Incipit :
« J'ai reçu, monsieur, la lettre que vous m'avez fait l'honneur de m’écrire… »
Résumé :
Rép. à la l. du 23 janvier : la phrase ne lui semble pas injurieuse. Affligé des chagrins que lui causent les critiques de Fréron mais il refuse de l'interdire en tant qu’homme public. Distinction entre critique littéraire et critique personnelle.
Incipit :
« Je reçois en ce moment une lettre du libraire Rey… »
Résumé :
Rey vient d’expédier en France 1600 exemplaires du livre de Rousseau contre lui et en demande la permission. Rien dans le livre qui ne puisse en empêcher le débit. Témoignage de Turgot.
Incipit :
« J'ai eu l'honneur de me présenter hier à votre audience… »
Résumé :
Demande la permission tacite de faire réimprimer ses Mélanges, épuisés depuis un an. Lui demande le secret car ne veut pas passer par les libraires parisiens, mais par Bruyset à Lyon. Additions qui ne feront pas crier les dévots. Sollicite la permission de faire venir les épreuves sous son enveloppe.
Incipit :
« Il y a neuf ans que je suis pensionnaire surnuméraire… »
Résumé :
Demande la place de pensionnaire laissée vacante par la mort de Clairaut [le 17 mai] car il est le plus ancien des associés. Espère que Malesherbes le soutiendra auprès de Saint-Florentin à qui il a écrit. P.-S. Ce que Guettard prétend à son propos est faux.
Incipit :
« M. D'Alembert est pensionnaire surnuméraire depuis… »
Résumé :
Demande à passer pensionnaire mécanicien vu les précédents de changements de classe (Montigny) et d’ancienneté (Courtivron et Vaucanson). Saint-Florentin n'a qu'à répondre « oui ou non », que Malesherbes lui représente que le « non » est injuste et odieux.
Incipit :
« Je suis très flatté, monsieur, de l’honneur que vous… »
Résumé :
Le projet de réforme que D’Al. a présenté à l’Acad. [sc. le 6 décembre 1769, voir O. C. D’Al., III/11] : d’accord pour donner à tous voix délibérative aux élections. Mais n’est plus de son avis pour la suppression du grade d’adjoint et donne ses raisons : népotisme (fils Geoffroy), mauvais sujets (Pierre Mahieu).
Incipit :
« J'ai l'honneur de vous envoyer, monsieur, ma lettre pour M. de Voltaire en vous priant… »
Résumé :
Commente sa l. à Volt. et lui demande de la faire mettre à la poste s’il l’approuve. Veut lui marquer qu’il n’éprouve aucun ressentiment à propos de la rép. de Volt. aux remontrances de la Cour des Aides. Attribue les divergences à des malentendus.
Incipit :
« Votre lettre à M. de Voltaire est à merveille… »
Résumé :
Ne doute pas que la l. de Malesherbes, qu’il vient de faire partir, flatte Volt. et fasse effet. Les « erreurs de fait » de Volt. Assure Malesherbes de sa « reconnaissance patriotique ».
Incipit :
« L’intérêt, monsieur, que vous prenez à M. Barthès a augmenté le désir… »
Résumé :
Aurait voulu répondre positivement à sa demande mais le roi a refusé la grâce que les enfants de Barthez demandaient pour lui lors du conseil du 28 [octobre].
Incipit :
« Il s'en faut beaucoup beaucoup, monsieur, que je n'ai… »
Résumé :
Il va lui donner ses notes sur Fléchier et l’histoire de la guerre des Cévennes, son envoi attendait ses dernières recherches sur les extraits de l. de Bâville et la comparaison avec l’imprimé. Retourne à Paris pour Pâques et le lui donnera. P.-S. Volt. aussi bon catholique que Fléchier et Bâville.
Incipit :
« J’ai enfin achevé, monsieur, les lettres que je me suis… »
Résumé :
Se fait un devoir de justifier son ancêtre Bâville à l’occasion de ce que D’Al. en dit dans son [Eloge de Fléchier] où D’Al. a laissé subsister le parallèle entre Bâville, Fléchier et Fénelon. Résume ses deux [mém.] et reproche à D’Al. son ton à la Volt. et son manque d’information sur Bâville. La critique que faisait D’Al. de Desfontaines peut lui être retournée, il compare l’abus que D’Al. fait de son autorité littéraire aux lettres de cachet. L’Eloge de Milord Maréchal contient une critique infondée de Jacques II, l’intolérance fait partie de la religion du peuple comme l’avait observé Hume, Edit de Nantes et Louis XIV. Blâme D’Al. d’amuser le public par des plaisanteries. En voyage depuis trois ans, il entend les admirateurs de Volt., Montesquieu, Rousseau, Buffon, regretter les disputes littéraires ; c’est à D’Al. d’y mettre fin. Evoque le modèle de Montesquieu qui ne voulut jamais être chef de parti.