Incipit :
« Je vous dois sans doute des excuses d'oser vous dédier cet ouvrage sans vous en avoir… »
Résumé :
L. d'accompagnement de l’épître dédicatoire [A51.03] de la Résistance des fluides [donné à l’Acad. sc. le 19 janvier]. Lui doit des excuses pour lui dédier l’ouvrage sans lui en avoir demandé la permission, mais ne pouvait autrement lui rendre hommage.
Incipit :
« Le roi recherchant, monsieur, avec empressement, les personnes qui ont des talents supérieurs… »
Résumé :
Fréd. II lui offre la présidence de l'Acad. de Berlin en remplacement de Maupertuis, fort malade : douze mille livres de pension, logement et table au château, attribution des pensions. L’abbé de Prades lui écrira.
Incipit :
« On ne peut être, monsieur, plus sensible que je ne le suis, aux bontés dont le roi m'honore… »
Résumé :
Décline l’invitation de venir présider l'Acad. sc. de Berlin : son admiration pour Fréd. II ; sa confiance en d'Argens ; sa gratitude pour l'accueil fait à l'abbé de Prades ; médiocrité de sa fortune (l700 livres de rente) ; son amour de la tranquillité ; sa faible santé incompatible avec le climat de Berlin ; son engagement avec Diderot dans l'Enc. ; ses raisons de ne pas devenir « le chef d'un corps » ; ses égards pour Maupertuis. Pense que Fréd. II le comprendra. Promet le secret.
Incipit :
« J'ai montré, monsieur, la lettre que vous m'avez fait l'honneur de m'écrire, au roi… »
Résumé :
Réfutation des motifs de refus donnés par D'Al. : Maupertuis, très malade, serait « charmé » d'avoir D'Al. pour successeur ; alliance franco-prussienne ; tranquillité et avantages assurés auprès d'un roi philosophe ; Berlin et la Bretagne ont le même climat. D'Al. pourrait écrire ses articles de l'Enc. et en laisser la direction à Diderot qui le rejoindra.
Incipit :
« Si j'ai tardé, monsieur, à répondre à votre seconde lettre, ce n'est point par une négligence… »
Résumé :
Rép. (tardive) à la l. du 20 octobre. Ses nouvelles réflexions et son persistant refus de se rendre à Berlin ; ne peut renoncer à sa patrie ni à ses amis. Maupertuis va mieux. L’assure que Berlin serait son asile s'il devait s'exiler. Protestations de sincérité et d'amitié.
Incipit :
« C'était uniquement, monsieur, l'amour de la retraite, de la pauvreté et de la liberté, … »
Résumé :
La proposition de septembre 1752 de la part du roi. Se félicite depuis de ne pas être au milieu de la dispute Volt.-Maupertuis. Très peiné de cette affaire. Son Essai sur les gens de lettres. Volt. est à Leipzig.
Incipit :
« J'ai montré au roi, monsieur, la lettre que vous m'avez fait l'honneur de m'écrire au sujet de M. Toussaint… »
Résumé :
Fréd. II a invité Toussaint à Berlin, Beausobre s'en occupe, il faut garder le silence. Fréd. II invite D'Al. à passer quelques mois à Berlin, lui paye le voyage. Demande des nouvelles de Volt., qu’on dit en Alsace [automne 1753] dont la future « Histoire d'Allemagne » sera une méchante compilation, vaines intrigues pour rentrer en grâce. Maupertuis rétabli, pour la santé, non pour le caractère. Sa propre santé déclinante.
Incipit :
« Je suis, monsieur, pénétré au-delà de toute expression des marques de bonté dont sa majesté me comble… »
Résumé :
Son attachement à Fréd. II, sa gratitude pour l'invitation. Sa collaboration à l'Enc. l'empêche présentement de s'éloigner de Paris, promet d'accélérer l'ouvrage et d'éviter tout autre engagement. Fréd. II sera seul capable de le tirer de sa « retraite ». Annonce une réponse ultérieure aux autres points de la l. de d'Argens, lui demande un avis sur l’avertissement du t. III de l’Enc.
Incipit :
« Je viens, monsieur, d'apprendre par milord Marshall que le roi me destine une pension… »
Résumé :
Il a écrit immédiatement à Versailles pour obtenir la permission d’accepter la pension de 1200 lt dont [Keith] lui a parlé. Remerciements, compliments à l’abbé de Prades.
Incipit :
« Le Sr D'Alembert ayant obtenu par les bontés de Monseigneur le comte d'Argenson une pension de 1200 livres… »
Résumé :
Demande d’obtenir une place de pensionnaire surnuméraire à l'Acad. sc. [pension reçue le 5 mars 1756, place de pensionnaire surnuméraire le 8 avril].
Incipit :
« M. le président Hénault veut bien vous faire parvenir la nouvelle édition de mon Traité de dynamique… »
Résumé :
Dédicace de la seconde éd. du Traité de dynamique. Il ne lui a pas fait agréer de peur que la modestie de d’Argenson n’imposât silence à son zèle. Lui seul en France l’a honoré de ses bontés.
Incipit :
« Je suis très fâché, Monsieur, de ne m'être point trouvé chez moi quand vous m’avez fait l’honneur d’y venir.… »
Résumé :
Fâché de n’avoir pas été chez lui lors de sa venue, ira le voir le lendemain matin. Reconnaissance pour la mémoire du comte [Marc-Pierre d’Argenson, son père] et du marquis [René-Louis son oncle].
Incipit :
« Je suis charmé, monsieur, de m’être rencontré avec vous… »
Résumé :
Content qu’il soit de son avis sur certains sophismes de [dom Deschamps]. Va dîner au moulin [chez Watelet], que d’Argenson ne passe pas chez lui car il n’y sera pas, mais viendra le voir avant son départ [pour les Ormes].
Incipit :
« Je n’ai pu, monsieur, à cause d’un mal de tête… »
Résumé :
Lui renvoie le manuscrit [de dom Deschamps] qu’il lui a confié, n’a pas changé d’avis et n’espère pas en faire changer à l’auteur : n’a lu ces « controverses creuses et interminables de la métaphysique » que pour lui être agréable, a des occupations d’un autre genre.
Incipit :
« Vous ne devez point douter, monsieur, du plaisir… »
Résumé :
Daubenton à Montbard. Ne peut lui transmettre le mém. de Daubenton car il est entre les mains du secrétaire dont il ne doit pas sortir. D’Al. [directeur en 1769] l’a remis à l’Acad. sc.
Incipit :
« Je suis, monsieur, très porté à croire que l'air des Ormes… »
Résumé :
Décline l’invitation du comte d’Argenson aux Ormes [propriété des d’Argenson] pour partir en Italie « dans quinze jours », sur le conseil de ses amis médecins.