Lettre de l'Abbé Audra à la Société royale de Lyon
f. 148rMessieurs
après avoir fait des vains efforts pour calmer lagitation des esprits dans une circonstance ou de simples promesses ne devoient pas me suffire. après avoir donné a lacadémie des preuves du désir que j'avois de hâter la fin d'une contestation dans
f. 148v laquelle je me trouve compromis. je me vois obligé en perseverant dans le jugement que j'ai porté du discours du R pere tolomas, de ceder a ceque des sentimens que je ne dementirai jamais m'inspirent. daignez donc envisager la lettre que j'ai lhonneur de vous adresser comme une demission formèlle et irrevocable. je suis avec respect
Messieurs
Votre tres humble et tres
obeissant serviteur
L'abbé Audra
Lion 28 fevr. 1755