à Gueroult d'Herten
A49.01  |  15 juin 1749
D'Alembert à Lomellini
A51.01  |  [juin 1751]
Diderot et D'Alembert à Argenson Marc Pierre
A51.02  |  2 novembre 1751
Non identifié à D'Alembert via le Journal des Savants
A52.01  |  [avril] 1752
Rameau à D'Alembert via le Mercure de France
A53.04  |  [1753]
Le Clerc de Montmercy à D'Alembert
A53.03  |  [1753]
Non identifié à D'Alembert via le Journal Encyclopédique
A53.01  |  29 mars 1753
Bethizy à D'Alembert via le Journal Œconomique
A53.02  |  8 mai 1753
D'Alembert à Bethizy
53.16  |  13 septembre 1753
Menilglaise (Carel de Vaux) Mme à D'Alembert
53.23  |  14 novembre 1753
Maupertuis à D'Alembert
56.07  |  10 mars 1756
D'Alembert à Non identifié
56.15  |  29 juin 1756
D'Alembert à Maupertuis
57.01  |  8 janvier [1757]
D'Alembert à Un collaborateur de l'Encyclopédie
58.27  |  [mai 1758]
Keith à D'Alembert
A58.02  |  [février-juin] 1758
Rousseau Jean Jacques à D'Alembert
58.43  |  [octobre ou novembre 1758]
Keith à D'Alembert
A59.06  |  [1759]
Carli à D'Alembert
A59.04  |  [1759]
D'Alembert à Rousseau Jean Jacques
A59.01  |  [juin 1759]
D'Alembert à Journal Encyclopédique
A59.02  |  12 août 1759
D'Alembert à Laporte
A59.03  |  [septembre] 1759
Balouin à D'Alembert
A60.06  |  [1760]
D'Alembert pour Mlle Clairon à Robecq (Montmorency Luxembourg) Mme
A60.07  |  [1760]
Rameau à D'Alembert
A60.01  |  22 janvier 1760
D'Alembert à Laporte
A60.03  |  [février 1760]
Mlle E** à D'Alembert
A60.04  |  [avril] 1760
D'Alembert à Laporte via le Journal Encyclopédique, Mercure de France, Journal des Savants, Observateur Littéraire
61.35  |  [1761 ?]
La Condamine Charles à D'Alembert
A61.04  |  [mars] 1761
Rameau à D'Alembert via le Mercure de France
A61.03  |  [mars 1761]
D'Alembert à Journal Encyclopédique
A61.02  |  [21 mars 1761]
D'Alembert à Rameau via le Mercure de France, Observateur Littéraire
A61.05  |  [juin 1761]
Rameau à D'Alembert via le Mercure de France
61.24  |  20 août 1761
D'Alembert à Non identifié
A62.01  |  18 janvier 1762
D'Alembert à Clairaut via le Journal Encyclopédique
A62.02  |  [mars 1762]
D'Alembert à Rameau
A62.03  |  [avril 1762]
Rameau à D'Alembert
A62.04  |  [avril 1762]
Rameau à D'Alembert
A62.06  |  5 juillet 1762
D'Alembert à Clairaut via le Journal Encyclopédique
63.90  |  [fin 1763]
Keith à D'Alembert
A63.03  |  [1763]
Massé de la Rudelière à D'Alembert
A63.04  |  [1763]
Massé de la Rudelière à D'Alembert
63.16  |  [janvier-mars 1763]
D'Alembert à Non identifié
A63.02  |  [avril 1763]
D'Amilaville à D'Alembert
A63.01  |  1 avril 1763
Non identifié à D'Alembert
63.42  |  16 juillet [1763]
D'Alembert à Morellet
64.63  |  [1764]
D'Alembert à Hume David
A64.01  |  [juillet] 1764
D'Alembert à Journal Encyclopédique
65.86  |  [1765]
D'Alembert à Non identifié
A65.04  |  [1765]
D'Amilaville à D'Alembert
65.08  |  20 janvier 1765
D'Alembert à Le Dran
65.22  |  22 mars 1765
D'Alembert à Hennert
65.29  |  12 avril 1765
Sartine à D'Alembert
65.31  |  [c. 15 avril 1765]
La Chalotais à D'Alembert
65.33  |  20 avril [1765]
D'Alembert à Non identifié
65.34  |  27 avril [1765]
D'Alembert à La Chalotais
A65.02  |  4 mai 1765
D'Alembert à Journal Encyclopédique
65.39  |  [c. 10 mai 1765]
Diderot à D'Alembert
66.52  |  3 août 1766
D'Alembert à Rousseau Jean Jacques
A66.01  |  1 octobre 1766
D'Alembert à Editeurs [de l'Exposé succinct]
A66.03  |  24 octobre 1766
D'Alembert à Journal Encyclopédique
66.87  |  [c. 22 novembre 1766]
D'Alembert à Deschamps
66.92  |  8 décembre 1766
D'Alembert à Changeux
A67.01  |  [1767]
D'Alembert à Condorcet
A67.03  |  [1767]
Massé de la Rudelière à D'Alembert
A67.02  |  [1767]
D'Alembert à Condorcet
67.05  |  [11 janvier 1767]
Morellet à D'Alembert
67.11  |  2 février 1767
D'Alembert à Le Brigant
67.33  |  23 avril 1767
D'Alembert à Non identifié
67.51  |  2 juin [1767]
D'Alembert à Thibault de Longecour
67.55  |  10 juin [1767]
D'Alembert à Thibault de Longecour
67.58  |  22 juin [1767]
D'Alembert à Van Goens
67.75  |  [avril-août 1767]
D'Alembert à Un libraire
A68.01  |  [1768]
Condorcet à D'Alembert
68.50  |  7 juillet 1768
D'Alembert à Non identifié
A69.07  |  [1769]
Mallet à D'Alembert
A69.02  |  13 juin 1769
D'Alembert à Aubert via la Gazette Littéraire de l'Europe
69.63  |  13 septembre [1769]
D'Alembert à Messier
69.79  |  23 novembre 1769
D'Alembert à Desmarest
A70.02  |  [c. 1770]
Non identifié à D'Alembert
70.17  |  7 mars 1770
Tressan à D'Alembert
70.22  |  14 mars [1770]
D'Alembert à Aubry Charles Louis
70.87  |  [août 1770]
Vauxcelles à D'Alembert
A70.01  |  21 août 1770
D'Alembert à Björnstahl
70.109  |  21 novembre 1770
D'Alembert à Non identifié
71.04  |  11 janvier 1771
Linguet à D'Alembert
71.12  |  6 février 1771
D'Alembert à Vausenville
71.28  |  4 avril 1771
D'Alembert à Sandoz-Rollin
71.48  |  20 juin 1771
Tressan à D'Alembert
71.53  |  [juillet 1771]
D'Alembert à Tressan
71.60  |  4 septembre [1771]
Un médecin à D'Alembert
71.61  |  5 septembre [1771]
Un médecin à D'Alembert
71.66  |  13 septembre 1771
Un médecin à D'Alembert
71.68  |  15 septembre 1771
Un médecin à D'Alembert
71.70  |  16 septembre 1771
Un médecin à D'Alembert
71.72  |  26 septembre 1771
Un médecin à D'Alembert
71.73  |  27 septembre 1771
Un médecin à D'Alembert
71.87  |  5 décembre 1771
D'Alembert à Sandoz-Rollin
A72.02  |  [1772]
Lauraguais à D'Alembert
72.04  |  22 février 1772
D'Alembert à Saint Florentin
72.12  |  [mars 1772]
Adanson à D'Alembert
72.10  |  25 mars [1772]
D'Alembert à Caracciolo
72.22  |  12 mai 1772
Nivernais à D'Alembert
72.45  |  [fin août 1772]
La Condamine Charles à D'Alembert
A72.01  |  [octobre 1772]
Non identifié à D'Alembert
72.72  |  17 décembre 1772
D'Alembert à Un correspondant breton
73.09  |  10 janvier [1773]
Duval à D'Alembert
73.29  |  15 février 1773
D'Alembert à Non identifié
73.31  |  [20 février] 1773
D'Alembert à Bayer Perez
73.37  |  20 mars 1773
Marguerie à D'Alembert
A73.01  |  20 mars 1773
Marguerie à D'Alembert via Académie des sciences
73.46  |  21 avril 1773
D'Alembert à Saint Florentin
73.47  |  22 avril 1773
D'Alembert à Un ministre
73.49  |  26 avril [1773]
Thomasseau de Cursay à D'Alembert
73.52  |  1 mai 1773
D'Alembert à Hume David
73.64  |  8 juin 1773
D'Alembert à Sauseuil
73.73  |  1 juillet 1773
D'Alembert à Non identifié
73.74  |  2 juillet 1773
D'Alembert à Guibert
73.81  |  2 août 1773
D'Alembert à Saint Florentin
73.83  |  19 août 1773
D'Alembert à Non identifié
73.85  |  22 août 1773
D'Alembert à Non identifié
73.89  |  21 septembre 1773
D'Alembert à Non identifié
73.102  |  [novembre 1773]
Vausenville à D'Alembert
A74.02  |  [mi 1774]
Bruyset Jean Marie (père) à D'Alembert
74.07  |  [janvier 1774]
Watelet à D'Alembert
74.01  |  7 janvier 1774
D'Alembert à Melanderhjelm
A74.01  |  18 janvier 1774
D'Alembert à Journal Encyclopédique
74.08  |  3 février 1774
Phipps à D'Alembert
74.26  |  23 mars [1774]
D'Alembert à La Condamine (Bouzier d'Estouilly) Mme
74.28  |  7 avril 1774
D'Alembert à Voglie
74.36  |  [c. mai 1774]
Mariette à D'Alembert
74.48  |  [4 juillet 1774]
Wielhorski à D'Alembert
74.51  |  3 août 1774
D'Alembert à Non identifié
74.60  |  7 septembre 1774
D'Alembert à Phipps
74.77  |  3 novembre 1774
D'Alembert à Perronet
74.84  |  24 novembre 1774
D'Alembert à Sartine
74.90  |  [21 ou 27 décembre 1774]
D'Alembert à Vergennes
A75.02  |  [janvier 1775]
Non identifié à D'Alembert
75.01  |  6 janvier 1775
D'Alembert à Thibault de Longecour
75.15  |  21 février 1775
D'Alembert à Espagnac Jean Baptiste Joseph
75.22  |  [mars 1775]
D'Alembert à Saint Florentin
75.20  |  24 mars 1775
D'Alembert à Turgot ou Trudaine
75.41  |  14 juin 1775
D'Alembert à Grosley
75.43  |  29 juin 1775
D'Alembert à Turgot
76.81  |  [1776]
Mercadier à D'Alembert
A76.01  |  1 janvier 1776
D'Alembert à La Chalotais
76.07  |  22 février 1776
Magallon à D'Alembert
76.16  |  20 avril 1776
D'Alembert à Gaigne
76.17  |  21 avril 1776
D'Alembert à Leroux
76.23  |  1 mai 1776
D'Alembert à Non identifié
A76.02  |  [juin] 1776
Guerin de Fremicourt à D'Alembert
76.72  |  22 novembre 1776
D'Alembert à Grosier
A77.02  |  [1777]
D'Alembert à Gonzaga di Castiglione
77.57  |  [fin 1777]
D'Alembert à Laus de Boissy
77.19  |  [mai 1777]
D'Alembert à Hornoy
77.28  |  10 août [1777]
D'Alembert à Lebrun (Vigée) Mme
77.35  |  [septembre 1777]
D'Alembert à Non identifié
A77.01  |  [octobre 1777]
D'Alembert à Condorcet
77.40  |  14 octobre 1777
D'Alembert à Brissot
A78.01  |  [début 1778]
D'Alembert à Journal de Paris
78.02  |  6 janvier 1778
D'Alembert à Non identifié
78.08  |  11 février 1778
D'Alembert à Ruault
78.09  |  14 février 1778
D'Alembert à Stanislas II
78.23  |  15 avril 1778
D'Alembert à Non identifié
78.26  |  27 avril 1778
Palissot à D'Alembert
78.27  |  28 avril [1778]
D'Alembert à Palissot
78.29a  |  [20 mai 1778].
D'Alembert à Saint Marc
78.41  |  [juillet 1778]
Laplace à D'Alembert
A78.02  |  3 août 1778
D'Alembert à Académie française
A78.03  |  [24 août1778]
Non identifié à D'Alembert
78.51  |  15 novembre 1778
D'Alembert à Mercier de Saint Léger
A78.04  |  21 novembre 1778
Muzell Stosch à D'Alembert
78.53  |  24 novembre 1778
D'Alembert à Mercier de Saint Léger
A78.05  |  29 novembre 1778
D'Alembert à Annales Poétiques
78.55  |  1 décembre 1778
D'Alembert à Chastellux
A78.06  |  12 décembre 1778
Tresséol à D'Alembert
78.61  |  [22 décembre 1778]
Lambert Antoine Simon à D'Alembert
78.62  |  23 décembre 1778
D'Alembert à Varennes
A78.07  |  [fin décembre 1778]
D'Alembert à Tresséol
A79.05  |  [1779]
D'Alembert à Condorcet
A79.06  |  [1779]
D'Alembert à Condorcet
A79.07  |  [1779]
Murville à D'Alembert
79.82  |  [1778-1779]
Rutlidge à D'Alembert
79.07  |  20 janvier 1779
D'Alembert à Vausenville
A79.01  |  8 février 1779
Non identifié à D'Alembert
79.21  |  27 février [1779]
D'Alembert à Mercier de Saint Léger
79.24  |  6 mars 1779
D'Alembert à Lassone
79.30  |  22 mars 1779
D'Alembert à Meslin
79.33  |  28 mars [1779]
D'Alembert à Ginguené
79.38  |  29 avril 1779
Le Brun Ponce Denis à D'Alembert
79.41  |  23 mai 1779
D'Alembert à Non identifié
79.42  |  1 juin 1779
Ostervald à D'Alembert
79.55  |  18 [juillet 1779]
D'Alembert à Cadet de Vaux
79.66  |  25 septembre 1779
Dugast de la Bartherie à D'Alembert
79.68  |  2 octobre 1779
D'Alembert à Caze de la Bove
79.73  |  [c. 15 novembre 1779]
D'Alembert à Aude
79.76  |  23 novembre 1779
Non identifié à D'Alembert
A79.04  |  29 novembre 1779
Franqueville (La Tour) Mme à D'Alembert
80.63a  |  [fin 1780-début 1781]
Adam à D'Alembert
80.62  |  [1780]
La Borde à D'Alembert
80.03  |  14 janvier 1780
D'Alembert à Orléans M. et Mme
80.11  |  29 février 1780
Non identifié à D'Alembert
80.12  |  5 mars 1780
D'Alembert à Rallier
80.14  |  19 mars 1780
Lesenne à D'Alembert
80.31  |  29 juin 1780
D'Alembert à Rochefort d'Ally Jacques
80.39  |  [juin ou juillet] 1780
D'Alembert à Saint Auban
80.44  |  20 août [1780]
D'Alembert à Daunou
80.45  |  4 septembre 1780
D'Alembert à Dusaulx
80.48  |  18 septembre 1780
D'Alembert à Non identifié
80.49  |  24 septembre 1780
D'Alembert à Portelance
80.50a  |  15 octobre 1780
D'Alembert à Clos
80.51  |  16 octobre 1780
D'Alembert à Non identifié
80.53  |  11 novembre 1780
Portelance à D'Alembert
A80.02  |  28 novembre 1780
Franqueville (La Tour) Mme à D'Alembert
81.05  |  18 janvier 1781
Duvernet à D'Alembert
81.07  |  2 février 1781
D'Alembert à Vermeil
81.10  |  10 février 1781
Garat à D'Alembert
81.13a  |  16 mars [1781]
D'Alembert à Saint Marc
A81.01  |  [2 juin 1781]
D'Alembert à Vaudé
81.31a  |  17 juin 1781
D'Alembert à Dupuis
A81.02  |  [juillet 1781]
D'Alembert à Vimeux
81.42  |  2 août 1781
D'Alembert à Servan
81.44  |  7 août [1781]
D'Alembert à Montausier
81.49  |  20 août 1781
Montmorin à D'Alembert
81.50  |  24 août 1781
D'Alembert à La Maillardière
81.55  |  27 septembre 1781
D'Alembert à Rochefort d'Ally Jacques
81.68  |  12 décembre 1781
D'Alembert à Un dramaturge italien
82.05  |  [fin janvier 1782]
D'Alembert à Delisle de Sales
82.02  |  13 janvier 1782
D'Alembert à Non identifié
82.06  |  9 février [1782]
D'Alembert à Guyot
82.09a  |  27 février [1782]
D'Alembert à Le Blanc de Guillet
82.09b  |  27 février [1782]
D'Alembert à Le Blanc de Guillet
82.23  |  10 avril 1782
D'Alembert à Tournon Mlle
82.35  |  31 mai 1782
D'Alembert à Dulaure
82.59  |  3 novembre 1782
D'Alembert à Sanches
83.01  |  1 janvier 1783
D'Alembert à Non identifié
83.05  |  18 janvier 1783
Epinay (Tardieu d'Esclavelles) Mme à D'Alembert
A83.01  |  27 janvier 1783
D'Alembert à Non identifié
83.09  |  2 février 1783
D'Alembert à Delandine
83.22  |  24 avril 1783
D'Alembert à Non identifié