Incipit :
« M. Saurin n'a aucune lettre de Bossuet. M. le comte de Bissy va écrire… »
Résumé :
Saurin n’a pas de l. de Bossuet. Le comte de Bissy en cherche en Bourgogne dans les papiers de son oncle, on les lui remettra. Mille amitiés à « la grosse bête » [l’abbé Canaye, oncle de la marquise de Mesnilglaise]
Incipit :
« Mille remerciements et compliments à M. l'abbé Boudot… »
Résumé :
Il faut lui déterrer un exemplaire « de ces deux pièces et surtout du factum » [dans la bibliothèque du roi à laquelle Boudot, mort le 6 septembre 1771, est attaché].
Incipit :
« Quoique j'aime la peinture et les arts en général… »
Résumé :
N’est pas assez connaisseur en beaux-arts pour conseiller l’ami de son correspondant dans l’acquisition d’un des paysages actuellement exposés. N’a pu rester pour cause de mauvais temps. Watelet est à la campagne.
Résumé :
D’Al. n’a pas fait l’objet de tracasseries auprès de lui, « ce serait même très difficile par la haute estime et la véritable amitié que j’ai pour vous ». Escherny l’a desservi auprès de D’Al., en ayant « eu l’adresse d’unir vous et Jean-Jacques de se plaindre de moi ».
Incipit :
« Mon cher et ancien ami (quoique nous ne voyions guère… »
Résumé :
L. de recommandation pour Chamfort [1741-1794]. Demande le même remède que pour son confrère Saurin. Le porteur de la l. lui transmettra ses amitiés.
Incipit :
« Ho consegnato ad un mio amico alcune ricerche sopra il calcolo integrale … »
Résumé :
A confié à un ami ses recherches sur le calcul intégral. Lui demande de les lui renvoyer car il n’y en a pas d’autre copie que celle des registres de l’Acad. sc. Serait enchanté de faire le voyage d’Italie, trop d’ennemis en France. Souhaiterait trouver un état tranquille et honnête et préfèrerait le climant de l’Italie à celui de Berlin. Que Jacquier le tienne au courant s’il entend parler d’une situation qui pourrait lui convenir.
Incipit :
« Il m’a été annoncé plus d’une fois par M. Trabaud... »
Résumé :
Il appris par Trabaud et Bergier que D’Al. l’a soutenu : [mém. présenté à l’Acad. sc. sur la manœuvre des vaisseaux] via Mairan. A failli le rencontrer à deux reprises : en 1739, alors que D’Al. logeait dans la même pension que Grosley ; puis quand D’Al. est venu avec Clairaut et deux académiciens faire des mesures à Troyes. A lu sans comprendre les formules de ses ouvrages de dynamique. A écrit une l. à Mairan et Clairaut. Erreurs de son mém.
Incipit :
« J’ai fait rendre, mon cher ami, à l’abbé de Bernis le paquet que M. de Vauvenargues… »
Résumé :
La l. qu’Adhémar veut envoyer au roi [Louis XV] n’est pas correcte, il faut en envoyer une version corrigée à l’abbé de Bernis [voir l. du 15 juin 1746]. Ses activités [trad. de la Cyclopædia de Chambers].
Incipit :
« J’ai proposé à Diderot, mon cher monsieur, la place dont vous me parlez, et lui ai envoyé… »
Résumé :
Il a proposé à l’abbé de La Chapelle la place à Lunéville refusée par Diderot : demande plus d’informations sur cette place. Travaille à la traduction de Chambers. Mém. modifié transmis à l’abbé de Bernis.
Incipit :
« Je sens, mon cher ami, que j’ai grand tort avec vous, d’avoir été si longtemps sans répondre… »
Résumé :
Il a remporté le prix de l’Acad. de Berlin, et y est reçu associé étranger. A la demande de Maupertuis, fait un extrait de la Cause des vents. Donne à Adhémar les corrections qu'il a faites avec Bernis à son placet.
Incipit :
« M. de Maupertuis veut bien se charger de vous remettre de ma part un exemplaire… »
Résumé :
Il lui envoie deux ouvrages par Maupertuis. Ses différends avec Daniel Bernoulli, en particulier à propos de la Cause des vents. Remercie Euler de sa présentation à l’Acad. de Berlin de la Cause des vents. Il la fait imprimer en France et elle paraîtra en novembre [1746].
Incipit :
« Je n’ai point été malade, mon cher ami, et suis fort fâché que vous l’ayez été, … »
Résumé :
Très occupé à d'autres travaux, il lui envoie la devise de sa Cause des vents, dont l’impression sera achevée dans trois mois ; lui demande le secret.
Incipit :
« Sire, la lettre dont votre Majesté vient de m'honorer… »
Résumé :
Il remercie Fréd. II de sa permission de faire paraître sous ses auspices sa Cause des vents (46.10) et décline son invitation à venir à Berlin.
Incipit :
« Monsieur de Maupertuis m’a remis tant Votre lettre que Vos ouvrages,
dont je Vous suis infiniment obligé »
Résumé :
Rép. à 46.08 a bien reçu sa lettre et ses ouvrages par Maupertuis, le félicite pour sa perspicacité dans le Traité de dynamique. Problème de la mathématisation de la résistance et de l’évaluation du choc dans l’hydrodynamique. Discussion sur la résolution du problème des cordes vibrantes et la nature des fonctions considérées. Se réjouit de lire l’édition parisienne de la Cause des vents.
Incipit :
« …Je vous remercie du détail que vous m'avez envoyé… »
Résumé :
Il le remercie de son récit de la bataille de Rocoux. La Cause des vents, dédicacée à Fréd. II, lauréate du prix de l’Acad. de Berlin (522 lt). Echange épistolaire avec Fréd. II qui l'invite à Berlin ; D'Al. a écrit à Maupertuis qu’il n'ira pas. L. « magnifique » d'Euler à propos de Daniel Bernoulli [l. du 2 octobre 1746].
Incipit :
« Quoique d'autres occupations ne m'aient pas encore permis d'examiner avec assez d'application… »
Résumé :
Dispute avec [Daniel] Bernoulli à propos du Traité des fluides de D'Al. Théorème fondamental de l'algèbre, log. de nombres négatifs [O.C. D'Al., I/4a et b, et Introductio d'Euler].
Incipit :
« Permettez-moi de m'adresser à vous dans l'incertitude où je suis de la santé de M. de Maupertuis… »
Résumé :
Paquet de livres (Cause des vents, Traité de dynamique, Traité des fluides) pour l'Acad. de Berlin et pour Fréd. II. Maupertuis malade. D'Al. a envoyé quatre mém. : cordes vibrantes, astronomie, calcul intégral, planètes. Corrections à faire. Il a lu les deux dissertations [d’Euler, dans HAB 1746].
Incipit :
« Je suis bien sensible à la manière dont l'Académie a bien voulu recevoir les pièces… »
Résumé :
Revient sur ses calculs précédents, log. et exemples de courbes. Pression de l'atmosphère (Daniel Bernoulli). Calculs nécessaires à la théorie de la Lune. Erreur de l’abbé de Gua sur le rebroussement de seconde espèce, évoquée dans son mém. envoyé le 6 décembre 1746.
Incipit :
« Il est bien vrai que l'exemple de la courbe y=?x+?x?(x+a)... »
Résumé :
Rép. à la l. du 24 mars 1747. Log. hyperboliques, log. de négatifs, racines de l'unité. Jugement d'Euler sur le mém. de D'Al. sur la Lune et l’établissement de tables.
Incipit :
« J'ai lu avec autant de fruit que de reconnaissance la lettre que vous m'avez fait l'honneur… »
Résumé :
Rép. à la l. du 15 avril 1747. Commente les objections d’Euler sur les log. de négatifs qui l’ont ébranlé. Discussion sur fonction et série. Annonce un mém. sur l'application de sa théorie de la Lune [voir O.C. D’Al, I/6, « Introduction »].
Incipit :
« Je profite du départ de M. Delisle pour vous répondre à votre dernière lettre et… »
Résumé :
Recommande le fils de Grischow. Controverse sur log. de négatifs et imaginaires : Euler pense avoir raison et répond à ses exemples, renvoie à son mém. [Euler, O.O, I, 19 et 17].
Incipit :
« M. Grischow m'a remis la lettre que vous m'avez fait l'honneur de m'écrire... »
Résumé :
Rép. à la l. du 19 août 1747. Grischow a vu Le Monnier. D'Al. pense aussi que la controverse sur les log. sera bientôt terminée. Indétermination de la valeur du log.
Incipit :
« Je suis également sensible aux politesses et à la confiance dont vous m'honorez, … »
Résumé :
Lettre de change, griefs entre les libraires et l'abbé de Gua [à propos de l'Enc.]. Formey sera payé par l’abbé de Gua. L. que Briasson envoie en même temps. Il remercie, avec Diderot, Formey pour sa participation.
Incipit :
« Ayant appris de M. de Maupertuis, que vous voulez… »
Résumé :
A eu des nouvelles par Maupertuis de la santé de D’Al. altérée par les mathématiques. Il propose un développement en série en rép. aux doutes de D’Al. sur les log. imaginaires. Grischow.
Incipit :
« Je suis très sensible à l'intérêt que vous voulez bien prendre à ma santé, elle est à présent… »
Résumé :
Sa santé va mieux. Lui soumet une nouvelle interprétation de e1/2. Il propose des hypothèses physiques sur la constitution interne de la Lune expliquant la différence entre le mouvement observé des apsides de la Lune et celui obtenu par la théorie [voir O.C. D’Al, I/6]. A lu les Opuscula varia d’Euler. Son Traité des fluides.
Incipit :
« Je suis bien ravi que le moyen dont vous vous êtes servi a eu un si bon succès pour rétablir votre santé, … »
Résumé :
Forme de la loi d'attraction, il propose son hypothèse. Rép. à l'objection de D'Al. sur la représentation de ex. Tables de la Lune. Lui enverra son « Analyse des infinis » et ses Opuscula. Relation liant les sommes de diviseurs de nombres.
Incipit :
« Je suis fort sensible à l'intérêt que vous voulez bien prendre à ma santé ; elle est très bonne… »
Résumé :
Il va envoyer des mém. à Berlin. Maupertuis lui donnera son éloge de [Jean I] Bernoulli [Mercure, mars 1748]. Apsides de la Lune, D'Al. résume son travail, ses hypothèses et ses doutes [voir O.C. D'Al., I/6]. Suite de la discussion sur les log.
Incipit :
« Les méditations les plus profondes, mon cher monsieur, sont agréablement troublées… »
Résumé :
Théorie de la Lune et attraction, le « coup de pied de l’âne » à Newton [voir O.C. D'Al., I/6]. Histoire des Sarrasins, Histoire de Jovien (La Bléterie). Comédie La Péruvienne [de Boissy]. Enc.
Incipit :
« Il y a bien longtemps que je n'ai reçu de vos nouvelles, et de mon côté j'ai eu tant de… »
Résumé :
Prix de l’Acad. [sc., sur les inégalités du mouvement de Saturne] remporté par Euler. Développement en série trigonométrique de l'attraction, apsides de la Lune. Mém. de calcul intégral [voir O.C. D'Al., I/4a], a écrit à Maupertuis à ce sujet.
Incipit :
« Je suis bien sensible, mon cher monsieur, à toutes les amitiés que vous me faites, … »
Résumé :
Théorie de la Lune, résultats d’Euler et Tables de Newton, influence de la force magnétique. Représentation de la Sémiramis de Volt. Panégyrique de Louis XV. Histoire de Jovien de La Bléterie, a imité Simonide. Un bon philosophe devrait faire la vie de Mahomet.
Incipit :
« J'ai reçu avec beaucoup de reconnaissance le beau présent que vous m'aviez destiné de vos opuscules… »
Résumé :
Il commente leurs travaux respectifs sur la résistance de l’éther puis l'Introduction à l'analyse des infinis reçue il y a quelques jours : les facteurs binômes [théorème fondamental de l'algèbre], les points de rebroussement, les log. des quantités négatives. Tables et Système de Newton. A refait ses calculs. Va travailler sur la précession. Harper.
Incipit :
« Je profite du départ de M. de Maupertuis pour répondre aux deux lettres du 17 juin et du 7 sept[embre]… »
Résumé :
Son prix [voir l. du 17 juin]. Eclipse de Soleil et parallaxe de la Lune. Apprécie son traitement du mouvement dans un milieu résistant. Demande à D'Al. son avis sur sa théorie de la lumière mais ne répond pas aux log. imaginaires. Se justifie d’erreurs et de corrections [sur les points de rebroussement] pouvant induire une querelle de priorité : faute de l’éditeur, Bousquet.
Incipit :
« M. de Maupertuis qui est arrivé ici en très bonne santé, m'a remis votre lettre du 28 septembre… »
Résumé :
Maupertuis. Théorie de Saturne d'Euler. Théorie de la Lune, masse de la Lune. Résistance des fluides. Objections sur les log. imaginaires. L'erreur de Bousquet, points de rebroussement.
Incipit :
« Il y a déjà quelque temps que j'ai reçu la lettre que vous m'avez fait l'honneur… »
Résumé :
Arrivée de Maupertuis en bonne santé. Mémoire de Justi sur les monades injustement couronné. A fini sa partie de l’Enc., s'est servi des mém. de Formey. Diderot occupé par les arts et les planches. Lui rendra honneur et papiers. Demande l'impression de ses deux mém. sur les cordes vibrantes.
Incipit :
« Vous aurez beau, mon cher monsieur, me donner les meilleures raisons du monde de m'avoir… »
Résumé :
Cramer lui manque. A travaillé sur la Lune, comparaison avec les tables, Newton a raison à ce sujet, ne se prononce pas sur l'apogée, accord avec les observations. Précession des équinoxes, le système de Newton ne suffit pas, a composé un mém. qui sera publié en 1749. Points de rebroussement, Introductio d'Euler. Critique théâtrale de Catilina, Crébillon et Volt. Esprit des lois de Montesquieu.
Incipit :
« J’ai tant de plaisir, mon cher monsieur, à causer avec vous, que quelque occupé que je… »
Résumé :
Le peu de succès de la représentation de Catilina de Crébillon qu'il a vue le 20, contient des chapitres de Tacite mis en vers, éloges trop vite donnés. N’a pas encore vu L’Esprit des lois. Bradley et le mouvement de précession. Attend un mém. de Clairaut sur la Lune. Points de rebroussement de seconde espèce, mém. d' Euler. Va à la campagne.
Incipit :
« J'espère que vous aurez bien reçu ma dernière lettre, dont M. de Maupertuis a eu… »
Résumé :
L. précédente d’Euler remise par Maupertuis, celle-ci par Battier, mathématicien et cousin d’Euler qu’il recommande. Lui propose un contre-exemple à une formulation intervenant dans la démonstration de D’Al. du théorème fondamental de l’algèbre (y=xn) [voir O.C. D'Al., I/4a].
Incipit :
« Vous m'avez écrit, mon cher monsieur, sur la tragédie de Catilina, une lettre… »
Résumé :
Critique sévère de Catilina de Crébillon, personnages de Tulie, Cicéron, Caton. A lu sa l. [inconnue] en public. Pièce de La Chaussée. Ses calculs de la précession pas totalement en accord avec le newtonianisme, il attend pour publier. Dernier mém. de Bradley sur la nutation. Points de rebroussement de seconde espèce : Euler s’était rétracté après la lecture des travaux de D’Al. Maupertuis lui apprend qu’Euler vient de lire un nouveau mém. contre de Gua. N'a pas encore eu l’occasion de lire l'Esprit des lois (livre cher). Demande s’il en existe à Genève une éd. in-12° non censurée. Veut lire l'ouvrage de Cramer sur les courbes.
Incipit :
« Vous allez être bien surpris, mon cher monsieur, de la nouvelle que je vais vous apprendre… »
Résumé :
Précession des équinoxes sous presse, doit paraître fin juin, garder le secret (ne veut pas être devancé par les Anglais), résultats favorables à l'attraction. Bradley, Machin. Grâce à son principe de dynamique, il a levé un paralogisme qui lui faisait dire que l’attraction était en désaccord avec les phénomènes. Son introduction, masse de la Lune. Ses recherches sur le calcul intégral (HAB 1748, sous presse). Problème posé par Euler sur des courbes mécaniques qui n'ont pas d'approximation polynomiale en 0 [l. du 27 décembre 1748]. Aristomène [de Marmontel]. Disgrâce de Maurepas : fin des épîtres dédicatoires. Académiciens contents du [comte] d'Argenson.
Incipit :
« Je vous prie, monsieur et cher confrère, de parapher à votre aise et fort exactement tous les papiers que je vous envoie. »
Résumé :
Ces papiers contiennent des recherches sur le système du monde qu'il a faites il y a plus d'un an (demande d'apposer la date du 18 mai), mais rien sur ce que Clairaut et lui ont lu le 17 mai. D’Al. enverra chercher les papiers dans huit à dix jours. Lui demande de garder la l.
Incipit :
« Je viens, mon cher monsieur, de remettre à l'abbé de Condillac notre ami un exemplaire… »
Résumé :
Lui envoie la Précession des équinoxes par Condillac et Champeaux. Justifie sa prise de position dans la querelle Clairaut-Buffon sur la forme de la loi d'attraction, à un terme ou plus.
Incipit :
« M. Grischow a bien voulu se charger de vous remettre de ma part un exemplaire… »
Résumé :
Lui envoie la Précession des équinoxes. Il n’était pas d'accord avec Euler et Clairaut pour changer la forme de la loi d'attraction. Pense le système de Newton vrai. Courbes géométriques et y=xn.
Incipit :
« Je suis très sensible à votre souvenir et aux soins que vous avez bien voulu prendre… »
Résumé :
Réception des Mém. [de l'Acad. de Berlin]. Avantages du philosophe sur l'homme du peuple quant aux notions communes. Impossible question de morale proposée pour le prix de 1751 (liberté et volonté divine) : il faut rédiger un nouveau programme. Cette l. peut être lue à l’Acad. [de Berlin]. Maupertuis. Détention de Diderot ; Enc. suspendue. D'Al. travaillera avec Diderot dès sa libération au prospectus qui sera bientôt sous presse.
Incipit :
« Je n'aurais pas été si longtemps sans vous répondre, mon cher monsieur, si je n'avais été distrait… »
Résumé :
Emprisonnement de Diderot suite à sa Lettre sur les aveugles. D'Al. n'a pu travailler. Ce que Cramer a dit de sa [Précession des équinoxes] : les fig., l'ordre et la méthode peuvent être améliorés. Prendre date devant le public. « La probabilité au secours de la certitude » : cette formule lui donne des idées métaphysiques qu’il développera. Son introduction et son épître, traiter Newton comme il convient, Descartes et les cartésiens. Esprit de système. Buffon, la formation de la Terre et les calculs. Le manque de rigueur de l'Esprit des lois. Programme de Berlin pour 1751. Rép. à sa l. du 20 juillet : Clairaut (question de priorité), loi d'attraction, problème du paramètre.
Incipit :
« Je suis très reconnaissant des soins que vous avez bien voulu vous donner pour m'expliquer… »
Résumé :
Programme du prix [de l'Acad. de Berlin], inutile débat sur la providence et l'optimisme. Demande des nouvelles de l'impression de trois de ses mém. [HAB 1747]. Inutile d’imprimer les mém. sur la Lune et sur d’autres points du système du monde, car D’Al. les imprimera dans un ouvrage séparé.
Incipit :
« Je crois avoir oublié, monsieur et cher confrère, de corriger dans le manuscrit de mon rapport une phrase… »
Résumé :
Corrections à apporter au ms. d’un rapport sur la musique qu’il a fait à l'Acad. sc. [rapport lu le mercredi 10 décembre 1749 sur un mém. de Rameau].
Incipit :
« Il me semble, mon cher monsieur, qu’il y a un siècle que je ne vous ai écrit. Ce n’est pas que je n’aie souvent pensé à vous… »
Résumé :
A calculé « de nouveau et plus exactement » l’orbite de la Lune, « Newton en sortira à son honneur ». Diderot sorti de Vincennes depuis deux mois, le Prospectus de l’Enc. va sortir, croit qu’il en écrira le [Discours préliminaire]. Prix de morale de l’Acad. de Berlin sur la providence. Sujet d’un sermon mais non d’une dissertation. Ouvrages de Rameau et Maupertuis.
Incipit :
« Est-il vrai, mon cher monsieur, que le temps vous a paru long depuis que vous ne m'avez donné de vos nouvelles ? »
Résumé :
Théorie de la Lune, Newton à l'honneur. Diderot, l'Enc., Lettre sur les aveugles. Mme Geoffrin. Sujet de prix de l’Acad. de Berlin. Ouvrages nouveaux : Origine de l'univers, Essai de philosophie morale [Maupertuis]. Le système musical de Rameau, celui de Smith.
Incipit :
« Vos lettres, mon cher monsieur, seraient bien capables de me distraire de tous mes petits chagrins… »
Résumé :
L’Essai de philosophie morale de Maupertuis n’a pas de succès. Mém. de l'Acad. de Berlin (t. III), errata. Enverra désormais ses mém. à Berlin. Sa pension de 500 lt. Prix de l'Acad. de Saint-Pétersbourg sur la Lune, son propre travail, supériorité de sa méthode, va achever un ouvrage. Lettre sur les aveugles. Système de Rameau et ouvrage de Smith qu’il n’a pas encore lu. Tragédie d'Oreste, opéra de Zoroastre. Réponse de Montesquieu à la Gazette ecclésiastique. Traduction d'un roman anglais.
Incipit :
« La lettre que vous m'avez fait l'honneur de m'écrire du 3 janvier dernier m'a fait d’autant plus de plaisir, … »
Résumé :
Par d’autres sources, D’Al. a appris qu’Euler n'était pas satisfait de sa Précession ; il répond à ses critiques. Tous les mouvements de la Lune s'accordent avec la théorie de Newton. Ne sait s'il concourra pour le prix de l’Acad. de Saint-Pétersbourg. Tables de Halley [O.C. D’Al., I/9].
Incipit :
« J'ai été très flatté de la lettre que vous m'avez fait… »
Résumé :
Il prend acte qu’Euler approuve son ouvrage sur la précession et cherchera à simplifier sa méthode si possible. Continue son travail sur la Lune, trouve un mouvement de l’apogée conforme aux observations, comme Clairaut. Ce qu’il a appris à Clairaut et ce que ce dernier lui a appris.
Incipit :
« Je serais fort flatté si mon dernier ouvrage avait votre approbation : ce que j'ai dit sur… »
Résumé :
« Force ». Flatté que son dernier ouvrage ait l’approbation de D’Al. S’est rencontré avec le Traité des systèmes de Condillac. Les Caractères de Mme de Puisieux où il est maltraité. Mauvaises opinions sur Clairaut. N’a pas parlé à Euler des travaux de D’Al. sur la Lune.
Incipit :
« J’etois bien eloigné, mon cher monsieur, d’etre faché contre vous
de ce que vous ne m’aviés point cité. »
Résumé :
Commente la dispute avec De Gua et Euler autour de la question des points de rebroussement de seconde espèce. D’Al. continue ses remarques sur le Traité sur les courbes de Cramer [ce dernier lui avait demandé son sentiment sur l'ouvrage envoyé début août 1750, dans la lettre 50.10, D’Alembert avait fait une première réponse, perdue].
Incipit :
« Vous laisseriez mourir vos amis sans demander de leurs nouvelles mon cher monsieur… »
Résumé :
Les raisons de son silence de six mois. Vacance de la place d’académicien étranger. A passé avec plaisir de professeur de mathématiques au poste de philosophie de Calandrini. A dû apprendre des discours algébriques. S’est fait mal en volant au secours d’une dame. Son Traité sur les courbes sort de presse, Mairan lui en donnera un exemplaire. Demande l’indulgence de D’Al.
Incipit :
« Je suis extrêmement charmé, mon cher monsieur,… »
Résumé :
Il le remercie de ses remarques [sur son Traité] et y répond : notion de l’infini, série réelle et convergente, divergence. Points de serpentement différents des points multiples, différence dans le calcul et pas dans la figure. Définition de la courbure. Termes réguliers et irréguliers. Les erreurs de l’abbé de Gua. Lui souhaite bon séjour à [Segrez].
Incipit :
« …indiquer les occasions. Encore un petit mot… »
Résumé :
Le félicite du plaisir procuré par ses ouvrages. Théorie de la Lune et longitudes, Clairaut y travaille aussi. Mém. sur la résistance des fluides refusé par l’Acad. de Berlin, ne peut croire Euler coupable. Attend son Traité de l’harmonie. Le rapport de D’Al. a rendu l’ouvrage de Rameau intelligible. D’Al. doit lire l’ouvrage anglais de Smith.
Incipit :
« Je suis bien aise, mon cher monsieur, de vous voir dans les principes où j'ai toujours été. »
Résumé :
Sur les infinis de différents ordres. Calcul différentiel comme expression algébrique de la limite d’un rapport. Série convergente et représentation ; a eu tort de prendre les points singuliers pour des conjugués. Points de serpentement. A beaucoup travaillé : calculs sur la Lune achevés, paraîtront avant la pièce couronnée par l’Acad. de Saint-Pétersbourg ; son ouvrage sur la musique et celui sur la résistance des fluides sont aussi en état de paraître [paraîtront en1752].
Incipit :
« Je suis malheureusement engagé aujourd’hui, monsieur, pour aller dîner à la campagne… »
Résumé :
Ira dîner chez La Popelinière. Lui demande un avis sur ses [Elémens de musique] qu’il a finis la veille et en donne le plan. Les calculs sont en note dans la théorie de l’harmonie, les règles dans la seconde partie.
Incipit :
« J'ai crû devoir attendre que vous fussiez sûrement de retour à Paris pour vous répondre… »
Résumé :
Maladie de son frère. L’infini dans les démonstrations. La définition de D’Al. du calcul différentiel. L’Anglais Parman et son maximominus. Demande des nouvelles de l’Enc. L’infini actuel. Séries divergentes.
Incipit :
« J'ai pris la liberté d'envoyer par un libraire d'ici à M. Briasson quelques exemplaires… »
Résumé :
A envoyé par Briasson sa Scientia Navalis ; comparaison avec Bouguer. Il espère voir bientôt la pièce sur la Lune que D'Al. a envoyée à Saint-Pétersbourg. Problème hydraulique à résoudre sur une idée de Segner.
Incipit :
« Je ne manquerai pas d'aller ce soir à l'hôtel du sentiment ; cela me fera dîner chez moi. »
Résumé :
Fera semblant d’apprendre la perte du Doyen. Le peu de succès de leur rép. à Berthier [2 février 1751], n’ont pu faire aussi bien que Montesquieu contre la Gazette ecclésiastique. Il faut terminer la dispute avec les journalistes.
Incipit :
« Je vous remercie d'avance de votre ouvrage Scientia Navalis que vous me destinez. »
Résumé :
Théorie de la Lune achevée il y a plus de 3 mois. Refuse de lui dire s’il concourt au prix de l’Acad. de Saint-Pétersbourg. Le problème d'hydrodynamique d’Euler sera résolu par sa Résistance des fluides.
Incipit :
« J'ai été surchargé, mon cher monsieur, depuis un mois, d'occupations de différentes espèces… »
Résumé :
Rép. à la l. du 20 novembre 1750. A reçu sa harangue inaugurale. A ajouté son Traité sur les courbes à l’art. « Courbe » de l'Enc. De Gua mécontent. Demande à Cramer son avis sur le Prospectus. Eloge de l'abbé Terrasson dans le Mercure de janvier. Enc. sous presse, il faut engager ses amis riches à souscrire pour lire Dumarsais et Daubenton ; Il est en accord avec Cramer sur tous les points mathématiques. Les questions sur l’espace infini et la vitesse en un point se résolvent en termes de rapports : idée donnée dans le Traité de dynamique.
Incipit :
« En vous remerciant, madame, de vos présents. Le mémoire de l'ordre de Malte est lu, examiné, approuvé, etc. »
Résumé :
A lu et fait ses remarques sur le mém. de l'ordre de Malte. Il va sortir avec les libraires de l’Enc. pour protester auprès de Malesherbes contre le Journal de Trévoux. Eloge de Terrasson [janvier 1751] exalté par les gens du monde, méprisé par les gens de lettres.
Incipit :
« Je suis bien flatté, mon cher monsieur, du suffrage que vous accordez à l'éloge de l'abbé Terrasson. »
Résumé :
Succès de l’Eloge de Terrasson ; ne fera pas celui de d’Aguesseau. Travaille au Disc. prélim. de l’Enc. Diderot a répondu à Berthier par deux lettres et l’art. « Art ». L’art. « Abeille » pour le Mercure d'avril. Achat de livres pour Cramer. Ne pas s’occuper de l’abbé de Gua. D’Al. se chargera des souscriptions de Cramer. Sa définition de la vitesse. L’état des yeux de Condillac.
Incipit :
« J'ai fait, mon cher monsieur, toutes vos commissions j'ai reçu les 500 lt et pris les 6 souscriptions... »
Résumé :
Commissions de livres, achat de l’ouvrage de Macquer. Transpositions à faire dans l’arbre du Prospectus de l’Enc. Va lui envoyer les épreuves de son Disc. prélim. Voudrait lui envoyer la rép. de Diderot à Berthier et l’art. « Art ». L’art. « Abeille » de Daubenton dans le Mercure. Les yeux de Condillac vont mieux.
Incipit :
« Vous avez bien raison, mon cher monsieur, c'est l'accablement de mes occupations… »
Résumé :
Le premier vol. de l'Enc. paraîtra le 28 juin. Lui demande son avis sur le Disc. prélim. qu’il n’a pu lui soumettre. A fait un art. « Antipodes » qui ne plaît pas aux jésuites non plus que les art. « Chinois », « Confucius », etc. Achat et envoi de livres. Va se remettre à la géométrie. A trois ouvrages à peu près finis qu’il compte publier d’ici Pâques.
Incipit :
« J'ai été, madame, dès lundi, prendre une souscription pour vous. Vous aurez votre volume… »
Résumé :
A pris pour elle une souscription [à l'Enc.]. Aura son volume le lundi suivant. Le [Disc. prélim.] réussit. Les jésuites changent de ton ; il a six ou sept cents articles à leur service. Lui donne copie de l'épître dédicatoire au [comte d’Argenson].
Incipit :
« Je vous renvoie, monsieur, la lettre C que je n'ai pu relire plus tôt, ayant toujours été malade. »
Résumé :
A repris certains des morceaux (lettre C, Enc.) que D’Al. éditeur avait supprimés. Le remercie du Disc. prélim., a été éclairé par la chaîne encyclopédique ; apprécie son idée sur l’imitation musicale. Cite La Mothe. Apprécie ses louanges.
Incipit :
« Toutes vos commissions sont faites, mon cher monsieur, j'ai touché les 100 lt de la lettre de change… »
Résumé :
Commissions, livres envoyés par Briasson. A demandé à D’Argenville s’il y avait d’autres envois à lui faire. Détail des frais. Demande son avis sur le Disc. prélim. Le succès dépasse ses espérances, le volume [I de l’Enc.] s’améliorera au fil des éditions.
Incipit :
« Je suis plus sensible, monsieur, que je ne puis vous le dire, aux éloges dont vous voulez bien honorer mon ouvrage. »
Résumé :
Le remercie des éloges sur son Disc. prélim., dont il précisera le contenu dans les articles de l’Enc. à venir. Diderot et D’Al. n'oublieront jamais ce qu'ils lui doivent.
Incipit :
« Des occupations sans nombre m'ont empêché de répondre plus tôt à la dernière lettre… »
Résumé :
Accuse d’injustice les commissaires du prix de 1750 de l’Acad. de Berlin [Résistance des fluides], Grischow, mais aussi [Euler]. Mém. de Justi sur les monades couronné par cabale. Il retire donc sa pièce du concours [sur la Lune]. Il a fini sa théorie de la Lune et la fera publier.
Incipit :
« Je suis bien charmé, mon cher monsieur, que les volumes de l'Encyclopédie soient arrivés en bon état. »
Résumé :
Demande l’avis de Saladin sur l’Enc. Le [Disc. prélim.] l’avait épuisé. Après la rép. à Berthier, l’art. « Aristotélisme » a tourné en ridicule les jésuites, autres art. en prévision. Ne peut être accusé de jansénisme. Est au calme pour terminer ses ouvrages pour l’hiver : Résistance des fluides, Elémens de musique suivant les principes de Rameau, Système du monde, contenant les tables de la Lune achevées. Il ignore si Clairaut ira en Angleterre, croit que Le Monnier ira à Berlin.
Incipit :
« Je crains, monsieur, que vous n'attendiez après l'article Boussole car vous y serez bientôt. »
Résumé :
D’Al. en fureur : La Condamine, réviseur de l’art. « Boussole », l’a envoyé par étourderie à Saint-Germain au lieu de le lui renvoyer. Faut-il suspendre l’impression et donner un répit à Diderot, laisser six colonnes, ou renvoyer à l’art. « Compas de mer » ?
Résumé :
Il est allé voir une pièce médiocre, Arlequin et Scapin, voleurs par amour [jouée une fois, le 26 novembre 1751] qui l’a fait rire. N’ira pas dîner chez Buffon car il souffre d’un dérangement, mais ira lui faire sa cour le jour même.
Incipit :
« J'envoyai au mois de décembre 1749 à l'Académie une pièce latine pour le prix sur la résistance des fluides,… »
Résumé :
Demande qu'on retire sa pièce latine (devise Incipiam) sur la résistance des fluides, puisque le prix est remis et que sa pièce sera publiée avant la fin décembre. Il en enverra plusieurs exemplaires à l’Acad. de Berlin.
Incipit :
« Mon estomac va assez bien, madame, il y a cependant toujours une velléité de colique… »
Résumé :
Compte aller voir la tragédie Varon [jouée un mois à partir du 20 décembre 1751] grâce à Bailleul. Lui demande ce qu’elle va faire chez Coypel et la prie de faire la cour pour lui à Mme Geoffrin.
Incipit :
« Sans les occupations qui m'accablent, mon cher monsieur, je vous aurais écrit il y a plus d’un mois… »
Résumé :
Santé de Cramer. Le vol. II de l’Enc. paraîtra le 15 janvier. Petit retard dû à l’indisposition de Diderot. Le Disc. prélim. n’étant pas imprimé à part par les libraires, Saladin devra acheter l’ouvrage. Est redevable de 169 lt. à Cramer. La Résistance des fluides va paraître. A lu à l’Acad. un extrait de sa préface. Les Elémens de musique paraîtront dans six semaines. Voudrait que Cramer succède à Folkes [comme associé étranger], mais tout se fait par cabale à l’Acad. sc.
Incipit :
« Vos perdrix, madame, vos bécasses et votre lettre meilleure que bécasses et perdrix m'ont trouvé couché, et qui pis est dormant… »
Résumé :
Est allé au Pavillon : il a dit avoir été malade et n’a pas eu de reproches. La thèse de l'abbé de Prades condamnée par Mme Lémery, Mlle Lémery l’a raccompagné. Condillac, Mlle Ferrand et Helvétius. Mourir suivant Boindin ou suivant La Mettrie. Il a quatre épreuves à corriger, un avertissement à achever, l’errata du second vol. [Enc.] à composer, Bache, Delamart, Brulé, Manvieux, Bailleul. La situation de Rousseau l’afflige.
Incipit :
« Vos trois bêtes seront mangées, Madame, ce soir & demain. Pourquoy les trois quarts de nos beaux esprits ne leur ressemblent-ils pas ? »
Résumé :
Il mangera ses trois perdrix. Buffon n'a pas demandé le secret, Helvetius niera les propos qu'il a tenu : sa querelle avec lui. Ira voir Rousseau demain.
Incipit :
« J'ai reçu, mon cher ami, votre dernière lettre sans date et quelques jours auparavant M. Formey… »
Résumé :
Faisant référence à la l. à Formey du 12 décembre 1751, il l’assure que sa pièce sera retirée. Discours préliminaire de l'Enc. Le remercie. Fait une nouvelle éd. de ses [Œuvres, 1752] à Dresde. Cosmologie. A écrit à La Condamine à propos de Kœnig, de la fausse lettre de Leibniz sur le principe [de moindre action]. La Mettrie et Boindin.
Incipit :
« Je vous dois sans doute des excuses d'oser vous dédier cet ouvrage sans vous en avoir… »
Résumé :
L. d'accompagnement de l’épître dédicatoire [A51.03] de la Résistance des fluides [donné à l’Acad. sc. le 19 janvier]. Lui doit des excuses pour lui dédier l’ouvrage sans lui en avoir demandé la permission, mais ne pouvait autrement lui rendre hommage.
Incipit :
« Il faudra donc, madame, se passer de perdrix aujourd’hui, mais non de vous voir et de vous entendre… »
Résumé :
Thèse de l’abbé de Prades ; guérisons, miracles et prophéties. Le syndic Digaultray, que Mme Du Deffand appelle « Dicotrets », a pris la défense de Prades. Position des jésuites et des cordeliers. Lui envoie son épître à d'Argenson (que celui-ci ignorait), ainsi que sa l. d’accompagnement [52.02], celle-là uniquement pour elle et son oncle [Bailli de Froullay].
Incipit :
« Je suis très en peine de la santé de M. de Maupertuis. J'en ai reçu, il y a quelques jours… »
Résumé :
Il le supplie de lui donner des nouvelles de Maupertuis. Il se plaint de la façon dont il a été traité pour le prix sur les fluides [de 1750, reporté en 1752], Euler a remporté le prix de Paris grâce à lui. Ne veut continuer l’Enc. que si le J. sav. lui fait réparation, si le journaliste présente des excuses, si le conseil du Roi réhabilite l’Enc., si les censeurs sont éclairés, si le sensualisme est accepté, s’il n’y a pas de carton pour le Disc. prélim. qu’il aurait droit d’imprimer à part, si les jésuites sont réduits au silence.
Incipit :
« … l'affaire de l'Encyclopédie est arrangée. J'ai consenti, après avoir résisté… »
Résumé :
A résisté pendant six mois avant de donner la partie mathématique de l’Enc., sous condition de ne pas se mêler du reste, d’obtenir réparation du J. sav., d’avoir liberté d’expression ou au moins un censeur choisi. Les libraires perfectionnent l’ouvrage.
Incipit :
« J’ai reçu, il y a environ 15 jours, mon cher ami, par la voie de Strasbourg, un paquet… »
Résumé :
A reçu huit exemplaires de son ouvrage [Œuvres de Maupertuis] imprimé à Dresde, en a pris un pour lui et un autre pour La Condamine, lui demande ce qu’il doit faire des autres. A reçu une l. de lui la veille. Ses mém. et différends avec Euler : points de rebroussement et racines imaginaires. Euler lui doit le prix double de 1752. Lui laisse le choix d’imprimer son mém. sur les log. de nombres négatifs, modifier éventuellement son Addition au mémoire sur les cordes vibrantes. Connaît par La Condamine le jugement de l’Acad. de Berlin sur le procès de Maupertuis avec Kœnig, « fripon maladroit ». En fera mention à l’art. « Cosmologie » de l’Enc., que Diderot doit adoucir pour la Sorbonne. L’a donné à l’abbé Raynal pour parution dans le Mercure d’août. A repris l’Enc. après s’être fait prier pour être plus libre. Ses art. non scientifiques ne paraîtront pas sous son nom. Le vol. III de l’Enc. Haller. Leibniz. Il écrira un discours postliminaire à l’Enc. Lui demande ses lettres philosophiques [Lettres de M. de Maupertuis] où il espère trouver du mal de la Sorbonne, des jésuites, etc.
Incipit :
« J'ai appris, monsieur, tout ce que vous avez bien voulu faire pour l'homme de mérite… »
Résumé :
Interventions en faveur de [l'abbé de Prades] qui est à Potsdam. La tempête essuyée par l'Enc., Diderot et lui le remercient pour ses éloges dans Le Siècle de Louis XIV. A refusé pendant six mois de continuer. Le Duc de Foix. Rome sauvée. Admirateur zélé.
Incipit :
« Le roi recherchant, monsieur, avec empressement, les personnes qui ont des talents supérieurs… »
Résumé :
Fréd. II lui offre la présidence de l'Acad. de Berlin en remplacement de Maupertuis, fort malade : douze mille livres de pension, logement et table au château, attribution des pensions. L’abbé de Prades lui écrira.
Incipit :
« On ne peut être, monsieur, plus sensible que je ne le suis, aux bontés dont le roi m'honore… »
Résumé :
Décline l’invitation de venir présider l'Acad. sc. de Berlin : son admiration pour Fréd. II ; sa confiance en d'Argens ; sa gratitude pour l'accueil fait à l'abbé de Prades ; médiocrité de sa fortune (l700 livres de rente) ; son amour de la tranquillité ; sa faible santé incompatible avec le climat de Berlin ; son engagement avec Diderot dans l'Enc. ; ses raisons de ne pas devenir « le chef d'un corps » ; ses égards pour Maupertuis. Pense que Fréd. II le comprendra. Promet le secret.
Incipit :
« J'ai montré, monsieur, la lettre que vous m'avez fait l'honneur de m'écrire, au roi… »
Résumé :
Réfutation des motifs de refus donnés par D'Al. : Maupertuis, très malade, serait « charmé » d'avoir D'Al. pour successeur ; alliance franco-prussienne ; tranquillité et avantages assurés auprès d'un roi philosophe ; Berlin et la Bretagne ont le même climat. D'Al. pourrait écrire ses articles de l'Enc. et en laisser la direction à Diderot qui le rejoindra.
Incipit :
« Voilà, madame, l'économie de la vie humaine, dont le fond est très commun… »
Résumé :
Lui renvoie l’Economie de la vie humaine [1751] qui lui déplait et y joint la liste des prédicateurs. Lui dit qu'elle tend à la béatification et devrait avoir cela avec Moncrif sous son coussin. Possédé du démon de la composition, il laisse ses amis aller « à 12 lieues d’ici à la chasse de la réputation ».
Incipit :
« Voilà encore, madame, de fort vilain papier, mais il faudra que vous vous en contentiez pour aujourd’hui. »
Résumé :
Lui promet le secret sur la réunion d’hier. Lui envoie ses vers pour le maréchal [de Saxe], le prétendant [Charles Edouard Stuart] M. de Boufflers : toute sa poétique, douze vers, veut lui envoyer sa brochure pour satisfaire Helvétius.
Incipit :
« Je viens de lire, monsieur, dans votre Journal de Juillet 1752, les réflexions de M. de Béthizy sur mes Elémens… »
Résumé :
Critique de l'art. de Béthisy. Les deux livres des Elémens, ouvrage composé quinze mois avant sa parution, soumis à Rameau. Défense de ce qu'il a fait point par point. Renvoie aux art. « Affectation » et « Cadence », de l'Enc.
Incipit :
« Voilà, madame, la lettre de Voltaire. Vous pouvez même si vous voulez, la garder mais... »
Résumé :
Ne pas montrer la l. de Volt. Le « beau chien de temps ». Se porte à merveille. Serait tenté de ne plus faire que des sermons pour lui plaire. Ecriture et papier exécrables. Il l’aime et l’adore en tous lieux. Veut-elle quelque chose de Bailleul ? Ne peut dîner chez elle : il doit être absolument à l'Acad. [sc.] samedi.
Incipit :
« Si j'ai tardé, monsieur, à répondre à votre seconde lettre, ce n'est point par une négligence… »
Résumé :
Rép. (tardive) à la l. du 20 octobre. Ses nouvelles réflexions et son persistant refus de se rendre à Berlin ; ne peut renoncer à sa patrie ni à ses amis. Maupertuis va mieux. L’assure que Berlin serait son asile s'il devait s'exiler. Protestations de sincérité et d'amitié.
Incipit :
« Je serais bien fâché, madame, que vous crussiez m'avoir perdu, mais malgré toute l'envie que j’ai de vous écrire souvent… »
Résumé :
Son Système du monde achevé. Ses articles math. de l'Enc. Sa rép. au détracteur de ses Elémens de musique est sous presse. Ses deux vol. de Mélanges sont prêts à paraître, en garder le secret. Chamrond. Querelle de Maupertuis et de Kœnig. Son refus réitéré d'accepter la présidence de l'Acad. de Berlin. Hostilité du ministère à son égard. Mène une vie retirée, ne voit que son abbé [Canaye] à l'Opéra. L'Apologie de l'abbé de Prades répond fort bien à l'évêque d'Auxerre. A renforcé son éloge de Montesquieu. A lu l'Apologie de Bolingbroke de Volt. Mme Denis retire sa comédie. Sottises des Chaulnes et de Duclos. Son admiration des « intermèdes italiens ».
Incipit :
« …ah ! mon cher Rousseau, notre ami diogène va donc devenir aristippe… »
Résumé :
J.-J. Rousseau. La traite d’ingrate, aimerait avoir une castille avec elle. Lui renvoie « sa Christine » [« Réflexions et anecdotes sur Christine, reine de Suède », Mélanges, II] pour rendre à « la grosse cousine »
Incipit :
« Voilà, madame, un bien gros paquet qui ne vous dédommagera guère de ce qu'il vous coûtera de port. »
Résumé :
Lui communique sous le secret ses l. avec d’Argens à propos de la proposition de Fréd. II, a refusé car préfère mourir pauvre et estimé. A peint les ridicules des mécènes français dans ses [Mélanges] à paraître mi-janvier [1753]. Chamrond, Mâcon, Paris. Il est impossible d’ajouter le président [Hénault] dans le Discours préliminaire où ne sont loués que les grands génies de la nation. L'art. « Chronologie » de l'Enc. Hénault ne l'avait pas remercié de l'envoi de la Résistance des fluides. N'a pas participé à l'éloquente Apologie de l'abbé de Prades. Les Lettres de Bolingbroke. L’Apologie de Volt. que Julien enverra à Mme Du Deffand. Fadeur des vers de Bernis. Mme Du Deffand doit lire Rollin en ménageant ses yeux. Affaire de la sœur Perpétue. Schisme des musiques française et italienne.
Incipit :
« Puisque vous m’assurez, mon cher Duché,… »
Résumé :
Présenter à Mme de Ronceray un exemplaire de son « avertissement » [t. III de l’Enc. ], car le « coin de la Reine » lui doit un hommage. « Nos frères les Quakers ». Craint comme le marquis de Mascarille le vol de son cœur et préfère ne pas la voir.
Résumé :
Viendra la voir ce soir et lui donnera ses deux épîtres. L’abbé de Canaye vient de rentrer du Maroc et d'Alger. Lui lira l’éloge de Canaye [épître à l’Essai sur les gens de lettres ] dont l’abbé a été content. Buffon. Montesquieu aura du mal à ne pas être condamné par la Sorbonne. Les éloges lus à l'Acad.
Résumé :
Lui envoie des exemplaires de ses [Mélanges], dont quatre pour Mme Du Deffand, un pour Morand, un pour La Chapelle. Déclaration d'amour dans laquelle interviennent Mme Dupré, Helvétius, Duclos, Saurin, Trudaine.
Incipit :
« Pardieu, vous m'écrivez sur de beau papier. Il n'y a que votre style au monde qui puisse faire passer du papier pareil. »
Résumé :
Va manger ses perdrix. Boze et La Chaussée crient contre lui. La cour est contente de son Essai sur les gens de lettres. Il est en grâce au Pavillon [chez Mme Lémery] où il va samedi. La chaleur d’Helvétius. L’opéra de Mondonville réussit contre les Bouffons. Diderot n’a pas la Prophétie [Le Petit prophète de Boehmischbroda].
Incipit :
« Eh bien, madame, puisque vous êtes si contente de mes lettres je vous permets de les garder… »
Résumé :
L'autorise à lire ses l. à Formont, seulement à lui. Le succès de ses [Mélanges 1753], en vente depuis huit jours. Brouille entre Fréd. II et Volt., qui a publié un pamphlet contre Maupertuis. Ni lui ni Diderot n’est auteur du [Petit prophète de Grimm]. Médiocre opéra de Mondonville [Titon et l’Aurore] qui réussit. A vu Pont-de-Veyle à l'Opéra et lui a parlé de la richesse de Mme Du Deffand qui l'a rendue malheureuse.
Incipit :
« … Et les prophéties ne m’ont point été envoyées ; car je ne les ai point reçues… »
Résumé :
En forme de pastiche : les prophéties [Le Petit prophète] ne lui ont pas été envoyées, mangera les deux perdrix, son Plutarque n’est pas revenu de chez le relieur.
Incipit :
« Je suis, madame, d'autant plus sensible à votre suffrage, qu'en vérité je désirais ardemment de l’obtenir. »
Résumé :
Sensible à l'approbation qu’elle donne à ses [Mélanges] ; les Bissy et les Brancas ; son Essai sur les gens de lettres ; sa traduction de Tacite. Demande l’avis de Formont. Add. à l'éloge de [Jean I] Bernoulli. A maintenant ses entrées à la Comédie Française grâce à Mlle Clairon. La Tour a fait son portrait. A reçu de ses nouvelles par Delacroix, rencontré à l'Opéra. Mort de la duchesse du Maine. Mémoires de Mme de Staal.
Incipit :
« J'attends, madame, avec beaucoup d'impatience les remarques que vous me promettez. »
Résumé :
« Prodigieux déchaînement » contre ses Mélanges. Jeliotte et Hénault à la tête d'une faction le dénigrant ; musique italienne. Critiques de feu M. de Forcalquier ; comte de Bissy s'est cru visé. Son marché avec les libraires ; n'a encore rien touché. Fera de la géométrie et lira Tacite. Volt. raccommodé avec Fréd. II et Maupertuis retombé.
Incipit :
« Je viens d'apprendre, madame, dans le même moment, votre maladie et votre convalescence. »
Résumé :
Nouvelles apprises par Delacroix. L'abbé de Canaye, épris des lettres de Mme Du Deffand, voudrait aller la voir. La remercie pour les remarques sur les Mélanges provenant « d'un homme d'esprit » ; attend le jugement de Formont ; propos ambigus du président [Hénault]. Sa très chère géométrie. Ses Mélanges lui ont rapporté déjà 500 lt et pourraient lui en valoir 2000.
Incipit :
« Si vous avez jamais entendu parler du greffier de Vaugirard, faites-m'en l'application. »
Résumé :
Gênée à l'idée que D'Al. communique ses l. Pense que Canaye, comme Diderot, ne lui fera qu'une seule visite. Avis de Formont sur l'Essai sur les gens de lettres. Désolée qu’il veuille rester enfermé dans la géométrie. Rentrera à Paris en juin, espérant y dîner souvent avec lui. Devient aveugle. Ira la semaine suivante à Lyon voir le cardinal [de Tencin]. Canaye et sa nièce lui évoquent Thérèse philosophe.
Incipit :
« Quoique je vous croie à Lyon, madame, je vous adresse cette lettre à Mâcon… »
Résumé :
Canaye enchanté des l. de Mme Du Deffand. Malgré son avis et celui de Formont, il persiste à faire de la géométrie, qui est « sa femme ». N'a touché encore que 500 lt de son ouvrage au lieu des 2000 qu'il espérait. Impatient du retour en juin de Mme Du Deffand à Paris. Canaye, sexagénaire, est « fou à lier ».
Incipit :
« C'était uniquement, monsieur, l'amour de la retraite, de la pauvreté et de la liberté, … »
Résumé :
La proposition de septembre 1752 de la part du roi. Se félicite depuis de ne pas être au milieu de la dispute Volt.-Maupertuis. Très peiné de cette affaire. Son Essai sur les gens de lettres. Volt. est à Leipzig.
Incipit :
« Vous savez mieux que moi, qu'un auteur est toujours assez sûr de trouver un libraire et des lecteurs, si… »
Résumé :
Sur la publication des livres de mathématique et la notoriété de l'auteur. Demande l’appui de D’Al. pour publier parmi les correspondants de l'Acad. des sc. Se propose de lui envoyer certains de ses mém. par l’intermédiaire de Mallet.
Incipit :
« Il m'a été impossible, madame, d'avoir l'honneur de vous voir à Paris, quelqu'envie que j’en eusse… »
Résumé :
Est parti mercredi pour Blancmesnil. La remercie d’avoir parlé à d’Arg[enson] mais ne veut pas être secrétaire de l'Acad. sc. : donne ses raisons, difficile de succéder à Fontenelle. Oublier cette idée de Saint-Mard. Veut s'en tenir à la géométrie et rester pauvre, comme le veulent Maur[epas] et Mme de T[encin]. Le président Hénault et l’art. « Chronologie ». Revient à Paris vers le 12.
Incipit :
« Je reçus hier, madame, en arrivant de la campagne, une lettre de l'abbé de Canaye, … »
Résumé :
L. de Canaye l’informant de la « tracasserie » que Saint-Mard lui a faite avec elle et de la l. qu’il lui a écrite. D’Al. confirme ne pas vouloir être secrétaire de l'Acad. sc., ne veut pas aller sur les brisées de Montigny. Le Disc. prélim. de l’Enc. et les deux éloges dans le Mercure ont été faits sans arrière-pensée : « prouver qu'on peut être géomètre et avoir le sens commun ». Lui demande de ne pas lui en vouloir, pardonne à Saint-Mard. Ne fait que passer à Paris. Canaye la prie de ne pas parler de sa l.
Incipit :
« J'avais appris, madame, par M. Duché une partie de votre conversation avec M. de Paulmy. »
Résumé :
La candidature de Condillac [à l’Acad. fr.] est soutenue par la cousine de Paulmy [d’Argenson]. Duché et lui à Blancmesnil depuis hier, retournent ce soir à Paris. L'Enc. [t. III] paraît d'hier, elle peut faire lire l'avertissement. Visite du chevalier de Lorenzi. Bougainville aura les voix d'Hardion et de Sallier par la reine. [Hénault], qui ne peut pas le souffrir, a reçu l’avertissement, est mentionné dans l'Enc. non à l’art. « Chronologie » mais à l’art. « Chronologique », mais il trouvera la louange mince. Ses séjours prochains à Fontainebleau (partira avec Duché le 22 ou le 23, et il verra Quesnay) et au Boulay. N'importunera pas Mme de Pompadour pour l'affaire de l'abbé Sigorgne. Reste « quaker ». Va écrire à Maupertuis. Duché écrit un P.-S. : D’Al. n’a plus la tête tournée par une « péronnelle ».
Incipit :
« M. Briasson s'est chargé de vous faire parvenir le 2d volume de l'Encyclopédie, et le 3e que nous venons de donner. »
Résumé :
D'Al. demande s’il a reçu le premier vol. et quand il recevra [HAB] pour 1750 et 1752. Maupertuis a dit à D’Al. qu'il les lui ferait parvenir.
Incipit :
« Votre lettre, madame, est venue fort à propos, car j'étais en peine de vous, … »
Résumé :
Elle a écrit à M. de Macon une lettre triste. Espère que sa secrétaire va mieux. L'art. « Chronologie » de l'Enc. et Hénault ; peu lui importe l'Acad. fr., Hénault lui a fait une l. de compliment entortillée sur sa préface [au t. I ou au III ?]. Il a dû s’étendre dans le J. sav. pour répondre aux critiques. Contrairement à Mme Du Deffand, Condillac et Grimm ne sont pas contents [de l’Enc.]. Se rendra avec Duché à Fontainebleau la semaine suivante, verra Quesnay, lui parlera de l'abbé Sigorgne. Sa vie retirée. Mort de Mme d’Aumont et du vicomte de Chabot.
Incipit :
« Premièrement, madame, vous avez tort de vous fâcher contre moi, car je n'ai point tort ; … »
Résumé :
A été trompé sur l’heure du départ du courrier de Nemours. Duché retenu à Paris. Ils partiront jeudi [25], seront au Boulay le dimanche ou lundi, pour une semaine. Ses imprimeurs se passeront de lui. Son appellation « chat moral » et la fin de sa passion pour Mlle Rousseau. Cet hiver, il ne verra que Mme Du Deffand et Canaye. Verra Quesnay à Fontainebleau. Lui reproche d'avoir écrit au président [Hénault] pour une place à l'Acad. fr.
Incipit :
« Mon cher président ou plutôt mon cher ami (car j'aime bien mieux pour vous et pour moi… »
Résumé :
Mme Du Deffand veut que D'Al. lui écrive, en rép. à sa l. ; sa santé ; sottises du roi et rancune [relative à l’affaire Akakia] ; Maupertuis doit différer son départ et rester en France. Volt. est à Colmar, il ne faut pas s’en soucier. Aurait dû recevoir cette l. trois semaines plus tôt mais quiproquo avec Mme Du Deffand.
Incipit :
« J'ai reçu votre lettre, mon cher ami, remplie de choses dont je ne puis contester la vérité… »
Résumé :
Rép. à la l. du 31 octobre . Il trouve ses conseils justes mais inapplicables. Sa conduite envers les rois. Lui demande de lire sa l. à la généreuse amie [Mme Du Deffand].
Incipit :
« Vous prenez le bon parti, monsieur ; en fait d'huître on ne peut faire mieux. »
Résumé :
Dire à Mme Du Deffand qu’elle sera sa marquise. L’Acad. fr. a aussi ses matérialistes, témoin l'abbé d'Olivet. D’Al. doit en être aussi. Son Disc. prélim. est fort, charmant et précis. Serait heureux d’écrire dans [l’Enc.] mais pas « Démocratie » et « Despotisme », choisira d’autres art. chez Mme Du Deffand avec du marasquin. Comme le père Castel, ne peut se corriger. Pourrait se charger de l'art. « Goût ».
Incipit :
« J'ai montré au roi, monsieur, la lettre que vous m'avez fait l'honneur de m'écrire au sujet de M. Toussaint… »
Résumé :
Fréd. II a invité Toussaint à Berlin, Beausobre s'en occupe, il faut garder le silence. Fréd. II invite D'Al. à passer quelques mois à Berlin, lui paye le voyage. Demande des nouvelles de Volt., qu’on dit en Alsace [automne 1753] dont la future « Histoire d'Allemagne » sera une méchante compilation, vaines intrigues pour rentrer en grâce. Maupertuis rétabli, pour la santé, non pour le caractère. Sa propre santé déclinante.
Incipit :
« J’ai lu, mon cher Duché, votre lettre à Mme Du Deffand… »
Résumé :
A lu sa l. à Mme Du Deffand, à Mme Geoffrin, à Canaye. Transmet leurs ferventes amitiés et celles de Valory, Combalusier, Lavirotte et de tout le « coin de la Reine ». Réussite de l’intermède Bertholde (qui est un Quaker) des Bouffons, leur éventuel renvoi. Lettre sur la musique française de J.-J. Rousseau a suscité le déchaînement jusqu’à la cour, le comte d’Argenson parle d ’« athéisme », Hénault s’évanouit. Refus de Montesquieu d’écrire les art. de l’Enc. « Démocratie » et « Despotisme, mais accepterait « Goût ». Représentation d’Athys, Mme de Talmont s’y comporte en « veuve de Lully ». Grossesse de « Kismi ». Election de Bougainville à l’Acad. fr. samedi suivant, malgré l’opposition de Duclos. A reçu une l. anonyme de persiflage sur le renvoi des Bouffons. Parution du livre sur la physique de Diderot. Vie de J.-C du père Berruyer, préface contre les incrédules, désaveu des jésuites. Mme Du Deffand se dit jalouse de Mme Geoffrin. Ira dîner chez Vernage.
Incipit :
« Je suis, monsieur, pénétré au-delà de toute expression des marques de bonté dont sa majesté me comble… »
Résumé :
Son attachement à Fréd. II, sa gratitude pour l'invitation. Sa collaboration à l'Enc. l'empêche présentement de s'éloigner de Paris, promet d'accélérer l'ouvrage et d'éviter tout autre engagement. Fréd. II sera seul capable de le tirer de sa « retraite ». Annonce une réponse ultérieure aux autres points de la l. de d'Argens, lui demande un avis sur l’avertissement du t. III de l’Enc.
Incipit :
« Votre Majesté a bien voulu recevoir mes premiers hommages dans un temps où elle était principalement connue par des victoires. »
Résumé :
Ce que Fréd. II a exécuté pour le bonheur des peuples depuis six années de paix : il a convaincu l’Europe qu’il sait aussi bien régner que vaincre. D’Al. a consacré la [Cause des vents, 1746] à Frédéric conquérant et présente cet ouvrage [Mélanges 1753 ?] à Frédéric roi.
Incipit :
« Il y a un siècle, mon cher Duché, que je ne vous… »
Résumé :
N’a aucune activité depuis trois semaines à cause d’un dartre. S’inquiète de la santé des yeux de Duché. Pas de nouvelle du Parlement. La duchesse d’Orléans, bouffoniste déclarée, a la petite vérole. Election du comte de Clermont à l’Acad. [fr.] relatée dans le Mercure. D’Anville aura la première place à l’Acad. des belles-lettres, ne sait s’ils veulent de D’Al. Voit beaucoup Mme Du Deffand qui souhaite le retour de Duché, comme lui. Condillac a fait la connaissance de Mme Du Deffand, va chez Mme Châtel, ce qui le dégoûte « de notre péronnelle de la rue Feydeau ». Extrait de son « Discours préliminaire » dans le Mercure. Fréron a maltraité Diderot sur L’Interprétation de la nature. Nouvel intermède. Platée joué le 21. Rameau est le Descartes de la musique. Mme d’Héricourt. L’abbé de Canaye.
Résumé :
A été recommander Carlo Palanca chez Vernage, qui a écrit à Torrès, Lavirotte s’en mêle. Santé et retour de Duché, attendu aussi par Canaye et Du Deffand. Se porte mieux, se promènera cet été, n’ira plus à l’opéra. Bouffons pas payés par le prévôt des marchands qui a la goutte. Parlement inexistant. Dispute de Boyne et Gilbert à la chambre royale. Spectacle de Servandoni (31 mars 1754). « Frerons » pour « frelons » dans la Métromanie de Piron. Fréron, champion de Hénault, en veut à ses Mélanges et aux encyclopédistes.
Incipit :
« Premièrement, mon cher Duché, de peur que je ne l’oublie… »
Résumé :
Mme Du Deffand demande que Duché lui envoie six douzaines de bouteilles de ratafia de muscat et se plaint de son silence. A fait sa cour à Mme Geoffrin, désespère de son retour à Paris. Mme Du Deffand a fait venir de Lyon une demoiselle [Mlle de Lespinasse] qui lui rend long le chemin de la rue Michel le Comte à la rue Saint-Dominique. Le président [Hénault] décrie l’Enc. à la ville et à la cour, fait écrire Fréron, son protégé Bougainville sera reçu le 30 à l’Acad. [fr.]
Incipit :
« J'ai obéi comme j'ai pu à vos ordres… »
Résumé :
Art. « Littérature » de l'Enc. Remarques sur la littérature italienne et espagnole (Muratori, Crescembeni, Orsi, Gravina, Cervantès, Sainte-Thérèse), sur la façon de rédiger un art. Avait envoyé à « une certaine personne » ses remarques sur l’âme. Art. « Pensée », « Résurrection », « Clavecin »
Incipit :
« Je viens, monsieur, d'apprendre par milord Marshall que le roi me destine une pension… »
Résumé :
Il a écrit immédiatement à Versailles pour obtenir la permission d’accepter la pension de 1200 lt dont [Keith] lui a parlé. Remerciements, compliments à l’abbé de Prades.
Incipit :
« Mme Du Deffand, mon cher ami, vous montrera ce que je pense et ce que je sens… »
Résumé :
La pension que lui accorde Fréd. II. Succès de Canaye auprès de Mme Du Deffand. Il aime tendrement D'Al. « en chat moral, chat sauvage et même chat-huant ».
Incipit :
« Il serait fort inutile, de vous faire le détail des occupations, des indispositions… »
Résumé :
Rép. à la l. du 29 août 1753. Etude que l’on fait sur soi-même : son éducation et son père. La genèse de ses idées ; manie des hypothèses ; a comparé sept de ses mémoires à d’autres travaux ; Lumière, aberration et attraction. Melvil. Proposition d'article sur les Converses pour l'Enc., ou pour une publication de l'Acad. sc. Il lui demande de combattre sa confusion. Les théologiens recherchent Rousseau. Joint la liste de ses mém. envoyée le 3 août 1753 et complétée.
Incipit :
« Je vais, monsieur, jouir des droits d'une confraternité qui m'honore autant qu'elle m'est chère… »
Résumé :
Se défend d'être l'ami et le protecteur de Fréron malgré son intervention auprès du roi de Pologne. Mme de Boufflers. Fréron a exagéré dans ses Lettres… La mauvaise pièce du Souper ; a laissé croire que c’était de Tressan. Il a écrit une lettre à l'abbé Raynal destinée au Mercure. Maupertuis et La Condamine ont passé une semaine avec lui à Toul. Lui demande de communiquer sa l. à son illustre ami [Diderot], Duclos et Saint-Lambert.
Incipit :
« J'ai reçu, monsieur, la lettre que vous m'avez fait l'honneur de m'écrire. Je suis très fâché que les Etats de Languedoc… »
Résumé :
Les Etats du Languedoc ne veulent plus contribuer à l’impression des mém. [de la Société royale de Montpellier]. N'entend plus parler de Duché. Le docteur Maimbray se propose de faire un cours de physique à Paris. Le t. IV de l'Enc. qui sortira en septembre est supérieur aux précédents ; demande sa contribution pour les vol. suivants.
Incipit :
« J'ai reçu la lettre que vous m'avez fait l'honneur de m'écrire, et l'article Converse… »
Résumé :
Enc. : son art. « Converse » pourra être utilisé à « Inverse ». N’a pas le temps de lui écrire longuement. N’est pas surpris du succès de Rousseau.
Incipit :
« J'ai tardé à regret de vous faire mes très humbles remerciments de l'ouvrage que vous m'avez fait l'honneur de m'envoyer. »
Résumé :
Remerciements pour son ouvrage qu'il a trouvé plein de connaissances mathématiques. Ses articles Attraction et Capillaire (Enc.) où D'Al. pense comme Gerdil. Son article Différentiel.
Incipit :
« Sous prétexte que vous êtes un des premiers hommes de l'Europe, vous vous donnez donc les airs … »
Résumé :
L'élection de D'Al. à l'Acad. fr. : doit l’emporter sur Bourdaloue ; ce serait compter sans la duchesse de Chaulnes qui dit que D’Al. n’est qu’un enfant ; pense qu’il va se tirer de son compliment. Les six boules noires sont six dévots. Trublet va donc rester archidiacre à Saint-Malo.
Incipit :
« … Et vraiment oui, madame, vous le verrez demain… »
Résumé :
Discours de réception à l’Acad. fr. [lu le 19 décembre] qu’il apporte à Versailles le lendemain matin. Lui en fera parvenir trois exemplaires avant midi : pour elle, l’ambassadeur [de Malte, le bailli de Froullay] et le chevalier d’Aydie. A déjà 11 jetons de l’Acad. fr. Ira la voir aujourd’hui en sortant de l’Acad. fr. En a assez des discours et des imprimeurs.
Incipit :
« J’apprends de tous côtés par différentes lettres qu’un régent de rhétorique dont le nom… »
Résumé :
Protestation contre le contenu supposé de la harangue du père Tolomas prononcée le 30 novembre [1754] au collège jésuite [de Lyon] dont l’annonce lui est parvenue de multiples sources. Pour l’honneur de l’Enc. et des différentes Acad. dont il fait partie, dont la leur, il demande que justice lui soit faite, ou que la Société atteste que la harangue n’a rien d’injurieux.
Incipit :
« J’étais à la séance de notre Société lorsqu’on y fit la lecture de votre lettre dans laquelle… »
Résumé :
En tant que correspondant de l’Acad. sc., lui répond qu’il n’a rien entendu d’injurieux dans la harangue du Père Tolomas. Donne des observations pour l’Acad. des froids de janvier, d’après le thermomètre de Réaumur.
Incipit :
« La Société royale voit avec peine, par la lettre que vous lui avez adressée, votre mécontentement contre le Père Tolomas… »
Résumé :
Rép. faite par le secrétaire à la l. du 30 janvier qui n’a été remise à l’Acad. de Lyon que le 14 février. Le jugement de la harangue n’est pas du ressort de l’Acad., mais sa l. a été lue en assemblée, devant Tolomas qui a protesté de sa bonne foi et va lui écrire.
Incipit :
« On vous a prévenu contre moi. J’en suis également surpris et affligé. Mais l’opinion… »
Résumé :
Son discours latin pour la défense des collèges attaqués dans l’Enc., sujet très convenable traité avec modération. L’a déposé chez le prévôt des marchands, tant il est sûr de son innocence. Proteste de son estime.
Incipit :
« Je suis très fâché, monsieur, de ne m’être pas trouvé chez moi lorsque vous m’avez fait l’honneur d’y passer. »
Résumé :
Se plaint des procédés de la Société royale de Lyon [Soufflot en est directeur] qui refuse de juger le père Tolomas, bien qu’il en soit membre. Plusieurs amis ont donné leur démission. Lui demande de prendre ses responsabilités de directeur.
Incipit :
« Je suis bien étonné, monsieur, d’apprendre qu’on vous attribue, je ne sais pour quelle raison… »
Résumé :
Sa l. du 30 janvier 1755 qu’on attribue à Bourgelat ; a écrit à Soufflot « ces jours derniers » pour lui demander justice. Montucla a dû écrire à Mathon. S’indigne qu’on attaque un académicien, pensionné par un roi philosophe. Lui demande de rendre sa l. publique, ainsi que les précédentes.
Incipit :
« Si la conduite qu’on a tenue à mon égard, monsieur, dans l’affaire du P. Tolomas ne m’avait accoutumé… »
Résumé :
Etonné de ce que Bourgelat lui dit dans sa l. [inconnue] : rumeurs selon lesquelles D’Al. serait brouillé avec lui car il l’aurait entraîné dans de fausses démarches. L’assure de son attachement, ne regrette rien, n’a pas agit à la légère contre Tolomas. N’a reçu d’attestation que de Béraud. Soufflot le défend. La l. de Montucla à Mathon. Les lettres patentes de la Société. Lui demande de rendre publique sa l., la dernière de la querelle. Compliments à Villers, Goiffon.
Incipit :
« Je vous serais très obligé, monsieur, des articles froid et glace, que vous voulez bien vous charger… »
Résumé :
Il faut qu’il ait le premier art. à la fin de juillet ou août. Part le 8 juin un mois pour Wesel. N’entend plus parler de Duché qui n’a pas répondu à ses deux l. Adresser les articles à Malesherbes.
Incipit :
« M. le président Hénault a eu la bonté de me communiquer la lettre, par laquelle vous lui apprenez… »
Résumé :
En remerciement de sa nomination à l’Acad. de Suède, flatté de voir son nom à côté du sien. Les bontés de la reine et celles de son frère [Fréd. II].
Incipit :
« J’appris hier, mon cher abbé, par M. de Knyphausen que je n’avais point vu depuis … »
Résumé :
Vraie « querelle d’Allemand ». N’a aucune nouvelle de Prades ni de ses affaires : il a une dette de 100 louis avec ses libraires et sa pension [de Fréd. II] n’est pas payée, mais il est gêné d’en parler. A parlé à l’abbé d’Héricourt rapporteur de Prades : sa rétractation est une affaire réglée. A appris par Knyphausen que Fréd. II a fait une chute. Compliments à d’Argens.
Incipit :
« J’ai attendu, monsieur, la fin de votre article froid pour vous en témoigner ma reconnaissance… »
Résumé :
Art. « Froid », « Chaleur », excellente physique. Son confrère [de la Société royale de Montpellier, Barthez] et l’art. « Force (Economie animale) » ; le t. V de l’Enc. va paraître dans quinze jours, il s’arrête à « Et ». Eloge de Montesquieu dont il a fait tirer des exemplaires séparés, lui en envoie trois dont un pour Duché qui ne répond toujours pas, et un pour Le Roy.
Incipit :
« La bonté singulière dont Votre Sainteté vient de m’honorer, en faisant témoigner à l’Académie de l’Institut de Bologne… »
Résumé :
Remerciements pour sa nomination à l’Acad. de Bologne, « contre ses lois ordinaires ». Le savoir est compatible avec la religion. Ses ouvrages.
Incipit :
« J'ai lu avec beaucoup d'attention et de plaisir les deux manuscrits, l'un Français, l'autre Italien, que M. votre ami m'a remis de votre part. »
Résumé :
Un ami de Gerdil lui a remi les deux manuscrits dont D'Al. est très satisfait, il est d'accord avec la critique des principes de Fontenelle sur l'infini.
Incipit :
« Je vous suis très obligé, monsieur, des articles que vous voulez bien vous charger de faire… »
Résumé :
Accepte tous les art. que de Ratte lui envoie. Le t. V de l’Enc. paraît depuis quinze jours, le t. VI suivra bientôt : art. « Gelée blanche », « Glace », « Grêle ». Son Eloge de Montesquieu. Etait à la campagne lorsque Le Roy est passé lui remettre la l., Fouchy lui avait remis le recueil de l’Acad. de Montpellier. De Ratte se plaint de Fouchy. Il est fâché contre Duché.
Incipit :
« J’ai l’honneur de vous envoyer un mémoire que j’ai annoncé il y a quelques jours à M. de Maupertuis… »
Résumé :
Si l’Acad. de Berlin publie ses « Observations » [datées du 4 novembre 1755] ce doit être sans modification. A traité Euler et D. Bernoulli avec politesse, souhaite que la note de la p. 3 soit conservée. N’a pas reçu le volume [HAB, auquel répond le mém.] de 1753, prêté par un ami. Demande s’il a été décidé de ne plus lui envoyer HAB.
Incipit :
« Je suis charmé, mon cher confrère, que vous soyez content… »
Résumé :
Son Eloge de [Montesquieu], l’Eloge de [Montesquieu] par Maupertuis, envoyé par Trublet. L’Eloge [paru au t. V de l’Enc.] est de lui et non de Diderot, malade. Le pape lui a fait une galanterie [nomination à l’Institut de Bologne], il lui a répondu, sera comme Volt. L’anarchie et le découragement règnent à l’Acad., d’Argenson et lui « s’en f…
Incipit :
« Le célèbre M. Tronchin qui guérit tout le monde hors moi m’avait parlé des articles Goût et Génie… »
Résumé :
Se chargerait volontiers de l’art. « Histoire », demande des précisions pour des articles aux lettres « F. », « G », « H » de l’Enc. Demande des nouvelles de la santé de Rousseau.
Incipit :
« J’ai reçu, mon cher abbé, votre lettre, et j’ai déjà touché en conséquence les six premiers mois de la seconde année… »
Résumé :
Remerciements pour la pension de Fréd. II. Compte tenir sa promesse de voyage après la parution du t. VI de l’Enc. Demande si Fréd. II est content de l’Eloge de Montesquieu. Remboursement du voyage. Tableaux à vendre, Métra, celui de Mme Geoffrin [de Van Loo] fort cher. L’insolence des Anglais, le malheur de Lisbonne.
Incipit :
« J’attendrai volontiers l’année 1757 pour la publication de mon mémoire… »
Résumé :
Peut attendre 1757 pour la publication des Observations [du 4 novembre 1755]. Euler peut enlever ce qu’il veut mais rien d’essentiel. Briasson lui a remis le vol. de 1753. Joint des errata au mémoire de 1750.
Incipit :
« On ne peut être plus sensible que je le suis, mon cher et illustre confrère, au mouvement que vous avez bien… »
Résumé :
Défense de Rousseau insulté en présence du roi de Pologne [affaire Palissot, auteur de la comédie Le Cercle, jouée le 26 novembre 1755 à Nancy] ; l. du roi à Tressan. Insulte liée aux feuilles de Fréron. Fréron et Stanislas. Remercie Mme de Bassompierre.
Incipit :
« Vous recevrez probablement cette lettre, monsieur et cher confrère, en même temps que celle que j’eus l’honneur de vous écrire hier. »
Résumé :
A envoyé la l. de Tressan à Rousseau et a vu la rép. de Rousseau. Il est tout à fait de l’avis de Rousseau qui demande qu’on pardonne à celui qui l’a insulté [Palissot]. P.-S. : ne lire au roi que ce qui le regarde, ne veut pas nuire à Fréron, ni à Palissot.
Incipit :
« Je suis sensible, mon cher monsieur, à l’intérêt que vous prenez à moi mais je ne puis approuver… »
Résumé :
Désapprouve le zèle amical qui lui fait « poursuivre ce pauvre M. Palissot ». Lui demande d’abandonner. Rien à dire sur Fréron qu’il faut mépriser. A écrit à Tressan d’en rester là. Il trouve même qu’il gagne à cette affaire.
Incipit :
« Le président Hénault vient, monsieur, de me faire en votre nom une proposition… »
Résumé :
Refuse la place de Palissot à la Société royale de Nancy. Donne sa chronologie [de l’affaire du Cercle de Palissot] : Stanislas, Tressan, Rousseau. D’accord avec Rousseau pour pardonner.
Incipit :
« J'ai reçu le projet que vous m'avez fait l'honneur de m'envoyer. Je doute qu'il soit gôuté… »
Résumé :
L’Enc. réduite est une mauvaise idée ; controverse avec Euler [Observations du 4 novembre 1755]. Il n’a pas lu Prémontval et ne peut en dire du mal.
Incipit :
« La Compagnie nous a chargé de prier instamment Monsieur D’Alembert de représenter à Monsieur de Malesherbes… »
Résumé :
Mém. indiquant à D’Al. de la part de « La Compagnie » des libraires de l’Enc. la procédure à suivre pour empêcher la publication d’un « Projet d’une Encyclopédie réduite » envoyé à Malesherbes par Formey.
Incipit :
« Me voici à un bout du lac. Je vais à l'autre, mon cher philosophe. Je change de lieu… »
Résumé :
N'ira pas voir Mérope à Berlin. Traitement ridicule dont D’Al. est l’objet à l’Acad. sc. Renonce à l’art. « Flagellants », enverra l’art. « Français ».
Résumé :
Répond à la critique qu'un gazetier avait fait de son Eloge de Montesquieu ; le roi lui donne une pension, Fréron dit qu’il n’a pas le sens commun et le gazetier qu’il est bon à brûler.
Incipit :
« Vous ne sauriez croire à quel point j’ai été sensible aux offres obligeantes que vous m’avez faites… »
Résumé :
D’Al. l’a relancé via Necker pour ses mém., publication possible dans le troisième vol. des correspondants [de l’Acad. sc.] : erreur d’Euclide, approximation de racines carrées, machine à mesurer les forces variables. Proposera ses pensées pour art. « Fluide », « Force », « Frottement ». Sa théorie de la gravité n’est pas un roman : explications. Sa rép. à l’art. du Mercure de février, demande à D’Al. d’intervenir auprès de Boissy.
Incipit :
« Je n'ai jamais douté que l'entreprise de l'Encyclopédie réduite ne vous ait été suggérée, … »
Résumé :
L'Enc. réduite ferait du tort à l’Enc. Euler. Faire passer à Prémontval par Beausobre l’avis qu’il l’a prié de donner. Le roi de France lui a donné 1200 livres de pension, comme Fréd. II ; lui demande d’en informer Maupertuis et Beausobre.
Incipit :
« Le Sr D'Alembert ayant obtenu par les bontés de Monseigneur le comte d'Argenson une pension de 1200 livres… »
Résumé :
Demande d’obtenir une place de pensionnaire surnuméraire à l'Acad. sc. [pension reçue le 5 mars 1756, place de pensionnaire surnuméraire le 8 avril].
Incipit :
« Je commence, mon cher et illustre confrère, par vous faire mon compliment. J'apprends que vous êtes pensionné… »
Résumé :
Envoie ce qu'il peut sur l’art. « Français ». Ses poèmes sur Lisbonne et la religion naturelle lui prennent son temps. Doit s’occuper des éditions pirates de ses œuvres.
Incipit :
« J'eus l'honneur en mil sept cent cinquante-deux de vous rendre compte d'un voyage que j’avais fait dans le Valais… »
Résumé :
Leur a fait un compte rendu des observations qu’il avait faites en Valais sur les imbéciles goitreux ou « crétins », mais se défend d’en faire une spécificité du Valais. Ajoute qu’il vaut mieux être crétin qu’abuser de l’esprit. Demande qu’on retranche des registres [de la Société] ce qui a pu donner lieu à l’art. « Crétins » de l’Enc. [signé D’Al.].
Incipit :
« J'ai vu, monsieur, avec étonnement ce que les Auteurs de l'Encyclopédie ont inséré dans cet Ouvrage à la lettre C… »
Résumé :
A propos de l'art. « Crétins », et du mém. de Maugiron approuvé trop rapidement par la Société royale de Lyon, avec une réfutation dont il demande communication aux auteurs de l’Enc. pour correction.
Incipit :
« J'ai, mon cher confrère, rendu compte à M. d'Argenson… »
Résumé :
A demandé pour lui qu’il soit réintégré à l’Acad. sc. sans avoir à en faire la demande. D’Argenson exige sa parole d’honneur qu’il ne refusera pas d’être pensionnaire vétéran. Il lui faut une rép. ostensible et le secret en cas de refus.
Incipit :
« Puisque la montagne ne veut pas venir à Mahomet, il faudra donc, mon cher et illustre confrère, que Mahomet aille trouver… »
Résumé :
Viendra à Genève dans quinze jours, restera du 10 au 30 août. Sa visite à Lyon. Remarques sur le théâtre et la musique. Mlle Clairon, Soufflot.
Incipit :
« Si j'avais quelque vingt ou trente ans de moins… »
Résumé :
Le préfère à Mlle Clairon : pensait en effet assister à l'Orphelin chinois à Lyon [rép. à la l. du 28 juillet]. Mme Denis de son avis. Demande si D'Al. vient avec un autre philosophe. Tronchin et la maladie.
Incipit :
« Mon cher maître, je serai bientôt hors d'état de mettre des points et des virgules à votre grand trésor… »
Résumé :
Art. « Froid », « Français », « Galant », « Garant » pour l'Enc. Sur ce que doit être un bon article de dictionnaire, critique des art. « Femme » et « Enthousiasme ». Politique et liberté. L’élection de Duclos. Briasson.
Incipit :
« Je réponds sur le champ à la lettre que vous me faites l'honneur de m'écrire en date du 13… »
Résumé :
Polémique avec Euler à propos de ses « Observations » sur les cordes vibrantes [texte de novembre 1755]. La place d’associé surnuméraire étranger qu’il vient de faire obtenir à Euler. Consent à ce que son mém. ne soit pas imprimé, à condition qu’il lui soit renvoyé avec la rép. d’Euler. Maupertuis est à Saint-Malo. A reçu le tome X des [HAB 1754 (1756)]. Le félicite d’avoir renoncé à son projet d’Enc. réduite.
Incipit :
« J'envoie, mon cher maître, au bureau qui instruit le genre humain, Gazette, Généreux, Genres de style, Gens de lettres… »
Résumé :
Envoi d'art. pour la lettre G. Ne fera pas « Généalogie », ni « Guerre littéraire ». Le maudit art. « Femme ». Longueur et qualité des art. Demande à refondre l'art. « Histoire ». Pourrait faire « Idée » et « Imagination ». On lui impute des vers sanglants contre Fréd. II. Calomnies de La Beaumelle avec une fausse Pucelle.
Incipit :
« Vous avez, mon cher et illustre maître, très grande raison sur l'article Femme et autres, mais ces articles ne sont pas de mon fait… »
Résumé :
Art. « Femme ». [Diderot] n'est pas toujours maître de ses auteurs. Va renvoyer « Histoire ». On peut épargner le port des paquets grâce à Malesherbes. Confie à Volt. l'art. « Imagination ». Affaire du clergé et du Parlement. Les prétendus vers contre Fréd. II. La fausse Pucelle. Il recevra l'Enc., retardée par la réimpression du vol. III.
Incipit :
« Mon cher maître, vous ne m'avez point accusé la réception de mon petit tribut. Je ne reçois ni mon article… »
Résumé :
L. qui s’est croisée avec la précédente : art. « Femmes », « Idées ». Ne fera pas « Littérature grecque » mais veut bien boucher les trous de sa compétence.
Incipit :
« Mon cher maître, mon aimable philosophe, vous me rassurez sur l'article Femme, vous m’encouragez… »
Résumé :
Rép. à la l. du 13 décembre. Il aurait fallu un protocole pour les rédacteurs de l'Enc. A fait une faute à l’art. « Genre ». Duclos et l'art. « Etiquette ». Il manque de documentation. Tracasseries civiles de France et guerres civiles d'Allemagne. L’édition infâme de La Pucelle. A reçu l’art. « Histoire ».
Incipit :
« Je n'avais consenti à la suppression de mon mémoire que pour faire plaisir à M. Euler, … »
Résumé :
La controverse avec Euler : D'Al. renvoie son mém. [« Observations »] légèrement modifié après avoir pris connaissance de la rép. d’Euler, et propose des modifications importantes au mém. d’Euler pour le vol. [HAB] de 1755.
Incipit :
« J'ai enfin… vos papiers entre les mains… »
Résumé :
Peut lui renvoyer sous l’enveloppe de Malesherbes les papiers que Diderot lui a remis « hier au soir », sinon il les gardera jusqu’à son retour. Lui souhaite une heureuse année. Attentat de Damiens du 5 janvier.
Incipit :
« La Religion vengée, mon cher et illustre Philosophe, est l'ouvrage des anciens maîtres de François Damiens… »
Résumé :
La Religion vengée et le jésuite Berthier. Ce que le J. de Trévoux dit de Volt. Damiens. A propos de l'Essai sur les mœurs. A reçu l’art. « Imagination ».
Incipit :
« Vous me fîtes l'honneur de me mander il y a environ deux mois, que M. Euler désirait que la réponse que je lui ai faite… »
Résumé :
D'Al. renonce à la publication des [« Observations sur deux mémoires de Mrs Euler et Bernoulli insérés dans les Mémoires de 1753 »], par complaisance pour Euler, mais demande d'insérer la « petite lettre » ci-jointe [HAB, 1757]. Réaffirme sa priorité sur Euler. Publiera les « Observations… » ailleurs [Opuscules, 1761 ; O.C. D’Al., III/1].
Incipit :
« Je vous envoie Idole, Idolâtre, Idolâtrie, mon cher maître… »
Résumé :
Propose un « prêtre hérétique » [Polier de Bottens] pour l’art. « Liturgie ». Attaque calviniste contre le déisme. Berthier. Le remercie pour la correction sur l’expérience de Molineux et Bradley et la définition de la parallaxe. Son « Histoire générale » [Essai sur les mœurs].
Incipit :
« Voici une paperasse qu'un savant suisse me donne pour l'article Isis… »
Résumé :
Envoie art. « Isis » à mettre au rebut s’il est déjà fait à Paris. Secte des margouillistes, dérivant des jansénistes. Damiens. Berthier. Théâtre à Lausanne.
Incipit :
« Je suis très sensible à toutes les peines que vous avez bien voulu vous donner pour ma petite contestation avec M. Euler. »
Résumé :
Déclare la controverse finie avec Euler : il est satisfait de la publication dans HAB, et compte publier un autre texte dans les mém. de l’Acad. sc. de Paris ; lui demande le secret.
Incipit :
« En m'accordant la permission de vous écrire, vous y joignîtes celle de le faire sans formalités… »
Résumé :
Reverdil lui présente cette l. Essai sur l'origine des forces mortes examiné à l’Acad. sc. L’action de la gravité n’est pas continue. Art. « Frottement », « Gravitation », « Inverse », « Levier ». Chaires de mathématiques et de philosophie qu’il ne disputera pas à [Louis] Necker.
Incipit :
« Ce ne sont pas aujourd'hui des liturgies que je vous envoie, mon cher philosophe… »
Résumé :
Volt. lui envoie trois brochures de la Religion vengée, qu’il attribue à Berthier et consorts, et le prie de faire rendre à Briasson ce libelle. Compliments sur l’Enc.
Incipit :
« J'ai reçu et lu, mon cher et illustre philosophe, l'article Liturgie ; il faudra changer un mot dans les Psaumes, … »
Résumé :
A reçu l'art. « Liturgie » qu'il faudra édulcorer, vu la peine de mort condamnant les écrits contre la religion. Sur l'Enc. et notamment le vol. VII. La Religion vengée. Berthier. Mandement de l'évêque de Soissons sur la tolérance.
Incipit :
« J'ai parlé à M. Bouguer. Il est content en général de votre mémoire, mais il n'en trouve pas la forme telle qu'il la voudrait. »
Résumé :
Critiques de Bouguer : Le Sage doit, entre autres, comparer son système à celui de Varignon (1690). Lui et Bouguer ne s'intéressent pas vraiment à ces hypothèses. N’a pas utilisé l’idée de Le Sage à l’art. « Frottement », mais a utilisé son idée de la pesanteur à l’art. « Force ». Lui propose son témoignage.
Incipit :
« Voici, mon cher et illustre philosophe, l'article Mages de mon prêtre… »
Résumé :
Art. « Mages » tiré de Dom Calmet. L'art. « Enfer » et le chevalier de Jaucourt. Guerres d'Allemagne. Articles de théologie. Billet pour Briasson. Liste des art. que « son prêtre » [Polier de Bottens] prépare.
Incipit :
« Le voyage de la Cour à Compiègne m'a empêché d'avoir l'honneur de vous répondre plutôt. »
Résumé :
Peut adresser ses paquets au marquis de Paulmy. D'Al. n'entend plus parler de d'Argens qu’il croit à Berlin. Ne sait où trouver l'abbé de Prades. Message de condoléance et d’amitié pour Fréd. II.
Incipit :
« Voici encore ce que mon prêtre de Lausanne m'envoie. »
Résumé :
Son prêtre [Polier de Bottens] risquerait le fagot à Paris, art. inchangés. Conseille de mettre sur le trésor royal la pension de Berlin. Allusion à une défaite de Fréd. II.
Incipit :
« Voilà encore de l'érudition orientale de mon prêtre ; il est infatigable. »
Résumé :
Les libraires ont-ils un correcteur hébraïque ? L’absurdité du jésuite Maire, de Marseille, qui était venu le voir. Fréd. II en mauvaise posture.
Incipit :
« J'ai reçu il y a déjà quelque temps, mon cher et très illustre confrère, les articles Magie, Magiciens et Mages, … »
Résumé :
Briasson. Sur les articles du prêtre de Lausanne. L’art. « Enfer » n'est pas de Jaucourt mais de [Mallet]. Les articles de théologie et de métaphysique. Le vol. VII de l'Enc. sort dans deux mois. Pensions et affaires de Bohême.
Incipit :
« Cette lettre vous sera rendue, mon cher et très illustre confrère, par M. l'abbé Morellet… »
Résumé :
Morellet passe par Genève (où il espère voir Volt.) pour aller à Rome où le conclave ne tardera pas à se tenir [Benoit XIV, malade, meurt le 3 mai 1758 et le conclave se réunit de mai à juin]. Recommandation pour Morellet, nouvelle recrue de l'Enc., quatrième théologien, susceptible de jouer la comédie à Genève, le présenter à Mme Denis.
Incipit :
« Vous avez inséré, monsieur, dans votre Mercure d'octobre 1756, l'extrait de mes nouvelles recherches sur les tables de la Lune… »
Résumé :
Rép. aux critiques d’un géomètre [Clairaut, dans le J. sav. de juin 1757, p. 336-347] sur ses tables de la Lune et la préférence donnée aux tables des Institutions astronomiques. Le Monnier et Pingré. Choix de tables de correction, de méthodes de calcul.
Incipit :
« Me voici, mon cher et illustre philosophe, à Lausanne. J'y arrange une maison où le roi de Prusse pourra venir loger… »
Résumé :
Fréd. II, lui en veut encore pour Mme Denis. Art. « Messie » donné à son prêtre. N'a pas vu l'envoyé de D'Al. [Morellet]. Les opinions religieuses à Genève. La glande pinéale de Rousseau. Accepte de mettre sa face entre celles de Campistron et de Crébillon.
Incipit :
« Je me doutais bien, mon cher Théologal, que vous seriez content de Genève. »
Résumé :
A bien fait de garder le silence sur l’art « Genève ». Regrette qu’il n’ait pas vu Volt. Ecrit le même jour à Bourgelat. Art. de l'Enc. à différer. L'affaire Rousselet. Rousseau n’a pas perdu la tête. L. de Fréd. II. L’abbé de Bernis. Le Breton fera sa commission.
Incipit :
« J'arrive dans l'instant, mon cher abbé, et je m'empresse de répondre à votre lettre… »
Résumé :
S'adresser à Diderot pour l’art. « Gomaristes », lui ne lâchera pas le sien. Il a prêté ses livres sur le commerce à Bourgelat. Verra Hénault et écrira à Bourgelat sur son affaire ; procès avec Bartoldo. A transmis à Diderot ses reproches. Voyage de D’Al. pour observer les grandes marées d'équinoxe. L’Enc.
Incipit :
« J'arrive à l'instant, Monsieur, d'un voyage que j'ai été faire sur les côtes de Normandie… »
Résumé :
Remerciement pour les articles de l'Enc. Le vol. VII, le meilleur, est imprimé et paraîtra dans quinze jours au plus tard. Il y a fait l'Eloge de Dumarsais. Reconnaissance à son frère et à lui.
Incipit :
« Du Marsais n'a commencé à vivre, mon cher philosophe, que depuis qu'il est mort… »
Résumé :
Les Eloges de D'Al. Sur l'art. « Genève » qu’il n’a pas encore vu ; intolérance des genevois. A consolé Fréd. II ; la pension de D'Al. Mot pour Briasson.
Incipit :
« Je reçois, mon très cher et très utile philosophe, votre lettre du premier de décembre… »
Résumé :
L’Eloge de Dumarsais par D'Al. A propos de Servet et de Calvin dans l'art. « Genève ». Il attend le vol. Accusation d’un prêtre [Vernes] sur l'art. [« Arrérages »]. Les Autrichiens, la France et Fréd. II [bataille de Rossbach]. La rép. de D’Al. dans le Mercure. Bolingbroke, Hume. La mort de Dumarsais. Attachement à [Mme Du Deffand].
Incipit :
« Il faut que vous n'ayez pas encore lu l'article Genève, puisque vous prétendez que j'y accuse vos ecclésiastiques… »
Résumé :
Le clergé genevois n’a rien à lui reprocher, devrait plutôt le remercier de l’art. « Genève ». Vernes sait qu’ils ne croient ni aux peines éternelles ni à la Trinité. Volt. n’a aucune part à l’art. S’étonne que Vernes ne lui ait pas communiqué la dissertation de Reverdil insérée dans son recueil, Choix littéraire, sur « Arrérages ». Il va y répondre (Mercure [déc. 1757]). Avait écrit le 1er novembre à [Louis] Necker, et a attendu sa rép. jusqu’au 20.
Incipit :
« Je vous dois de grandes excuses, pour vous avoir recommandé un homme qui avait eu la témérité d'écrire contre vous. »
Résumé :
Regrette de lui avoir recommandé Reverdil, le remercie de l'art. « Genève », mais lui demande de ne pas l’impliquer. A manqué aux promesses faites à Morellet. Jallabert au petit conseil ; [Louis] Necker et les chaires de philosophie et de mathématiques. Volt. est à Lausanne.
Incipit :
« Permettez, monsieur, à un citoyen qui connaît la bonté de votre cœur, la droiture de votre âme… »
Résumé :
Est peiné par l'art. « Genève » et les conséquences de rendre public ce qui peut porter tort aux genevois, comme ne pas être chrétien. En appelle à ses bonnes intentions pour leur écrire une réparation.
Incipit :
« Mon cher et courageux philosophe, je viens de lire et de relire votre excellent article Genève… »
Résumé :
Réactions à l'art. « Genève ». Diatribes contre Vernet et son hypocrisie. Art. « Histoire », dont il demande le renvoi, et « Historiographie ». Critique des dissertations trop longues. Vernes et l'art. « Humeur ». Attend Le Père de famille.