Incipit :
« Sire, la lettre dont votre Majesté vient de m'honorer… »
Résumé :
Il remercie Fréd. II de sa permission de faire paraître sous ses auspices sa Cause des vents (46.10) et décline son invitation à venir à Berlin.
Incipit :
« Votre Majesté a bien voulu recevoir mes premiers hommages dans un temps où elle était principalement connue par des victoires. »
Résumé :
Ce que Fréd. II a exécuté pour le bonheur des peuples depuis six années de paix : il a convaincu l’Europe qu’il sait aussi bien régner que vaincre. D’Al. a consacré la [Cause des vents, 1746] à Frédéric conquérant et présente cet ouvrage [Mélanges 1753 ?] à Frédéric roi.
Incipit :
« J'ai respecté, comme je le devais, les grandes et glorieuses occupations de Votre Majesté durant cette campagne. »
Résumé :
Remerciements pour le cadeau d’une écritoire en porcelaine, reçue le 15 août, jour d’une victoire sur les Autrichiens. Mériterait d’être employée à écrire l’histoire de Fréd. II.
Incipit :
« “Votre Majesté est bien ingrate d'avoir tant maltraité ses maîtres” disait le général suédois Rehnsköld au czar Pierre… »
Résumé :
Remerciements pour l’envoi de ses [Réflexions sur les réflexions des géomètres sur la poésie] et compliments ironiques sur son apologie de la poésie pastorale. Qu’un « beau désordre » ne suffit pas à produire les odes d’Horace, de [J.-B.] Rousseau ou de Fréd. II. Flatteries sur ses actions contre les Autrichiens et les Russes. Vœux pour une paix prochaine.
Incipit :
« J'ai respecté, suivant la loi que je me suis toujours… »
Résumé :
Sa charmante Epître contenait des traits impitoyables, « l’humble géomètre » qu’il est se tient pour battu. Vœux pour les succès de Fréd. II et pour une paix « durable et glorieuse »
Incipit :
« Il m'est donc permis de respirer enfin, après tant de… »
Résumé :
Enfin la paix ! Félicite Fréd. II de ses succès. Les Autrichiens ont fait autant de mal que les jésuites, mais la France respire. Attend les ordres de Fréd. II pour se rendre auprès de lui et travailler à ses Elémens de philosophie. La géométrie signera la paix comme les Autrichiens.
Incipit :
« Je me rendrai avec empressement à Wesel… »
Résumé :
Se rendra à Wesel au premier signal. Que le traité de paix de Hubertsbourg, contrairement à celui de Versailles, vaut à Fréd. II le respect des philosophes et lui permettra de réconcilier Géométrie et Poésie.
Incipit :
« Mon congé devant expirer dans les premiers jours… »
Résumé :
Anniversaire de la bataille de Liegnitz. Son congé expirant début septembre et voulant encore voyager en Italie, demande la permission de repartir. Dira à toute l’Europe qu’il a vu « un véritable sage sur le trône ».
Incipit :
« Je suis fâché de voir approcher le moment de votre départ… »
Résumé :
A vu un vrai philosophe. Conservera la place de président de son Acad. qui ne peut être remplie que par lui. Pressent que l’ingratitude de sa patrie obligera D’Al. à en choisir une autre.
Incipit :
« La philosophie, accueillie et honorée dans vos Etats… »
Résumé :
Helvétius et Jaucourt, élus membres de l'Acad. de Berlin, le remercient. A fait les éclaircissements que Fréd. II voulait à ses Elémens de philosophie. Mémoires de Fréd. II. Leonhard Euler digne des bontés de Fréd. II (poste de son fils). Jésuites. Volt. vient de faire un ouvrage sur la tolérance.
Incipit :
« J'ai reçu le présent que vous m'avez fait… »
Résumé :
Le remercie de l’envoi d’ [Eclaircissements] « dignes d’un grand philosophe » et commente le chapitre « de la Liberté ». Attend de lui un éclaircissement sur l’emploi de l’analyse en géométrie. Renonce pour l’instant à le voir chercher un asile hors de France. Oppose ses propres travaux destinés à l’oubli et ceux de D’Al. promis à l’éternité. Lui conseille de soigner ses incommodités par des remèdes doux.
Incipit :
« Je vous remercie des Mélanges de littérature que… »
Résumé :
Le remercie pour l’envoi des Mélanges. Avoir ses ouvrages à défaut de sa personne. Attend les nouvelles additions aux [Elémens] de philosophie. Déplore qu’il ait renoncé au voyage d’Italie. Les brocards de sa patrie ingrate devraient l’inciter à suivre l’exemple de Descartes et de Bayle.
Incipit :
« L'ouvrage de philosophie que j'ai eu le bonheur de faire… »
Résumé :
Remerciements pour sa l. Futilité de la métaphysique. A déjà esquissé sa réponse sur l’emploi de l’analyse en géométrie. Géomètres et rois. Le climat de la France console de la Sorbonne. Sa santé se rétablit malgré l’incertitude de la médecine. Vœux pour le mariage du prince de Prusse. Lui propose « un fort honnête prêtre » pour professeur de belles-lettres.
Incipit :
« Pour vous montrer ce que je pense sur le sujet… »
Résumé :
Lui envoie l’ « Avant-propos » [de l’Extrait du Dictionnaire de Bayle] qu’il a écrit pour un choix d’extraits du Dictionnaire de Bayle. On a découvert à Berlin un nouveau satellite de Vénus auquel il propose de donner le nom de D’Al. Accepte son prêtre. Mariage et futurs enfants de son neveu. Espère que les jansénistes parviendront à bannir D’Al. de France.
Incipit :
« J'ai lu avec toute l'attention dont je suis capable… »
Résumé :
A lu l’[Avant-propos, voir 64.51] : les mérites de Bayle et de Gassendi ne doivent pas faire oublier les découvertes de ces « esprits créateurs » que sont Descartes et Leibniz. Lui abandonne Malebranche, les prédicateurs et les avocats. Le satellite de Vénus avait été observé déjà en 1645 par Fontana, en 1672 et 1686 par Cassini, en 1740 par Short. Si l’on découvre un satellite à Mars, on l’appellera Frédéric. Le prêtre renonce, d’Olivet en cherche un autre. Lui renvoie son écrit avec « de légers changements ».
Incipit :
« J'ai reçu vos remarques, et les changements… »
Résumé :
Remercie pour les corrections de son « Avant-propos » [voir l. du 3 novembre]. Persiste à préférer la raison de Bayle à celle de Descartes et de Newton. Attend les éclaircissements promis par D’Al. A dû nommer à l’Acad. [de Berlin] le géomètre Lambert « tout crotté du bourbier de la plus crasse pédanterie », mais admiré par Leonhard Euler. Est en revanche content de Toussaint. Flatteries.
Incipit :
« M. Helvétius doit partir incessamment pour aller mettre… »
Résumé :
Départ imminent d’Helvétius pour Berlin. Sa santé l’empêche de l’accompagner. Sait que Fréd. II est content de « son nouvel ouvrage ». Connaît Lambert comme auteur d’un ouvrage qu’il estime bon. Recommande encore Thiébault. Annonce l’envoi prochain [de sa Destruction des jésuites].
Incipit :
« Je vous dois trois lettres, mon cher d'Alembert… »
Résumé :
Le remercie de son manuscrit « sur les hautes sciences » pour les ignorants. Est content de Thiébault. Lui soumet les nouveaux règlements de son Acad. Attend Helvétius, mais n’aime pas son livre. Interdit dans ses États la nouvelle bulle pontificale sur les jésuites. Corrige ses anciens vers. Conseils médicaux à D’Al. Sa correspondance avec Volt. La bête du Gévaudan. Séjour à Berlin d’un prince de Courlande après vingt ans passés en Sibérie.
Incipit :
« Avant que de répondre aux différents articles de la lettre… »
Résumé :
Rép. [à la l. du 24 mars]. Santé de Fréd. II. Rien à changer aux règlements de l’Acad. de Fréd. II, remarques sur les enseignements de rhétorique, philosophie, morale et religion. Helvétius lui a écrit son admiration. Poésie de Fréd. II. La Destruction des jésuites et les jansénistes. Son estomac rétabli, mais faiblesse de tête. Bête du Gévaudan. Thiébault.
Incipit :
« M. de Catt me mande qu'il a fait part à Votre Majesté… »
Résumé :
Propositions transmises par de Catt, reconnaissance. Mais sa santé est très affaiblie et l’air [de Postdam] néfaste. Se sent persécuté en France mais très attaché à deux ou trois amis. Espère aller le voir au printemps prochain. Ne peut vivre à Paris sans la pension de Fréd. II. La Destruction des jésuites.
Incipit :
« J'ai été fâché d'apprendre la mortification qu'on vient de… »
Résumé :
D’Al., privé de sa pension, ne devrait pas s’exposer à souffrir d’autres affronts. Que tous les climats de l’Europe se valent, que l’air de Berlin n’est pas malsain, qu’il peut garantir sa fortune. Son sentiment sur la Destruction des jésuites : Choiseul lui en voudra d’avoir découvert ses « vues cachées ». Son séjour aux eaux, doutes sur ses analyses.
Incipit :
« Tandis que Votre Majesté se plongeait dans les eaux… »
Résumé :
A failli mourir d’une « inflammation d’entrailles ». Watelet [son exécuteur testamentaire]. Sa santé seule l’empêche de quitter « une patrie qui ne veut pas l’être ». Marques d’estime du public. Dans la Destruction des jésuites, il a voulu rendre les jansénistes aussi odieux que les jésuites. Succès de la cure thermale de Fréd. II à Landeck.
Incipit :
« Je vois par votre lettre que votre esprit est aussi malade… »
Résumé :
Les pensions ne décident pas du talent, exemples d’Ovide pour un littérateur, de Caïus Marius pour un militaire. Une « morale stoïcienne » vaut mieux que tous les calculs de la science. Sera charmé de le revoir.
Incipit :
« La lettre que Votre Majesté m'a fait l'honneur… »
Résumé :
Craint d’avoir perdu l’estime de Fréd. II. Sa maladie n’a rien à voir avec le refus de la pension. Depuis son obtention, sa santé ne va pas mieux. Son désintéressement. Demande des bontés pour Candy, adressé par Helvétius.
Incipit :
« M. Bitaubé qui retourne à Berlin s’est chargé de mettre… »
Résumé :
Retour de Bitaubé à Berlin. A appris qu’Euler quitte Berlin pour Saint-Pétersbourg, perte pour l’Acad. [de Berlin], seul Lagrange pourrait le remplacer, pas mieux traité à Turin que D’Al. en France, se propose comme intermédiaire. A suivi les conseils paternels de Fréd. II en remerciant le ministre injuste. Keith avait raison de dire que Fréd. II est « le véritable philosophe ». Les Lettres sur les miracles. L’embarras du Parlement de Paris laisse respirer la philosophie.
Incipit :
« Je ne perds point de temps pour apprendre… »
Résumé :
Avec la permission du roi de Sardaigne, Lagrange viendra bientôt remplacer Euler. Heureux d’avoir ainsi procuré à l’Acad. [de Berlin] un excellent sujet d’un « génie supérieur »
Incipit :
« Toutes les lettres que je reçois de M. de Lagrange… »
Résumé :
Difficultés rencontrées par Lagrange pour obtenir son congé. Fréd. II pourrait le demander lui-même au roi de Sardaigne et assurer les frais de voyage. Castillon serait un astronome capable de remettre sur pied l’Observatoire [de Berlin] et pourrait former son fils. Séjour du prince de Brunswick à Paris, sa réception dans les académies. Demande que Lagrange puisse passer par Paris en allant à Berlin.
Incipit :
« M. de Lagrange a dû écrire il y a déjà quelque temps à… »
Résumé :
Lagrange retardé par les lenteurs de la cour de Turin. Castillon serait un excellent astronome pour l’Observatoire de l’Acad. [de Berlin]. Heureux séjour à Paris du prince de Brunswick. Séjour à Paris d’un prince de Deux-Ponts. Edifiant Abrégé de l’histoire ecclésiastique imprimé à Berne. L. reçue de Bitaubé.
Incipit :
« Le sieur de Lagrange doit arriver à Berlin… »
Résumé :
Lagrange attendu à Berlin. Castillon et son fils astronomes : réparations en cours des bâtiments de l’Acad. et de son Observatoire. Euler parti, naufrage du vaisseau contenant ses mémoires. L’Abrégé chronologique de l’histoire de l’Eglise. Livres brûlés en France.
Incipit :
« M. de Lagrange est arrivé ici le 2 de ce mois… »
Résumé :
Arrivée de Lagrange à Paris le 2 septembre. S’avère « très grand géomètre et vrai philosophe » et mérite de succéder à Euler à la tête de la Classe de mathématiques. Après un court séjour à Londres, il arrivera à Berlin vers le 15 octobre. Le chevalier Daviet de Foncenex, officier du génie sarde, serait une bonne acquisition pour l’Acad. de Berlin. Sa santé.
Incipit :
« Ce sera M. de Lagrange qui aura l’honneur de remettre… »
Résumé :
L. confiée à Lagrange. Compliments. Jugement de Salomon qu’aurait rendu Fréd. II. sur la révoltante affaire des « enfants d’Abbeville », fanatisme des parlements français. Voyage de Lagrange.
Incipit :
« La lettre que Votre Majesté m’a fait l’honneur de… »
Résumé :
Heureux d’apprendre la bonne arrivée de Lagrange à Berlin. Sa santé ne se soutient que « par le repos et le régime ». Abus et atrocités de la jurisprudence criminelle française. P.-S. Castillon aimerait obtenir la pension attachée à la place d’astronome dont il remplit les fonctions.
Résumé :
Envoi du vol. V de ses Mélanges. Changements qu’il a faits aux textes connus de Fréd. II, sollicite sa critique. Prochaine naissance d’un nouvel héritier de Fréd. II.
Incipit :
« Votre Majesté me rend, je crois, assez de justice… »
Résumé :
Lui transmet une l. du prince de Salm. Violents mémoires. Banqueroute papale. Stainville trompé fait enfermer sa femme. La correspondance entre les Lagrange père et fils interceptée à Turin. De Catt lui remettra son mém. lu à l’Acad. sc. devant le prince de Brunswick. Sommeil et digestion. T. V des Mélanges. Volt. charmé des l. de Fréd. II.
Incipit :
« C’est avec la plus grande circonspection que j’ose parler… »
Résumé :
Lui transmet le mém. d’un Français emprisonné « plus malheureux que coupable ». Avis sur la poésie et la musique, Algarotti. Marmontel, Fréd. II sur sa Poétique, persécution de la Sorbonne sur son Bélisaire. L. de Fréd. II. Pologne, Dantzig, les « dissidents ». L’abbé d’Olivet et les fautes de la Prosodie. Nouveau séjour du prince de Brunswick à Paris. Vœux.
Incipit :
« Il m’est impossible de vous répondre au sujet de ce prisonnier auquel vous vous intéressez… »
Résumé :
Sur le français emprisonné, attend les rapports des tribunaux d’Emden et de Clèves. Avis sur les additions faites par D’Al. à ses Mélanges. Poésie et mythologie. Avis divergent sur la musique. Fréd. II fier d’avoir été cité par d’Olivet. Les jésuites chassés d’Espagne.
Incipit :
« J’ose me flatter que Votre Majesté est assez persuadée… »
Résumé :
Condoléances pour le décès [du prince Henri, neveu de Fréd. II]. Suite du débat sur la poésie et sur la musique. L’Espagne expulse les jésuites, mais reste gouvernée par l’Inquisition. Remercie Fréd. II d’avoir accordé « une enseigne » à [d’Etallonde]. L’abbé Bossut, « bon géomètre et bon philosophe », ferait un excellent associé étranger de l’Acad. de Berlin. Sa santé « toujours flottante ».
Incipit :
« Un grammairien philosophe, nommé M. Beauzée… »
Résumé :
Lui présente l’ouvrage dont le « profond » grammairien Beauzée a désiré lui faire hommage. Compliment pour le mariage imminent de la princesse Guillelmine [Wilhelmine de Prusse] avec le prince stadhouder [Guillaume V d’Orange-Nassau].
Incipit :
« Il y a quelque temps que j’eus l’honneur de recevoir… »
Résumé :
Met fin au débat sur la poésie et la musique. Propose l’abbé Bossut comme associé étranger de l’Acad. [de Berlin]. Castillon et son fils. La Grammaire de Beauzée. L’Honnête criminel. Les jésuites chassés de Naples et bientôt de Parme. La censure de Bélisaire, chef-d’œuvre d’absurdité de la Sorbonne.
Incipit :
« Je vous suis obligé des vœux que le nouvel an… »
Résumé :
Retenu par la futile diète de Ratisbonne. Aime à égayer les matières graves. Lui envoie son Eloge du prince Henri qui a fait pleurer l’Acad. [de Berlin]. Castillon fils « sur la tour de l’Observatoire ». A reçu de Paris les tragédies Les Canadiens [Vadé] et Cosroès [Rotrou]. Les jésuites chassés de la moitié de l’Europe. Eloge de la tolérance. Les découvertes de la science importent peu si la morale et les mœurs se dégradent.
Incipit :
« Je viens de recevoir et de lire avec la plus grande… »
Résumé :
Son émotion à la lecture de l’Eloge. Demande pourquoi il croit sa fin prochaine, cite Horace. Risible procession papale pour la Pologne. Géométrie et morale. [Jean III] Bernoulli ayant eu la place d’astronome, Castillon fils pourrait servir d’aide à son père.
Incipit :
« Vous avez reçu un Eloge moins fait pour l’ostentation… »
Résumé :
L’Eloge a touché non par son éloquence, mais par sa vérité. Le pape ressemble « à un vieux danseur de corde » en excommuniant le duc de Parme, petit-fils de Louis XV. Epître de Marmontel en faveur d’une « fille de théâtre ». D’Al. occupé à « augmenter l’édition de ses œuvres ». Volt. travaillerait à un ouvrage pour Cath. II. Vœux de santé.
Incipit :
« J’ai déjà eu l’honneur de faire à Votre Majesté … »
Résumé :
Nouvel éloge de l’Eloge. Succès de l’image du « vieux danseur de corde ». Marmontel. Volt. fait ses pâques à Ferney, renvoie sa nièce [Mme Denis] à Paris, reste seul avec le jésuite Adam, se dit ruiné par le duc de Wurtemberg. Fait imprimer « deux volumes de grimoires algébriques », faits depuis deux ans. Le fils de la comtesse de Boufflers-Rouverel à Berlin.
Incipit :
« Un dieu favorable aux philosophes a envoyé un esprit… »
Résumé :
Nouvelles extravagances du pape. Plaisanteries sur le destin des philosophes (Diderot, Marmontel, Volt., Rousseau, d’Argens). Certificat de communion envoyé par Volt. à Versailles. Galilée, Descartes, Bayle et Michel Servet ont été plus maltraités que D’Al.
Incipit :
« J’en demande pardon à Votre Majesté, je reconnais toute… »
Résumé :
Les sottises du pape ne feront pas cesser les persécutions des philosophes. Saisie d’Avignon par Louis XV. Départ de Métra pour Berlin, ne peut l’accompagner. Pâques de Volt., intervention de son curé auprès de l’évêque d’Annecy [Biord]. Vœux de santé. P.-S. La Profession de foi des théistes, « fruit des pâques de Ferney ».
Incipit :
« Je vois que votre attachement à la philosophie est… »
Résumé :
A compris qu’il préfère, comme Epicure, sa « retraite philosophique » à toute chose. A Berlin le marquis [d’Argens] va jusqu’à s’interdire tout mouvement. Lui envoie sa propre dissertation sur la paresse. Liste de plaisants paradoxes qu’il tient en réserve.
Incipit :
« Quelque éloge que Votre Majesté fasse de la paresse… »
Résumé :
Retour de Métra avec de bonnes nouvelles de la santé de Fréd. II. Est d’accord avec l’éloge de la paresse et avec J.-J. Rousseau. Le Grand Turc attaque la Russie. Paradoxes sur le bonheur des peuples.
Incipit :
« Je ne pensais pas devenir chef de secte… »
Résumé :
Bienfaits de la paresse. Troupes turques au Monténégro pour réduire un rebelle. Plaisanteries sur ses prochains ouvrages : la Massue du despotisme et un traité De l’utilité de la pauvreté. Son accès trisannuel de goutte. Le marquis [d’Argens] à Aix[-en-Provence]. Caricature de Volt. se confessant.
Incipit :
« Je crains d’importuner trop souvent Votre Majesté… »
Résumé :
Plaisanteries sur le Grand Turc soutenant la Pologne catholique. Le roi de Danemark harassé par six semaines à Paris. Il lui a envoyé son discours lors de la visite du roi à l’Acad. sc. Paresseux marquis [d’Argens] en Bourgogne. A reçu de Genève « quelques brochures édifiantes », notamment L’A.B.C. Vœux de Nouvel An.
Incipit :
« Je vous aurais répondu plus tôt, si je ne m’étais vu… »
Résumé :
Bravo pour sa harangue au roi de Danemark et sa nomination [de directeur de l’Acad. sc.]. Satellite de Saturne perdu et prédictions astrologiques. Critique de L’A.B.C. de Volt. : n’entend ni Grotius ni Hobbes, juge correctement Montesquieu, voudrait bien douter de Dieu. « Le cher Isaac [d’Argens] » à Dijon. La [Pologne] en feu.
Incipit :
« J’ai cru voir, par la dernière lettre que Votre Majesté… »
Résumé :
Nouvelles de sa santé par son ministre le baron de Goltz. « Accident » de la princesse de Nassau. Saturne et son satellite. Corse, Russie, armées tartares. L’Empereur [Joseph II] à Rome pour le choix d’un nouveau pape. Le curé de Volt. [l’abbé Ancian ?] refuse d’entendre sa confession. Les Saisons de Saint-Lambert. Calomnies du Courrier du Bas-Rhin (de Clèves) contre D’Al. (de Catt en rendra compte).
Incipit :
« Ne pensez pas, mon cher D’Alembert, que les querelles… »
Résumé :
La Prusse n’a rien à redouter des guerres en Podolie, en Corse ou en Suède. Seule la vieillesse est à craindre. Sages instructions de l’Empereur [Joseph II] aux cardinaux du conclave. Le prochain pape supprimera l’ordre des jésuites, sauf en Silésie. Littérature française en déclin, attend le poème de Saint-Lambert. D’Al. doit dédaigner le folliculaire de Clèves : ode [III/3] d’Horace. Lui donnera satisfaction.
Incipit :
« Votre Majesté me rassure beaucoup par la dernière lettre… »
Résumé :
Plaisanteries sur la guerre russo-turque, sur le choix du cordelier Ganganelli pour pape, sur les jésuites, sur Volt., sa communion et son évêque. Les calomnies imprimées [à Clèves] s’en prenaient à ses « mœurs ». Sa visite au sculpteur Coustou qui achève deux statues de Mars et Vénus pour Fréd. II. Les Synonymes de [Girard] envoyés à Fréd. II en hommage. Lagrange malade.
Incipit :
« Vous avez toujours les yeux fixés, mon cher… »
Résumé :
Plaisanteries sur la guerre russo-turque, la Pologne, la Corse, la suppression des jésuites. Tous les princes de l’Europe, endettés, veulent s’approprier les richesses des monastères. Volt. fait ses pâques, ne lui écrit plus, ne lui a pas pardonné son amitié pour Maupertuis. Ridicules accusations du gazetier du Bas-Rhin. [Lagrange] a observé le passage de Vénus sur le disque solaire. Connaît déjà les utiles Synonymes français. Misère de la littérature française actuelle. Vœux de santé pour Athénagoras [D’Al.].
Incipit :
« Me voilà, Dieu merci, parfaitement tranquille… »
Résumé :
Rép. aux plaisanteries sur la guerre russo-turque, les Corses et le poltron Paoli, le pape [Clément XIV] et les jésuites. Volt., sa confession et sa Paix perpétuelle. Excellents travaux de Lagrange, Lambert, Béguelin dans les HAB. Digestion, insomnies. Compliments pour le mariage du prince de Prusse.
Incipit :
« Je profite du départ du sieur Grimm pour vous faire… »
Résumé :
Profite du départ de Grimm pour lui confier sa lettre. Issue incertaine de la guerre russo-turque, le prince Golitsyn retiré auprès de Kaminiec. HAB, [Lagrange, Lambert, Béguelin], rareté des hommes supérieurs. Le presse de venir le voir.
Incipit :
« M. Grimm, qui n’est de retour en France… »
Résumé :
Retour en France de Grimm, avec la l. de Fréd. II et de bonnes nouvelles. Acad. [de Berlin] : Lagrange, Béguelin, Lambert sont les meilleurs ; le jeune [Jean III] Bernoulli promet. Cochius. [Joseph II] de retour à Vienne, se dit « enchanté » de Fréd. II : gage de tranquillité. Sa santé incertaine.
Incipit :
« Je suis bien aise d’avoir fait la connaissance du sieur… »
Résumé :
Content d’avoir connu Grimm, « tête philosophique ». Sa tranquillité d’âme. Charlatanerie de la papauté. Le peuple ne peut se passer de fables dans un système religieux. Son Acad., la visite espérée de D’Al. P.-S. Lui envoie un Prologue de comédie, composé pour l’Electrice de Saxe.
Incipit :
« Je crois Votre Majesté fort occupée, dans ce moment de… »
Résumé :
Naissance d’un nouveau prince de Prusse [20 octobre, Frédéric, fils de Ferdinand], autre naissance annoncée [3 août 1770, Frédéric-Guillaume III fils de Frédéric-Guillaume II]. Demande des nouvelles de la Pologne. Volt. content des défaites des Turcs, le grand vizir décapité.
Incipit :
« Il n’y a que peu de temps que j’ai eu l’honneur … »
Résumé :
Remerciements pour le Prologue, dont la plaisanterie sur les bâtards l’a fait rire. La « drogue » du catholicisme trouve encore des acquéreurs. Propose que l’Acad. de Berlin mette au concours la question si le peuple pourrait « se passer des fables dans le système religieux ». Lagrange, Lambert, Béguelin. Vœux de Nouvel An.
Incipit :
« Le Nord, monsieur Protagoras, est plus tranquille … »
Résumé :
Plaisanteries sur la confusion de l’Europe. Sa famille fait des enfants, lui-même fait des mém. pour l’Acad. Lui en adresse un échantillon touchant la morale.
Incipit :
« Vous savez que nous autres poètes, nous sommes… »
Résumé :
Son Prologue et sa « petite sortie sur les comédiens ». Plaisanteries sur le pape, la France, la banqueroute. Question proposée pour un concours de l’Acad. : estime que la crédulité et la superstition l’emporteront toujours dans le public. Fontenelle refusait de répandre les vérités dont sa main était pleine. Vœux à Diagoras [D’Al.].
Incipit :
« La lettre que Votre Majesté m'a fait l'honneur… »
Résumé :
Retard de la l. du 4, reçue le 27. Le félicite de son mém. sur la source de la morale. Avait exprimé le même avis dans ses Elémens de philosophie (Mélanges, t. IV, p. 79 et 92). Reste à savoir comment rendre vertueux les hommes qui n’ont pas même de quoi nourrir leur famille. Ses vertiges fréquents.
Incipit :
« L'approbation que vous donnez à mon mémoire… »
Résumé :
Le remercie de l’approbation donnée à son mém. Rép. à l’objection sur la vertu difficile des affamés par l’usage de la charité. Les trois « principes réprimants du vice » d’après lui : l’amour de la conservation, de la réputation, de la belle gloire.
Incipit :
« Je suis pénétré de reconnaissance de la bonté avec… »
Résumé :
Ses rêveries métaphysiques. L’indigent sans espérance de secours mais assuré de pouvoir dérober en cachette doit-il voler ou se laisser mourir de faim ? Quant au débat sur l’utilité de tromper le peuple, estime que Fontenelle avait tort de tenir sa main fermée, il fallait seulement l’ouvrir avec précaution.
Incipit :
« Je souhaiterais que votre santé, plus forte et plus… »
Résumé :
Rép. à Anaxagoras [D’Al.] : le cas évoqué est impossible, mais s’il advenait, le vol serait légitime. Pour ce qui est de l’utilité de tromper le peuple, distinguer deux sortes d’imposture. Réforme, jésuites et fanatisme : l’homme est un animal incorrigible. Lui envoie son Catéchisme. Souffre de la goutte.
Incipit :
« De toutes les lettres que Votre Majesté m'a fait l'honneur… »
Résumé :
La l. du 3 avril l’a rassuré sur sa santé. Le récent Traité de la goutte de Paulmier propose pour remède l’application de sangsues. Métra lui enverra cet ouvrage. Répondra quand sa santé le lui permettra à sa l. ainsi qu’à son Catéchisme de morale.
Incipit :
« Je profite, non pas d'un moment de lucidité… »
Résumé :
Rép. à la l. [du 3 avril]. Oui, en cas de nécessité absolue, le vol est permis, vérité dont on ne peut faire publicité. Tout le mal résulte de l’inégalité « monstrueuse » des fortunes. Oui, il faut combattre l’erreur et la superstition, mais en usant de finesse et de patience. Estime le Catéchisme de morale fort propre à la jeune noblesse.
Incipit :
« Je vous suis très obligé de la part que vous prenez à… »
Résumé :
Le régime l’a guéri de la goutte. A lu l’Essai sur les préjugés, a entrepris de le réfuter (la vérité n’est pas faite pour l’homme) et envoie son « factum » à Anaxagoras.
Incipit :
« Dans l'état de faiblesse et presque d'imbécillité … »
Résumé :
N’a pas lu l’Essai sur les préjugés de [d’Holbach]. Approuve cependant la critique qu’il en fait. Ne lit plus de brochures contre « l’infâme ». La vraie égalité consiste à être également soumis aux lois. Les républiques, à commencer par celle de Rome, ont fait, comme les rois, des guerres injustes. Admire sa modération quand il parle de la « guerre de 1756 ».
Incipit :
« Je supplie très humblement V. M. de pardonner la… »
Résumé :
Les philosophes et les gens de lettres ont résolu d’ériger une statue à Volt. Ils espèrent que Fréd. II, « leur chef et leur modèle », acceptera que son nom figure à la tête des leurs. Témoignages d’admiration.
Incipit :
« Je suis bien fâché de vous savoir toujours languissant… »
Résumé :
L’usage des bains rétablirait la santé de D’Al. A réfuté le Système de la nature [de d’Holbach] et lui envoie ses remarques. Etourderie de l’auteur, qui risque la Bastille. L’homme ne parviendra jamais à la perfection et les écrits de l’abbé de Saint-Pierre ne sont que les rêves d’un honnête homme.
Incipit :
« J'ai osé demander à Votre Majesté une grâce pour… »
Résumé :
Son insomnie, sa mélancolie. A besoin d’un voyage en Italie. Lui demande un subside de deux mille écus de France pour accomplir ce voyage « avec quelque aisance ».
Incipit :
« Quoique l'état de faiblesse où ma tête est toujours… »
Résumé :
Le remercie de son écrit sur le Système de la nature et lui répond sur l’incertitude des connaissances, la liberté d’action et ses limites, la religion chrétienne et son recours à la violence, les gouvernements en général et celui de Louis XIV en particulier.
Incipit :
« Je n'ai pas perdu un moment pour apprendre à M. de Voltaire… »
Résumé :
Reconnaissance pour son soutien au projet d’ériger une statue à Volt. Lui demande l’autorisation de faire circuler sa l. Un écu suffira, le maréchal de Richelieu a donné vingt louis. Nomination de Cochius à l’Acad. [de Berlin]. Béguelin. P.-S. L’Acad. fr. a décidé d’insérer sa l. dans ses registres.
Incipit :
« Je trouve votre faculté de médecine bien aimable. »
Résumé :
Plaisanteries sur les médecins de D’Al. Part pour la Silésie et la Moravie. A son retour, la somme demandée pour son voyage d’Italie lui sera payée à Paris.
Incipit :
« Je ne m'attendais certainement pas à ce que la lettre… »
Résumé :
Lui pardonne d’avoir lu sa l. à l’Acad. fr. Revient d’une « course longue et vive ». Répondra à la l. « très philosophique » de D’Al. [du 2 août, 70.71]. Ordonne à Métra de verser deux cents écus pour le buste de Volt. Espère que, l’année prochaine, le médecin de D’Al. lui prescrira Berlin.
Incipit :
« Je viens de passer quinze jours à Ferney, chez… »
Résumé :
Vient de passer quinze jours chez Volt. Vœux unanimes pour la conservation de Fréd. II. Métra lui a ouvert un crédit de six mille livres, mais ses frais seront moindres, car il doit renoncer à l’Italie et passera deux mois dans la France méridionale. Est à Lyon depuis deux jours, en partira le surlendemain pour Montpellier où il trouvera des médecins. Sa santé.
Incipit :
« Mon voyage en Moravie, des camps assemblés… »
Résumé :
Son voyage en Moravie et la visite de l’Electrice de Saxe ont retardé sa rép. [à la l. du 2 août, 70.71]. L’univers est doté d’une intelligence que l’on peut deviner mais non pas définir. La fatalité des lois n’exclut pas toute liberté d’action chez l’homme. La religion chrétienne n’est plus celle de Jésus, mais un pur déisme sans dogme. Qu’importe les cultes s’il y a tolérance. La politique de Louis XIV est trop critiquée, avantages des grandes armées de métier. A réfuté le Système de la nature, mais ne voudrait pas voir brûler son auteur. Vœux de santé.
Incipit :
« Vous et Voltaire, vous vous égayez sur mon compte… »
Résumé :
N’est qu’un « dilettante » comparé aux Descartes, Newton, D’Al., Bayle et Volt. Le matérialisme seul est susceptible de démonstration. Déplore que D’Al. ait renoncé à l’Italie pour aller visiter les « cannibales » de Toulouse et les « bûchers encore fumants » de la Provence. Espère que son médecin lui ordonnera le voyage de Berlin.
Incipit :
« J'ai trouvé, en arrivant à Paris il y a trois jours, trois lettres… »
Résumé :
De retour à Paris, il y trouve trois l. de Fréd. II. Commence par répondre à celles du 26 septembre (70.96) et du 1er novembre (70.105). La l. de Fréd. II lue à l’Acad. [fr.] n’a rien de « tudesque ». Fréd. II est nécessaire au progrès de la philosophie. Le Languedoc et l’Italie se valent pour un philosophe. Est rentré « plus fatigué que guéri ». A rendu à Métra trois mille cinq cents livres de lettres de crédit. Condoléances pour la mort d’un des princes de Brunswick, neveu de Fréd. II.
Incipit :
« Me voilà donc encore, puisque Votre Majesté le permet… »
Résumé :
Réponse à sa l. « métaphysique » [du 18 octobre, 70.103]. Poursuit le débat sur l’intelligence non créatrice de l’univers et la matérialité de l’âme. Son spinozisme adouci en scepticisme. Liberté de l’homme, altération du christianisme par les dogmes. Louis XIV et les grandes armées. Son long verbiage.
Incipit :
« Regagner une partie de sa santé est un avantage… »
Résumé :
Le félicite de sa santé retrouvée, que D’Al. ne lui parle plus d’argent. Lui envoie le Rêve d'un certain philosophe [Facétie à Voltaire]. Mort de son neveu [Brunswick] : circonstances du décès, douleur de la mère.
Incipit :
« Vous trouverez peut-être singulier que je me mêle de… »
Résumé :
Suite du débat métaphysique sur Dieu, la liberté de l’homme, la religion, la politique, les guerres. Remercie Louis XIV pour la révocation de l’Edit de Nantes, serait heureux que [Louis XV] bannisse les philosophes de son royaume pour les recevoir chez lui.
Incipit :
« Votre Majesté peut me dire comme Auguste à Cinna… »
Résumé :
Remercie pour le don qu’il lui a fait du solde de son voyage d’Italie. Le félicite pour sa Facétie. Aimerait recevoir aussi les vers charmants qu’il a envoyés à Volt. « de la part du roi de la Chine ». Préfère être ignorant avec Fréd. II que savant avec d’Holbach. Eloge de la lunette et des mém. de Béguelin.
Incipit :
« Moi qui n'arrange que des mots, j'ai été fort étonné qu'un… »
Résumé :
Envoie à Diagoras son Epître chinoise, et des réflexions désabusées. Mettre son Rêve en vers inutile. La poésie tombe. Son « ergotage métaphysique » [du 18 décembre 1770, 70.117]. Les lunettes d’approche de Béguelin : calcul admirable, mais n’a rien vu. Vœux de santé.
Incipit :
« J'ai eu l'honneur de remercier, il y a un mois, Votre Majesté… »
Résumé :
Remerciements pour la l. [du 18 décembre 1770]. Ses conclusions sur la définition de Dieu et de la liberté, la religion qu’il faut au peuple, la révocation de l’Edit de Nantes. Envoi d’un ouvrage que Fréd. II avait approuvé en manuscrit et auquel il a fait quelques additions.
Incipit :
« J'ai reçu, il y a environ quinze jours, des vers charmants… »
Résumé :
Le remercie et le félicite pour l’Epître à l’empereur de Chine. Estime Fréd. II plus « géomètre » qu’il ne pense. Lui envoie le discours et le dialogue qu’il a lus devant le roi de Suède à l’Acad. sc. et à l’Acad. fr., contenant l’éloge de Fréd. II. Départ « accéléré » de ce prince pour Magdebourg.
Incipit :
« Pour égayer quelquefois la stérilité de la philosophie… »
Résumé :
Suite du débat sur Dieu, la nécessité, la révocation de l'édit de Nantes. Sa « confession de foi ». P.-S. Affaire de la chanoinesse de Clèves.
Incipit :
« Vous faites plus d'éloges que n’en mérite la réponse… »
Résumé :
Sa « réponse de l’empereur de la Chine à Voltaire ». Les opinions des géomètres et celles des bourreaux. Le remercie et le félicite pour le discours au roi de Suède et le Dialogue de Descartes. La Suède pays arriéré, abdication de la reine Christine. Le Testament politique de Voltaire « forgé à plaisir ». Eloge funèbre de d’Argens. Demande une fable de Nivernais.
Incipit :
« J'ai reçu presque en même temps les deux dernières … »
Résumé :
Rép. à deux l. de Fréd. II. Pour répondre à sa demande, a écrit à Nivernais pour lui demander ses Fables et lui envoie l’original de sa rép. négative. Préfère son Discours à son Dialogue. Fin de leur « discussion métaphysique », la philosophie a tout à craindre d’un retour des jésuites. D’Argens regretté, délivré de la « difficulté d’être ». Mort de Mairan à 93 ans. Travaux de Volt. et Fréd. II
Incipit :
« C'est dommage que le duc de Nivernais prive le public… »
Résumé :
Regrette de ne pouvoir lire Nivernais, seul lettré de la noblesse française. Il s’entretient avec Anaxagoras pour s’instruire, non pour le réfuter. Notre ignorance de la nature divine. Amusants soubresauts de la politique française. Les jésuites ne seront pas rappelés. D’Al. peut trouver asile chez Fréd. II. Passage du roi de Suède à Berlin. Envoie une pièce curieuse. Exhorte D’Al. à la gaîté.
Incipit :
« Les philosophes qui aiment à rire, et ce ne sont pas les moins philosophes… »
Résumé :
Plaisanteries sur le bref papal au mufti recueilli par l’abbé Nicolini. « Vilain tour » que le secrétaire des brefs prépare à Ganganelli. La France est mal gouvernée et les philosophes n’y reçoivent point de subsides. Subsiste depuis six mois grâce à la pension de Fréd. II.
Incipit :
« Je suis bien aise que les philosophes de Paris ne… »
Résumé :
Le pape [Clément XIV] et le mufti sont « de même métier ». Succession des guerres en Europe. Richesse de la France, seul pays où l’on ait de l’esprit d’après Bouhours. S’indigne de la page « atroce » du t. IV des Questions sur l’Enc. contre Maupertuis et demande à D’Al. d’intervenir auprès de Volt. Congratulations à Anaxagoras.
Incipit :
« La lettre que Votre Majesté a fait l'honneur de m'écrire… »
Résumé :
Finances françaises, cigale et fourmi, aimerait avoir de l’esprit en argent. Sa dévotion très tiède, le bien de l’humanité. A déjà conseillé sans succès à Volt. de ne pas s’acharner sur les morts, mais recommencera.
Incipit :
« Si vous le voulez absolument, je croirai que le beau… »
Résumé :
Plaisanteries sur la gestion de la France, rétablir le crédit. En Allemagne, deux années de mauvaise récolte font craindre la famine. L’encourage à admonester Volt. sur sa susceptibilité, passions et raison.
Incipit :
« Je vois, par la dernière lettre que Votre Majesté m'a… »
Résumé :
La divine providence, l’anecdote du maître à danser Marcel. Avant de crier « Crédit rétabli », il faut crier « Economie ». Volt. Lettres opprimées, Collège royal bientôt supprimé. Ne subsiste que par les bienfaits de Fréd. II. La bibliothèque de Magdebourg conserverait un manuscrit d’une Histoire, en vingt livres, des guerres des Romains… de Pline, le naturaliste. Anecdote de Mme Maldack, veuve du tsarévitch Alexis, morte à Vitry en janvier 1771.
Incipit :
« Je crois que les Dieux se sont réservé pour eux le bonheur… »
Résumé :
A pris le parti de rire de tout. Lui envoie deux chants de son poème sur les Confédérés de Pologne. Le génie ne suffit pas aux gens de lettres, il faut aussi « des mœurs ». A écrit à Magdebourg pour le manuscrit de Pline. Imposture de la veuve du tsarévitch découverte à Brunswick. Va faire l’apologie de quelques généraux français de la dernière guerre pour entrer à l’Acad. fr.
Incipit :
« Je crains que Votre Majesté ne me prenne… »
Résumé :
Le remercie et le félicite de son Epître à la reine de Suède et de son poème sur les Confédérés de Pologne (l’évêque de Kiev possède-t-il vraiment un tableau de la Saint-Barthélemy ?). Délabrement de la République des Lettres. Lui envoie deux ms. : l’Histoire de madame Maldack et un art. destiné à la Gazette du Bas-Rhin (n° 88) en réparation d’une injure faite à une famille de ses amis. Demande s’il y a un ms. de Pline à Magdebourg.
Incipit :
« Je vois par votre réponse qu'il y a beaucoup d'objets… »
Résumé :
Gouvernement anarchique de la Pologne, Confédérés méprisables, évêque de Kiev. Lui envoie deux autres chants de son poème. Ses efforts en faveur de la paix. Mort d’Hélvétius, son poème inédit sur le Bonheur. Manuscrit de Pline non à Magdebourg, peut-être à Augsbourg. Mme Maldack. Refuse d’intervenir auprès du gazetier du Bas-Rhin en faveur de la famille de Loyseau de Mauléon, qui accorde trop d’importance à son cas : indifférence de l’Allemagne et liberté de la presse. P.-S. Attaque de goutte.
Incipit :
« La lettre que Votre Majesté m'a fait l'honneur… »
Résumé :
Sa l. du 26 janvier est arrivée le 21 février. Le félicite des deux nouveaux chants [de son poème sur les Confédérés]. Le remercie d’empêcher la guerre de s’étendre en Pologne. Helvétius regretté. N’insiste pas pour le ms. de Pline, ni pour la femme du tsarévitch, ni pour la famille de Mauléon. La liberté de la presse ne devrait pas permettre la satire personnelle, son but étant « d’éclairer, non d’offenser ».
Incipit :
« Je ne sais par quel hasard il se rencontre toujours… »
Résumé :
Sa rép. retardée par la goutte. La reine douairière de Suède, la duchesse de Brunswick. Lui envoie encore un chant de son poème [sur les Confédérés]. Mot de Van Haaren à Volt. sur son Léonidas. Aimerait obtenir le poème d'Helvétius sur le Bonheur. Prochaine paix générale en Europe orientale. L’examen des ouvrages prévient les abus de la liberté. Conciliera les Mauléon et le Courrier du Bas-Rhin.
Incipit :
« Permettez-moi de commencer cette lettre par le compliment… »
Résumé :
Lagrange de nouveau couronné par l'Acad. sc. et bientôt élu associé étranger. Félicite Fréd. II de son Discours [sur l’utilité des sciences et des arts], déjà lu dans la Gazette des Deux-Ponts. Plaisir que lui a procuré le chant V de son poème sur les Confédérés. Bravo pour la paix annoncée. Le poème d’Helvétius Le Bonheur imprimé en Hollande. D’Al. nommé secrétaire de l'Acad. fr. depuis un mois, littérature persécutée.
Incipit :
« Un jeune militaire plein d'ardeur, d'esprit et de connaissance nommé M. de Guibert… »
Résumé :
Lui présente l’Essai général de tactique de Guibert, hommage d’un jeune militaire plein d’admiration. Lagrange nommé associé étranger de l’Acad. sc. Aimerait que Fréd. II obtienne du sultan Mustapha « la réédification du temple de Jérusalem ».
Incipit :
« Je commence par vous féliciter de votre nouvelle… »
Résumé :
Le félicite de sa nouvelle dignité académique. Rend justice à Lagrange. Heureux effet en Prusse de son discours sur les sciences et les beaux-arts. Sixième chant [de son poème sur les Confédérés]. Œuvres posthumes d’Helvétius. Séjour de la reine de Suède à Berlin, pièces de théâtre jouées pour elle. Mort de Toussaint, demande « un bon rhétoricien » pour le remplacer, Delille de préférence.
Incipit :
« Je ne m'attendais pas à recevoir un ouvrage de tactique… »
Résumé :
L’Essai de tactique est « l’ouvrage d’un génie », mais Guibert a tort de penser que les Prussiens ne sont pas braves. Le sultan Mustapha, ruiné par la guerre, n'a pas les moyens de rebâtir le temple de Jérusalem, non plus que les juifs de Constantinople. Sarcasmes sur la Sorbonne, Tamponnet, Riballier, Garasse. Hommages aux philosophes ; autel à Anaxagoras.
Incipit :
« Je n'ai rien négligé pour répondre à la confiance dont… »
Résumé :
Lui envoie un professeur de rhétorique et de logique (détails par de Catt). Guibert et sa page sur le courage des Prussiens. Mustapha doit rebâtir le temple de Jérusalem. Un officier russe mordu par un cheval à Spa : il faut changer l’uniforme de l’infanterie russe. Va continuer son Histoire de l’Académie française.
Incipit :
« Cette lettre sera présentée à Votre Majesté par… »
Résumé :
L. d’introduction pour Borelly, le remplaçant de Toussaint (référence à de Catt). Lui présente le traité De la félicité publique de Chastellux, seul noble français lettré. Cabale menée par le maréchal de Richelieu pour le priver de sa place de secrétaire perpétuel. Delille exclu de l’Acad. Ouvrages d’Helvétius imprimés aux Deux-Ponts. P.-S. Joint un portrait gravé de Fréd. II dont il a composé la légende en vers.
Incipit :
« Le professeur en rhétorique dont vous venez de faire… »
Résumé :
Le remercie pour le choix du professeur de rhétorique. Etant devenu vieux, doit renoncer au « beau métier » de la guerre. Sixième chant de son poème sur les Confédérés. Sarcasmes sur le temple de Jérusalem et la Sorbonne. Le félicite d’écrire l’histoire de l’Acad. fr. et d’en être un secrétaire digne de Fontenelle.
Incipit :
« M. Borelly vient d'arriver. Il m'a remis le paquet dont… »
Résumé :
Arrivée de Borelly. Son Académie des nobles, réformes. L. jointe pour Chastellux. Vrai mérite de Delille. Médaille récemment frappée. Espère que la paix fera venir D’Al. à Berlin.
Incipit :
« J'ai reçu la nouvelle diatribe de Votre Majesté… »
Résumé :
A reçu la nouvelle diatribe de Fréd. II contre les pauvres confédérés polonais, est désolé qu’on y plaisante aussi les chevaliers français. Paix annoncée, mais congrès rompu. Le temple de Jérusalem. Le professeur [Borelly] doit être arrivé à Berlin. Propose Suard pour remplacer Thiriot mourant.
Incipit :
« J'ai conçu toute la témérité d'un Allemand… »
Résumé :
Son poème « tudesque ». Paix prochaine. Le sultan ne s’opposerait pas au nouveau temple de Jérusalem si un riche juif en faisait les frais. Bon début du professeur [Borelly]. Thiriot avait baissé, que celui que D’Al. propose [Suard] envoie un échantillon de ses feuilles. Aimerait trouver un législateur encyclopédiste pour la Pologne.
Incipit :
« Je viens de recevoir la belle médaille que Votre Majesté… »
Résumé :
Le remercie pour la médaille, le félicite pour la Baltique et la paix prochaine. Mort de Thiriot et envoi d’une feuille de Suard. A envoyé la l. de Fréd. II à Chastellux absent de Paris. Fréd. II aurait donné par le truchement de Mustapha une mortification à la Sorbonne. Ses insomnies.
Incipit :
« Vous nous faites trop d'honneur et à la Baltique et à moi… »
Résumé :
Plaisanteries sur les effets de sa péroraison. N’est pas le protecteur des jésuites. Décadence de la littérature française, Paris est un « gouffre de débauche ». Faute de matière, les écrivains ne sont plus que des compilateurs. Ne veut plus de correspondant littéraire à Paris.
Incipit :
« Pénétré comme je le suis, des sentiments aussi tendres… »
Résumé :
Vœux. Charmante l. de Fréd. II à Volt. Plaisanteries sur la destruction du « nid de chenilles » des jésuites. Juste jugement de Fréd. II sur le poème d’Helvétius. Demande si Fréd. II ne veut plus de correspondant littéraire. La littérature française tient pourtant encore « la place la plus distinguée ».
Incipit :
« J'implore moi (au lieu des dieux auxquels s'adressait… »
Résumé :
Vœux de longévité. Volt. est « un phénomène de la littérature », rareté des génies sublimes (Homère, Aristote, Epicure, Cicéron, Démosthène, Virgile, Bayle, Leibniz, Newton) ; stérilité aujourd’hui générale. Content d’être né en son temps. Il faut jouir du présent.
Incipit :
« Les nouvelles publiques ont tant parlé depuis deux mois… »
Résumé :
Le félicite d’être l’arbitre de ses voisins, espère qu’il ne sera pas héros de la guerre. Volt. sérieusement malade. Inquisition exercée sur les ouvrages de littérature : les gens de lettres doivent se faire imprimer par Marc-Michel Rey [à Amsterdam] ou Gabriel Cramer [à Genève]. Ecrit l’Histoire de l’Académie française.
Incipit :
« Je partage ma lettre entre vous à qui j'écris et les commis… »
Résumé :
Lui envoie deux pièces de vers, dont une Epître en écho à la Confession d’un incrédule. La paix règne dans le Nord de l’Europe. Volt. Le plaint d’avoir à parler de médiocrités telles que Coyer, Marmontel ou La Harpe [dans son Histoire de l’Académie française].Sarcasmes sur les commis des postes qui ouvrent les paquets. Arrivée de Grimm accompagnant le prince héréditaire de Darmstadt.
Incipit :
« Il paraît bien, par les deux pièces que Votre Majesté… »
Résumé :
Compliments sur l’Epître au marquis d’Argens et sur l’autre Epître de Fréd. II. L'Histoire de l'Académie française est une pilule à avaler, s’en servira pour parler d’autre chose. Volt. Attaques hypocrites contre les philosophes.
Incipit :
« M. de Guibert, colonel commandant de la légion corse… »
Résumé :
L. d’introduction pour Guibert, venu rendre hommage à son modèle, lui lire sa tragédie Le Connétable de Bourbon, assister aux fameuses manœuvres des troupes prussiennes et se laver du reproche d’avoir méconnu leur valeur.
Incipit :
« Vous connaissez assez mon exactitude pour ne me… »
Résumé :
Rép. à ses deux l. [de mai] tardivement, a fait un voyage en Prusse. Première l. : vers de Fréd. II que lui-même juge assez mauvais. Formey l’a attaqué. Anecdote de Volt. sur le poème Léonidas de Van Haaren. Deuxième l. portée par Guibert, tactique et tragédie. Système des encyclopédistes.
Incipit :
« M. de Guibert est pénétré de reconnaissance… »
Résumé :
Le remercie d’avoir si bien accueilli Guibert. Que pense-t-il de la tragédie de celui-ci ? Pacification de la Russie, de la Pologne et des Turcs. Gaîté de sa dernière lettre. Le félicite de nouveau pour ses poèmes.
Incipit :
« Je ne crains point d'abuser des bontés dont Votre… »
Résumé :
L. d’introduction pour le comte de Crillon, colonel au service de France, descendant du « brave Crillon » et digne d’être appelé « le sage et vertueux Crillon », venu admirer les troupes prussiennes. Action de Fréd. II au pont de Weissenfels. Guibert reconnaissant à Fréd. II pour son accueil.
Incipit :
« J'ai eu l'honneur d'écrire à Votre Majesté, il y a plus de deux mois, une lettre que j'espérais qu'elle recevrait… »
Résumé :
Crillon, porteur de la précédente l. de D’Al., a dû retarder son voyage. L’asile que Fréd. II offre aux jésuites. Objection faite au marquis de Puységur. Retour de Guibert, comblé, par Ferney. Inscription de Fréd. II pour l'église catholique de Berlin. Bravo pour la naissance d’un prince de Prusse. Bitaubé voudrait venir en France pour achever son poème Guillaume et sa traduction de l’Iliade. Vœux.
Incipit :
« M. de Crillon m'a rendu votre crillonnade, qui m'a mis au fait de l'histoire de tous les… »
Résumé :
Crillon lui a remis sa « Crillonnade », puis est parti pour la Russie retrouver Diderot et Grimm. Parution à Berlin d’un Dialogue des morts entre la Vierge et la Pompadour. Guibert, ayant vu Volt., renonce à ses ambitions militaires. Séjour [à Berlin] de la Landgrave de Darmstadt revenant de Saint-Pétersbourg enchantée de l’Impératrice. Vœux pour Anaxagoras.
Incipit :
« Vous pouvez être sans appréhension pour ma personne… »
Résumé :
Les jésuites ne l’effrayent pas. Il n’est pas le seul à les avoir conservés, les Anglais et les Russes aussi. N’a pu entendre la tragédie de Guibert, qui reviendra l’année prochaine. Fâché par le dernier ouvrage d’Helvétius [De l’Homme]. Diderot à Saint-Pétersbourg, « arrogance » de ses ouvrages. Vœux pour Anaxagoras. P.-S. Crillon est allé « crillonner » en Russie.
Incipit :
« Je ressemble au maître de philosophie du Bourgeois… »
Résumé :
A lu le traité de Sénèque sur la colère, remarques sur les jésuites de Pologne et d’ailleurs. Lui recommande Diderot qui gagne à être connu. Ouvrage d’Helvétius [De l’Homme] : opinions hasardées et vérités utiles. Jugement sur le siècle. Guibert retournera à Berlin. Diderot et Grimm en Russie. Anecdote de la bataille de Zorndorf. Désire ardemment lire le Dialogue. Lui recommande Crillon.
Incipit :
« Vous pouvez être entièrement tranquille sur le sujet… »
Résumé :
Les jésuites sont nécessaires pour l’éducation de la jeunesse. Guérison de sa goutte par le régime, sans recours à Saint-Antoine de Padoue. Verra Diderot et Grimm à leur retour de Saint-Pétersbourg et Varsovie. Helvétius. Le Dialogue lui parviendra par Grimm. Le Taureau blanc de Volt. publié à Berlin. Attend Guibert et sa tragédie. Attend aussi Crillon, à son retour de Laponie, de Suède et du Danemark, avec le prince de Salm.
Incipit :
« Ce n'est point pour Votre Majesté que je crains le… »
Résumé :
Craint les jésuites non pour Fréd. II mais pour ses imitateurs. Guibert peut retourner à Berlin, Crillon plus heureux. Diderot à La Haye, pressé de revenir en France, persuadé qu’il aurait plu à Fréd. II. Demande pour Villoison une place d’associé étranger dans l’Acad. [de Berlin]. Voyage de Bitaubé pour son poème de Guillaume. Attend le Dialogue, Le Taureau blanc l’a fait rire. Lagrange mieux à Berlin qu’en Italie. Nouveau prix de l’Acad. sc. de Paris pour Lagrange.
Incipit :
« Tant de fiel entre-t-il dans le coeur d'un vrai sage ? »
Résumé :
Les jésuites nécessaires pour l’éducation. Diderot a fait route de Stettin à Hambourg et La Haye sans passer par Berlin. Arrivée de Crillon, un peu ennuyeux, avec le prince de Salm. Attend « intrépidement » Guibert et sa tragédie. Citation de Bouhours. Lagrange brille, Villoison sera proposé. S’intéresse à Anaxagoras.
Incipit :
« La dernière fois que Votre Majesté me fit l'honneur… »
Résumé :
Le croit de retour de « toutes ses revues ». Inoculation de [Louis XVI] et de la famille royale. Les jésuites. Regrette que Diderot ait eu peur de Berlin. Lettre de Crillon, admirateur de la Prusse, mais non de la Russie. Guibert. La France vaut mieux que Bouhours. Villoison.
Incipit :
« Vous avez deviné juste. Il y a trois semaines… »
Résumé :
De retour depuis trois semaines de ses « courses ». La duchesse de Brunswick [à Berlin], pièces de théâtre jouées pour elle par Aufresne. Mort de Louis XV : quel roi est sans faiblesse ? On dit merveille de Louis XVI. Allusions à Sartine, à Nivernais, au pape Alexandre VI. Les jésuites. Crillon. Guibert. Anecdote russe sur Diderot. Liste de Français qu’il admire. L’Arétin. Vœux de bonheur.
Incipit :
« Je crois en ce moment Votre Majesté plus occupée… »
Résumé :
Paix entre la Russie et la Turquie. Louis XV, la guerre, Louis XVI, son nouveau contrôleur général [Turgot]. Les jésuites. Crillon. Guibert, empêché de partir par le duc d’Aiguillon. Les Français sont moins frivoles qu’on ne dit. Vœux. De Catt rendra compte de l’engagement du sculpteur [Tassaert].
Incipit :
« Mes occupations ne sont pas aussi considérables que… »
Résumé :
Paix de l’Europe. Le poème Louis XV aux Champs Elysées. Crillon éclipsé par le prince de Salm. A entendu faire l’éloge de Turgot. Délai pour juger d’un règne, Volt. s’était trompé sur le roi de Danemark. Attestation du commandant de Wesel pour [d’Etallonde]. De Catt malade. Quid du sculpteur [Tassaert] ?
Incipit :
« M. Grimm qui n'est de retour ici que depuis très peu… »
Résumé :
Grimm de retour à Paris. A reçu par lui le Dialogue entre deux dames et s’en est diverti. Aimerait voir un autre Dialogue, en vers celui-là. Dissensions au Sud de l’Europe. Turgot, sa « vertu à toute épreuve ». Louis XVI. Rétablissement prochain du parlement [de Paris]. Certificat en faveur d’Etallonde, a prévenu Volt. Sarcasmes sur la mort du pape Clément XIV. Plaint de Catt. Le sculpteur [Tassaert] se rendra à Berlin à ses frais.
Incipit :
« J'ai eu l'honneur d'annoncer à Votre Majesté, par ma… »
Résumé :
Lettre d’introduction pour le sculpteur Tassaert. Demande le portrait de Fréd. II en miniature, réalisé par sa manufacture de porcelaine, dont il a vu un exemplaire chez Grimm.
Incipit :
« J'ai été d'autant plus fâché de la maladie de Catt, qu'elle… »
Résumé :
De Catt malade, nouveau Tirésias puni pour avoir copié le Dialogue. Louis XVI se conduit sagement. Retour du parlement [de Paris]. Son scepticisme sur les causes de la mort du pape [Clément XIV]. Le pauvre officier [d’Etallonde]. « Tranquillité parfaite » de la Prusse. Le sculpteur annoncé [Tassaert] aura de l’ouvrage. Lui envoie des vers en guise d’étrennes. Vœux à Protagoras.
Incipit :
« Le sculpteur est arrivé avec la lettre dont vous avez… »
Résumé :
Arrivée du sculpteur [Tassaert]. Lui conviendra mieux que son prédécesseur. Grimm, son portrait en porcelaine. Tirésias [de Catt] commence à se rétablir.
Incipit :
« Il faut, et je n'ai pas de peine à le croire, que tous les… »
Résumé :
Les vers et la l. de Fréd. II du 15 novembre (74.81) ont mis plus de trois semaines à lui parvenir. Félicitations pour la satire. Qualités de Louis XVI et du roi d’Espagne. Attend l’annonce d’un nouveau pape. Les jésuites. Le sculpteur [Tassaert], « bon Flamand droit et honnête », doit être arrivé. Demande le portrait de Fréd. II exécuté par sa manufacture de porcelaine. Travaille à faire rendre justice [à d’Etallonde]. Vœux.
Incipit :
« Je serais fort flatté, s'il était sûr que mes mauvais vers… »
Résumé :
La présente l. et une autre lui parviendront non par la poste, mais par le sculpteur Tassaert, avec lequel le contrat est passé. Pronostics sur Louis XVI. Empoisonnement du pape ? Que disparaisse Rome avec toutes ses superstitions. Lui promet son portrait. Plaint d’Etallonde.
Incipit :
« Je me prosterne aux pieds de Votre Majesté, et je… »
Résumé :
Le remercie pour les porcelaines et le portrait remis par Tassaert. A aimé le portrait de Fréd. II conquérant (reçu 12 ans plus tôt), adore celui de Fréd. II philosophe. A reçu de Volt. son Don Pèdre avec l’Eloge de la raison. Affaire d’Etallonde. Honnête et vertueux Louis XVI. De Catt est en mauvaise santé. Tassaert, son logement souhaité, son retour à Berlin fin juillet.
Incipit :
« Je suis bien aise que les bagatelles… »
Résumé :
Heureux d’avoir fait plaisir à Anaxagoras. Passage [à Berlin] de Tchernychev, qui a parlé de D’Al. et de Louis XVI. Les injustices du Parlement de Paris, d’Etallonde, La Barre. Prochain voyage de Volt. à Paris, où la reine veut le voir. Traduction du Tasse, avec un avant-propos « unique ». Les ducs de Lauzun et de Montmorency-Laval à Berlin, en « comètes ». Paris se prépare donc au sacre. Promet de faire bâtir un logement pour Tassaert.
Incipit :
« M'ayant paru que vous trouviez la porcelaine de Berlin… »
Résumé :
Lui envoie le buste [de Volt.]. Passage de « colonies russes ». Long séjour du duc de Lauzun [à Berlin], parti ensuite pour Varsovie. On dit D’Al. « intendant des eaux et rivières »
Incipit :
« Je n'ai reçu qu'aujourd'hui 12 avril la lettre que … »
Résumé :
Reçoit le 12 avril sa l. du 18 mars. A fait monter son portrait afin de le porter avec lui. Attend le buste de Volt. Le comte de Tchernychev. Ne croit pas que Volt. vienne à Paris. Affaire d’Etallonde, preuves de son innocence. Le zélé Tassaert arrivera à Berlin début juin. Eloge du vertueux de Catt.
Incipit :
« Vous avez deviné juste sur le buste qui vous est envoyé, c'est celui de Voltaire. »
Résumé :
Aimerait faire exécuter en pendant du buste de Volt. celui de D’Al. Rusticité des Allemands et les frimas de l’Allemagne (référence à Ovide). Sainte ampoule, sacre du roi. Fera élever un bâtiment pour loger Tassaert.
Incipit :
« Je viens de recevoir le nouveau présent dont… »
Résumé :
Le remercie du buste de Volt. Troubles en France, cherté du pain, manœuvres perfides, courage de Louis XVI, silence des évêques, Instruction royale aux curés. Le prochain départ de Tassaert, son logement à Berlin. Turgot et la hausse des fonds publics.
Incipit :
« Un petit voyage équivalent à 300 lieues de France … »
Résumé :
Un voyage a retardé sa réponse. Le buste de Volt. Vit en solitaire. Tout est pacifié. Son admiration pour [Louis XVI], son mépris pour les « charlatans sacrés ». Laval-Montmorency et Clermont-Gallerande l’ont accompagné en Pomérellie. Etablit cent quatre-vingts écoles. Arrivée de Tassaert. Anaxagoras se décidera-t-il à venir voir « l’ermite de Sans-Souci » ?
Incipit :
« On m'avait alarmé beaucoup, il y a peu de temps… »
Résumé :
Inquiétudes sur la santé de Fréd. II dissipées par le baron de Goltz. Eloge de Louis XVI et de ses vertueux ministres, Malesherbes (successeur de La Vrillière) et Turgot. Offre ses services (gratuits) au contrôleur général. Murmure des prêtres. Cordon bleu donné par Louis XVI au meilleur de ses instituteurs. Cérémonie du sacre, les prêtres sont les plus grands ennemis des rois. Sait mauvais gré à l'auteur du Système de la nature [d'Holbach]. Lumières et justice en Pomérellie. Tassaert. Flatteries.
Résumé :
Un voyage en Prusse guérirait et rajeunirait Anaxagoras, « point de santé sans exercice ». Visite de l’original [Dalrymple] venant de Londres. Louis XVI et ses nouveaux ministres. Turgot, Malesherbes, Malézieu. Les ministres sont de peu de durée en France. Abandonne les évêques « aux anathèmes encyclopédiques », mais non pas « les bons pères jésuites ». A vu jouer Lekain, chez qui « l’art étouffe la nature ». Volt. et D’Al.
Incipit :
« L'infâme n'est donc pas la seule qui ait ses martyrs et la philosophie aura également les siens. »
Résumé :
Divus Etallundus martyr. La tolérance commence à s’acclimater en France. Malesherbes et Turgot apôtres de la vérité. Laval-Montmorency et Clermont-Gallerande en Silésie. D’Al. ne peut-il obtenir un congé pour venir le voir avant qu’il ne soit trop vieux ?
Incipit :
« J'ai eu l'honneur d'écrire il y a quelque temps… »
Résumé :
Remerciements pour d’Etallonde et pour lord Dalrymple. Craint de tomber malade en voyage, mais souhaite aller en Hollande et à Berlin. Eloge de Louis XVI. Lekain, Mlle Clairon. A envoyé par Strasbourg le catalogue de la collection Mariette. Tassaert. Vœux.
Incipit :
« Il n'y a que très peu de temps que j'ai eu l'honneur… »
Résumé :
Le remercie de sa l. « pleine de bonté ». Ligue des prêtres et des parlements. Publication des scandaleuses Formules du sacre. Tanucci à Naples avait empêché pareille cérémonie. Propose de chercher un successeur à Margraff, le chimiste de l’Acad. de Berlin. Mort de Heinius, que Béguelin pourrait remplacer. Sa faible santé et ses amis qui ont besoin de lui l’empêchent de voyager.
Incipit :
« Quoiqu'en dise Posidonius, la goutte est un mal physique… »
Résumé :
La goutte l’a paralysé quatre semaines. Se réjouit de revoir Anaxagoras. Vœux pour Louis XVI et ses ministres. Arrivée de d’Etallonde. A l’Acad. [de Berlin], la place demandé par D’Al. est déjà donnée.
Incipit :
« Je suis absolument de l’avis de Votre Majesté, et nullement de celui… »
Résumé :
Goutte. A reçu une l. reconnaissante de d’Etallonde. Béguelin. Pour succéder à Margraff, suggère Scheele (de Stockholm) ou Michaelis (de Göttingen). L. de la marquise d’Argens au sujet du mausolée de son mari. Demandes des évêques refusées par Louis XVI, réformes annoncées dans le militaire et la Maison du roi. Vœux.
Incipit :
« Je vous avoue que je ne suis pas aussi grand stoïcien que Posidonius. »
Résumé :
Ses quatorze accès de goutte, la présence d’Anaxagoras le guérirait. Volt. « marquis et intendant du Pays de Gex ». Wéguelin. Margraff encore vivant. [D’Etallonde] est un « bon garçon ». Tirade contre « l’infâme ».
Incipit :
« Je ne sais s'il y a quelque sympathie physique entre … »
Résumé :
Son accès de rhumatismes. Affreux hiver, comparable à celui de 1709, ravages du froid, charité de [Louis XVI]. Volt. et le Pays de Gex. Béguelin, Etallonde. Nouveaux méfaits du parlement [de Paris]. Guerre d’Amérique. Pauvreté de la littérature contemporaine.
Incipit :
« Depuis que je vous ai écrit la dernière fois, j'ai encore… »
Résumé :
Ses deux nouveaux accès de goutte. Hiver violent, comparable à celui de 1740. Parallèle des horloges de fer et des hommes. Le parlement [de Paris]. Volt. et Anaxagoras, derniers champions de la littérature. Wéguelin. La guerre d’Amérique, « un combat de gladiateurs ».
Incipit :
« Quoique les dernières nouvelles que Votre Majesté… »
Résumé :
Sa mauvaise santé et le dépérissement de [Mlle de Lespinasse] l’empêchent de se déplacer. Prétendue l. de Fréd. II à D’Al. diffusée dans les gazettes, son démenti. Louis XVI et ses vertueux ministres, parlements malintentionnés. Les futurs éditeurs de Froissart pourraient-ils avoir communication du manuscrit de Breslau ? Béguelin n’est pas Wéguelin. Paix.
Incipit :
« J'ignore ce qui se débite à Paris au sujet de ma maladie… »
Résumé :
Ses dix-huit accès de goutte. Le remercie pour le démenti. Sympathie pour Anaxagoras et vœux de santé pour Mlle de Lespinasse. Fait écrire à l’abbé Bastiani pour Froissart. Ses tournées dans les provinces jusqu’à la mi-juin. La guerre d’Amérique assimilable aux combats de gladiateurs.
Incipit :
« Depuis trois semaines j'ai plus d'une fois essayé de… »
Résumé :
Mort de [Mlle de Lespinasse] : « la plume lui tombe des mains » pour lui répondre. A perdu appétit et sommeil, résiste grâce à ses amis. Pour comble de malheur, il est son exécuteur testamentaire. Projet d'aller à Berlin à l’été 1777.
Incipit :
« Je compatis au malheur qui vous est arrivé de perdre une… »
Résumé :
[Mort de Mlle de Lespinasse] : compassion pour le malheur de D’Al., indication d’un remède, exemple de Cicéron à la mort de Tullie. Espère voir D’Al. « passer quelques mois » chez lui en 1777.
Incipit :
« Mon âme et ma plume n'ont point d'expressions pour… »
Résumé :
Le remercie de ses condoléances. Se réjouit du voyage du grand-duc de Russie à Berlin. Son seul espoir est de revoir Fréd. II, solitude de son âme, « vide irréparable », épuisement, mélancolie.
Incipit :
« Votre lettre, mon cher D'Alembert m'a été rendue… »
Résumé :
Lui répond à son retour de Silésie. Nouvelles condoléances. Sensibilité et philosophie. Résoudre un problème bien difficile est le seul vrai remède. Se réjouit à l’espérance de le revoir.
Incipit :
« Des maux de tête violents et continuels… »
Résumé :
Ses maux de tête. Relit tous les jours la l. amicale de Fréd. II, le temps seul soulagera ses peines. A soixante ans, ne retrouvera plus d’amis. Nouveau malheur : Mme Geoffrin, son amie depuis trente ans, paralysée est séquestrée par sa famille dévote et stupide. Son désir d’aller voir Fréd. II. Vœux de santé pour Fréd. II et de paix pour l’Europe.
Incipit :
« Vous voilà accablé de vers dont je crois… »
Résumé :
Lui envoie des vers accordés à sa « douce mélancolie ». Attend avec impatience l’été pour le revoir. Rulhière à Berlin, s’informe de Nivernais, d’Anaxagoras, de l’Enéide de Delille. Plaisanteries sur « l’aventure » et le sexe de d’éon (références à Vergennes, de Pons, d’Olivet).
Incipit :
« Il y a, mon cher D'Alembert, un vieux proverbe qui… »
Résumé :
Paralysie et prochaine apoplexie de Mme Geoffrin. Réflexions mélancoliques sur la vieillesse. Soulagement procuré par la lecture de Lucrèce. Son abcès à l’oreille, se reproche son badinage. Risques de guerre sur mer, pas sur le continent. Voyage salutaire que D’Al. ferait à Berlin, lui recommande le travail à l’exemple de Cicéron.
Incipit :
« J'ai reçu presque en même temps les deux nouvelles… »
Résumé :
Retards subis par les l. de Fréd. II des 22 et 26 octobre, dus aux commis des postes « gens de lettres ». Sa reconnaissance pour Fréd. II. Se console par moments, mais la mort seule le soulagera vraiment. Anecdotes du solitaire heureux et de la vieille femme non dévote. Fréd. II est Germanicus pour l’âme, Sénèque et Montaigne pour la prose, Lucrèce et Marc-Aurèle pour les vers. Etat stationnaire de Mme Geoffrin qu’il ne peut plus voir. Vœux de santé et promesse de visite au printemps prochain.
Incipit :
« Ceux qui ont le malheur d'être méfiants poussent… »
Résumé :
D’Al. doit continuer à se distraire. Mort du général Koschembahr. Mme Geoffrin mourante et tyrannisée : fanatisme en France, (Calas, Sirven, La Barre, Argens, Necker) tandis que la tolérance progresse en Allemagne. Opération de son érésipèle à la jambe. L. mélancolique de Volt.
Incipit :
« Si je ne respectais les occupations de Votre Majesté… »
Résumé :
S'est remis à la géométrie. Mme Geoffrin. France superstitieuse, Inquisition à Cadix, publication des bulles de Paul IV et Pie V, condamnation d’un noble espagnol. La Bible enfin expliquée, Volt. inquiété, que Fréd. II intervienne en déclarant ses aumôniers auteurs du livre. Exemple d’un octogénaire guéri de la goutte. Félicitations pour le nouveau prince de Prusse. Vœux de santé.
Incipit :
« Je suis bien aise d'apprendre par vous-même… »
Résumé :
La géométrie, le temps, le voyage de Berlin le rétabliront. Le roi d'Espagne. Malheurs de Volt., ses Commentaires sur la Bible. Inconvénients de la longévité (Pompée et Swift). Mort du petit prince de Prusse à trois jours.
Incipit :
« Je suis toujours comblé et pénétré des bontés de Votre… »
Résumé :
Lents progrès de sa « convalescence morale ». Espère pouvoir aller le voir. Le roi d’Espagne. Difficultés financières de Volt. : manque de secours pour son établissement de Ferney depuis le départ de Turgot, retard dans le paiement des rentes du duc de Bouillon, du maréchal de Richelieu et du duc de Würtemberg.
Incipit :
« M. de Catt a dû instruire Votre Majesté… »
Résumé :
De Catt lui aura appris pourquoi D’Al. doit renoncer à aller le voir. Séjour à Paris du comte de Falkenstein [Joseph II], sa visite impromptue à l’Hôtel Dieu, son indignation. S’il vient, D’Al. lui lira un Eloge de Fénelon à l’Acad. fr. et des réflexions sur la théorie de la musique à l’Acad. des sc. Campagne décisive en Amérique. Nouvelles du Portugal et de l’Espagne.
Incipit :
« Je crois devoir rendre compte à Votre Majesté… »
Résumé :
Lors d’une conversation à l’Acad. fr. le 17 mai, le comte de Falkenstein [Joseph II] lui a fait des compliments sur Fréd. II. D’Al. a lu un « morceau » sur des synonymes (« simplicité »), et un sur Fénelon. Joseph II est allé voir Œdipe [de Volt.] au théâtre, où il a été applaudi pour sa simplicité, il est allé à l’Acad. des [inscriptions et] belles-lettres, il a fait une remarque à Turgot sur la « fureur du jeu » à la cour. Pluies continuelles.
Incipit :
« Je suis fâché d'apprendre le dérangement où se trouve… »
Résumé :
Santé de D’Al. Voyage en France du comte de Falkenstein [Joseph II], prince instruit, affable et « un peu coquet ». Imagine ce que sera le discours de D’Al. sur Fénelon et Télémaque. A lu la Philosophie de la nature de Delisle [de Sales]. Va partir pour la Prusse.
Incipit :
« Je suis fâché d'apprendre que votre santé ne se remet… »
Résumé :
Santé de D’Al. Belles qualités de [Joseph II]. Jaucourt, parent de l’encyclopédiste, accompagne Fréd. II de Magdebourg en Poméranie, avant de partir pour Vienne. Son parent l’encyclopédiste formé chez Boerhaave, sa parente institutrice des princesses de Prusse. Est allé jusqu’à la patrie de Copernic [Thorn]. Publication d’un discours contre la guerre aux Américains. Grimm rentrera de Russie par Berlin, il lui manque d’avoir vu le Groënland. Mais seul Anaxagoras mérite d’être recherché.
Incipit :
« Je suis pénétré de reconnaissance de l'intérêt… »
Résumé :
Saison pluvieuse et froide. Solitude. De Catt lui apprend la bonne santé de Fréd. II. Départ du comte de Falkenstein [Joseph II] fin mai, son retour par Genève où il a dû voir « le Patriarche de Ferney ». Eloge de [Marie-Thérèse]. Delisle chez Volt. Grimm. Ne voit plus Jaucourt, occupé d’une nouvelle édition de Moreri. Discours de Pitt. Aimerait l’opinion de Fréd. II sur les Anglais en guerre contre l’Amérique.
Incipit :
« Je commence ma lettre par des vers de Chaulieu… »
Résumé :
Citation de Chaulieu sur la vieillesse. [Joseph II] a évité Volt., pour obéir à sa mère. Son bon fonds, son précepteur Batthyani. Référence à Hélvétius et à De l'Esprit. Tout est déterminé dans l’univers. Pense comme le public que les Anglais ont commis de nombreuses fautes (Gages, Carletin, Burgoyne). Ses prédictions (Cicéron) pour 1778 : indépendance américaine, retour du Canada à la France. Grimm à Stockholm.
Incipit :
« En revenant de la campagne, où j'avais été passer… »
Résumé :
De retour de la campagne, trouve la lettre de Fréd. II et le Rêve joint. Sa triste vie. [Joseph II] et Volt. Guerre des Anglais contre l’Amérique, bientôt contre la France. Grimm à Stockholm projetant d’aller à Berlin. Le Rêve fait rire et pleurer des sottises humaines. Propose que l’Acad. [de Berlin], qui n’a pas de censeur, mette au concours la question « s’il peut être utile de tromper le peuple ». Lagrange. Lui transmet un mém. de la part de la Société royale de médecine de Paris. Bel automne.
Incipit :
« Je suis persuadé que l'air de la campagne… »
Résumé :
Passage de Grimm, qu’il a chargé d’un ouvrage plus sérieux que le Rêve. La bonne humeur permet de supporter la vie (Volt. et Joseph II). Pour le sujet de prix à proposer à l’Acad. [de Berlin], « S’il est permis de tromper les hommes ? ». Lambert est mort, reste Béguelin. Remède contre la rage, envoie la préparation. Pronostics pour l’Amérique. Espère toujours le revoir.
Incipit :
« J'ai chargé Catt de vous informer de tout… »
Résumé :
De Catt l’informera du remède contre la rage. L'Acad. [de Berlin] répond aux lettres, pas besoin de permission. Surpris de voir imprimées des l. qu’il lui a écrites et d’apprendre que d’autres circulent. Rien de tel n’était arrivé entre Pythagore et Numa, entre Platon et Denys, entre Aristote et Alexandre : princes actuels obligés au silence.
Incipit :
« M. Grimm, à son arrivée à Paris, m'a remis… »
Résumé :
A son arrivée à Paris, Grimm lui a remis l’[Essai sur le gouvernement] dont il fait l’éloge. Mort de Mme Geoffrin [6 octobre], sa dernière amie. Motive sa proposition à l’Acad. [de Berlin] pour un sujet de prix. Parlement anglais et guerre d’Amérique. Tassaert. Delisle aurait besoin d’un « protecteur philosophe », si Fréd. II voulait se l’attacher. Volt. va lui écrire.
Incipit :
« Je dois à Votre Majesté de nouveaux remerciements… »
Résumé :
Justification relative à la publication de lettres écrites par Fréd. II. : a donné des copies des deux l. de condoléances de Fréd. II. Un journal en a publié des extraits, sans sa participation, mais avec applaudissement général. Aucune l. de Fréd. II ne court dans Paris en ms., mais il a paru de prétendues lettres de Fréd. II auxquelles D’Al. a donné un démenti public.
Incipit :
« Votre Majesté persiste à me croire coupable… »
Résumé :
Réitère sa justification relative aux l. de Fréd. II publiées. Rappelle les indiscrétions de la poste. Le remercie pour la copie du ms de Froissart conservé à Breslau. Après la mort de Mme Geoffrin, reste « seul dans l’univers ». Lui envoie le discours qu'il a prononcé à la réception de [Millot], successeur de Gresset [à l’Acad. fr.]. Vœux.
Incipit :
« Je voulais d'abord commencer cette lettre par dire… »
Résumé :
Vœux pour « le protecteur de l’Allemagne ». Son innocence dans l’affaire des l. publiées. Volt. à Paris, fêté et malade ; sa tragédie [Irène], ouvrage étonnant. Passe ses journées seul avec son estomac malade et supplie Fréd. II de lui rendre ses bontés qu’il n’a pas mérité de perdre.
Résumé :
L. d’introduction pour le vicomte d'Houdetot, ancien colonel, jeune militaire dont la mère admire Fréd. II. Ouvrage très attendu de Fréd. II sur la situation de l’Empire.
Incipit :
« Votre Majesté ne sera sans doute ni étonnée ni offensée… »
Résumé :
Son silence depuis trois mois pour respecter les occupations de Fréd. II. Mort de Volt. enterré hors de Paris, refus d’une messe à l’Acad. fr., joie des fanatiques. Remercie pour l’accueil réservé au vicomte d'Houdetot, dont le fils a été baptisé Frédéric.
Incipit :
« Je n'ai reçu qu'hier 29 juin, au soir, la lettre que… »
Résumé :
Relation détaillée des dernières semaines de Volt. à Paris : se conduire comme Fontenelle et Montesquieu, ne pas finir comme [Adrienne] Lecouvreur (sa confession à l’abbé Gaultier, sa profession de foi, le curé de Saint-Sulpice) ; la réception triomphale de Volt. à l’Acad. fr. et son apothéose à la [Comédie fr.] avec Irène ; vaines démarches de son neveu l’abbé Mignot en vue de sa sépulture à Paris ; sa mort, son embaumement, son enterrement à l’abbaye de Scellières ; menaces d’exhumation ; désapprobation de l’archevêque de Lyon et autres curés, messe à l’Acad. fr., remplacement, journalistes, comédiens. La l. reçue de Fréd. II, compte sur lui pour honorer la mémoire de Volt. P.-S. Mort de « mylord Marischal » [Keith]. Don de Volt. aux pauvres de Saint-Sulpice. Prêtres toujours ennemis des rois. P.-S. Volt. aurait vécu plus vieux à Ferney, sa vivacité d’esprit, sa mémoire, Epître de Pope. Irène. Terre-cuite [de Houdon] représentant Volt.
Incipit :
« Les deux lettres du 22 et du 23 juillet… »
Résumé :
A reçu le 13 août les deux l. de Fréd. II des 22 et 23 juillet. Rép. relatives à [Volt.] : le maréchal de Richelieu, l’opium, ses derniers ouvrages, ses manuscrits, sa bibliothèque achetée par [Cath. II]. L’éloge de Fréd. II servira de signal à bien d’autres. Embarras de l’Acad. fr. Magnifique buste de Volt. par Houdon. Quatrain sur Volt. et Christophe de Beaumont.
Incipit :
« Voici cet Eloge de Voltaire, moitié minuté dans les… »
Résumé :
Lui envoie son Eloge de Voltaire écrit durant la campagne de Bohême, corrigé dans les quartiers d’hiver. Rougemont est payé. Quant à la guerre, Fréd. II se dit « dans les mains de la fatalité ».
Incipit :
« J'ai reçu avec la plus vive reconnaissance … »
Résumé :
Remercie Fréd. II d’honorer la mémoire de Volt. A proposé à l'Acad. fr. de faire de l'éloge de Volt. le sujet du prix de poésie de 1779, a donné 600 lt pour en doubler le montant. A offert à l’Acad. le buste de Volt. par Houdon (en terre-cuite). A lu le 25 août son Eloge de Crébillon. Vœux pour la fin de la guerre. De Catt lui remettra son Eloge de La Motte et un traité de médecine de Barthez, Acad. de Berlin. Rougemont attend une rép. Sujet du prix de l’Acad. [fr.].
Incipit :
« Je prends la liberté de mettre aux pieds de Votre Majesté… »
Résumé :
Lui envoie par Rougemont l’ouvrage annoncé dans sa l. du 1er janvier [Eloges], note sur la statue de Volt. Barthez, « savant médecin de Montpellier », aimerait savoir si Fréd. II a reçu par de Catt ses Nouveaux éléments de la science de l’homme et s’il peut espérer devenir associé étranger de l’Acad. de Berlin.
Incipit :
« M. le baron de Goltz a bien voulu se charger de faire… »
Résumé :
Lui a fait parvenir par le baron de Goltz son Eloge de Milord Maréchal A-t-il reçu les Eloges envoyés il y a trois mois par de Catt ? Son accès de fièvre. Vœux pour la paix de l’Europe. L’hommage de Fréd. II à Volt. Lui envoie le discours qu’il a prononcé à l’Acad. fr. pour la réception de [Ducis], successeur de Volt. Buste de Volt. par Houdon.
Incipit :
« J'ai reçu deux de vos lettres avec l'Eloge de quelques… »
Résumé :
A reçu les Eloges [lus, de D’Al.] et l’Eloge de Milord Maréchal. Il vient d’arriver, ayant passé quatorze mois dans les tempêtes de la politique et de la finance. N’est ni Fontenelle, ni Volt., plus bon à rien. Buste de Volt. Lui demande de venir le voir.
Incipit :
« Lorsque j'eus l'honneur d'écrire ma dernière lettre à… »
Résumé :
Félicitations pour la paix donnée à l’Allemagne. Admiration universelle et « enthousiasme » pour Fréd. II., demande s’il viendra « faire un tour à Paris ». Santé de D’Al. trop faible pour permettre un voyage. Ses Eloges. Le prix de poésie, doublé par D’Al. consacré à l’éloge de Volt. va être jugé. Buste de Volt. [par Houdon].
Incipit :
« J'arrive de la campagne, où j'ai été passé environ… »
Résumé :
S’est reposé trois semaines à la campagne d’un « travail un peu forcé », rép. à la l. [du 6 juin] de Fréd. II. Heureux de l’union qui s’établit entre la France et la Prusse, naguère contrariée [par Mme de Pompadour et Bernis]. Prix de l’Acad. fr. pour l’éloge de Volt. attribué à un poète anonyme (peut-être La Harpe). Buste de Volt. [par Houdon], soit à l’antique, soit en perruque, le marbre pour mille écus. Décadence générale.
Incipit :
« Pour que vous ne croyiez pas qu'après la mort… »
Résumé :
Lui adresse un Commentaire « fait selon les principes de Huet, de Calmet et de Labadie », ainsi que ses Lettres sur l’amour de la patrie. A envie d’acheter le buste de Volt. [par Houdon] mais la guerre l’a mis à sec ; ce sera pour l’année prochaine. Espère de nouveau revoir Protagoras à Berlin, sa vie ne tient plus qu’à « un fil d’araignée ». La politique internationale a ses schismes comme la religion. Commence à radoter.
Incipit :
« J'ai été pendant quelques semaines dans la plus… »
Résumé :
S’est inquiété de son silence avant sa l. du 7 octobre (79.69) restée cinq semaines en route. Le félicite du Commentaire, que Frédéric devrait envoyer à [Jean-Georges Lefranc de Pompignan] et à [Christophe de] Beaumont. Le félicite aussi pour les Lettres sur l’amour de la patrie. Fâché néanmoins que Fréd. II y combatte les encyclopédistes : l’Enc. ne contient rien contre le patriotisme, les prêtres sont les véritables ennemis. Malgré sa santé, garde l’espoir de le revoir.
Incipit :
« J'étais dans quelque inquiétude sur le sort de mes lettres… »
Résumé :
Ses inquiétudes sur son paquet [du 7 octobre] susceptible de fâcher [Christophe de Beaumont], ses faibles productions de « vieillard ignorant ». L’amour de la patrie a été taxé de préjugé par de prétendus philosophes, Système de la Nature. Lui ne confond pas les D’Al. avec les Diderot, [Rousseau], etc. Si D’Al. veut le revoir vivant, qu’il ne tarde plus.
Incipit :
« Je commence, comme je le dois, cette lettre… »
Résumé :
Vœux. Il apprend par Grimm que, paralysé de la main droite par la goutte, Fréd. II écrit désormais de la main gauche. Autres nouvelles de Fréd. II par La Haye de Launay. Insiste pour l’acquisition du buste de Volt. Regrette qu’on donne aux ennemis de la patrie le nom d’encyclopédistes, Système de la nature. Ménagements exigés par sa santé. Lui envoie par de Catt le mém. d’un curé persécuté par son évêque fanatique.
Incipit :
« Comme chez moi les vœux d'un philosophe sont bien… »
Résumé :
Vœux laïques. Les prêtres contre Volt. et le combat contre la superstition. Armure de Fontenelle. Combat contre les Autrichiens et la goutte. Rendra justice au prêtre de Neuchâtel dont lui a parlé D’Al. Son retour à Berlin, ses entretiens avec Formey, Bitaubé, Wéguelin, Bernoulli (qui a découvert un nouveau satellite de Vénus), Lagrange, Mérian et Achard. N’a rien d’autre à apprendre « au sublime Anaxagoras ».
Incipit :
« Les deux lettres que j'ai reçues de Votre Majesté… »
Résumé :
A reçu coup sur coup deux l. de Fréd. II restées trois semaines en route. Renseigné sur la santé de Fréd. II par le baron de Goltz. A reçu les six exemplaires du Commentaire sur la Barbe-bleue, qu’il a distribués. Suggère à Fréd. II de faire célébrer un service funèbre dans l’église catholique de Berlin pour Volt. Le parlement de Rouen favorise l’administration de la justice. Launay est venu à ses réunions tri hebdomadaires. Ordonnances de Fréd. II. Rulhière demande des mém. sur la Pologne à Fréd. II.
Incipit :
« Je ne sais par quel hasard les détails des jugements… »
Résumé :
Explique pourquoi il surveille ceux qui sont chargés de rendre la justice et de faire exécuter les lois. Il pratique les bonnes leçons des philosophes, Platon, Aristote, Lycurgue, Solon.
Incipit :
« Il faut que les mauvais chemins aient retardé l'arrivée… »
Résumé :
Les retards dans la correspondance sont dus aux dégâts que les eaux ont causés aux routes. Maladies de vieillesse. Barbe-bleue. Leçons de théologie que lui donne [Duval-Pyrau], son plaisant projet de finir ses jours à la Sorbonne. Difficile en Allemagne de célébrer une messe pour Volt. estimé athée. Connaît Rulhière, mais juge prématuré de faire l’histoire des troubles de la Pologne, résume ce qu’on peut en dire « en gros ».
Incipit :
« Je ne puis répéter trop souvent et avec trop de plaisir… »
Résumé :
La l. piquante du 26 mars. Insiste pour que les catholiques de Berlin rendent à Volt. les honneurs funèbres. Il lui communique deux pièces des neveux de Volt., Mignot et Hornoy. Prix du buste de Volt. [par Houdon] : 3000 livres. Rulhière remercie. Vers de Georgelin louant Fréd. II d’avoir appris leur devoir aux juges. Nouvelles de la santé de Fréd. II transmises par de Catt.
Incipit :
« Comme je n’ai la goutte qu’aux pieds, je ne l'ai pas… »
Résumé :
Aime mieux rire que pleurer. Entame à Berlin la négociation pour le service funèbre de Volt. Lettre d’un géomètre français se vantant d’avoir découvert la quadrature du cercle. Le mécanicien Hermite à Berlin. Demande que le buste de Volt. [par Houdon] lui soit expédié en septembre. De Catt lui récrira. Huit décès en un mois dans les cours allemandes.
Incipit :
« J'écris à M. de Catt le malheureux et ennuyeux détail… »
Résumé :
Sa situation physique et morale (expliquée à de Catt) l’empêche de faire le voyage de Berlin. Honneurs funèbres rendus à Volt. Assemblée du clergé, à qui Necker va demander de l’argent. Troisième campagne contre « la piraterie anglaise ». Déclaration de Cath. II et son entrevue à Mohilew avec Joseph II. Le buste de Volt. sera prêt fin septembre, attend des instructions par de Catt. Nouvelle éd. en préparation des œuvres de Volt., sera imprimée hors de France.
Incipit :
« Nous croyions vous voir arriver d'un moment à l'autre… »
Résumé :
La gravelle de D’Al. l’excuse. Lui conseille le remède de Mme Stephens. Volt. : un service célébré à Berlin, ses fréquentations aux Champs-Elysées, la nouvelle éd. de ses œuvres à élaguer. Vains efforts de son docteur de Sorbonne pour le convertir. La guerre franco-hispano-anglaise est « dans le goût de Crébillon ». Buste de Volt. à habiller en Français non en Grec.
Incipit :
« Quelque désolé que je sois de ne pouvoir aller mettre… »
Résumé :
Son calcul des reins, remèdes. Connaît l’ennui, se sent « déchu ». Volt. : bravo pour la messe de Berlin, idée d’une statue à commander à Tassaert, buste [de Houdon] prêt dans deux mois, son éloge en vers par un poète flamand peu connu. Nouveau mém. et certificats du curé de Neufchâtel persécuté (envoi par de Catt).
Incipit :
« Il règne un ton de tristesse dans votre lettre… »
Résumé :
Infirmités et désagréments de la vieillesse. « La vie n’est qu’un songe ». Apothéose de Volt. : mausolée impossible dans l’église de Berlin, son buste sera placé à l’Acad. Critique de l’ode envoyée. Delisle [de Sales] à Berlin, allant en Russie avec le prince de Ligne. Conseils à Anaxagoras.
Incipit :
« L'intérêt que Votre Majesté veut bien prendre… »
Résumé :
N’est qu’un « pauvre géomètre littérateur ». Maladies, ennui. Monument de Volt. à Berlin et de Raphaël à Rome. Le buste [de Volt.] est presque fini, demande s’il faut en faire un autre. Tassaert. Raison et justice outragées en France. Il n’y est retenu que « par l’extrême danger de changer de place ».
Incipit :
« Je suis bien fâché que l'état de votre santé soit assez… »
Résumé :
N’est pas au courant des persécutions dont D’Al. est victime. Disette de grands génies. Volt. à Berlin : son buste à l’Acad. mieux qu’un cénotaphe dans l’église catholique. Vicissitudes et bon temps passé.
Incipit :
« Il y a aujourd'hui 3 novembre vingt années, jour… »
Résumé :
Anniversaire de la victoire de Torgau sur les Autrichiens. Son manque d’énergie, sa fatigue, sa tristesse. Volt. : Houdon achève son buste, regrets pour le monument de Berlin. Refus d’un mausolée dans l’église du village où il est enterré. Prêtres acharnés contre les progrès de la raison ; lui n’est que spectateur, mais tant de gens de lettres en souffrent. Vœux.
Incipit :
« Bien des hommes ont gagné des batailles… »
Résumé :
Comparaison des travaux du philosophe [Disc. prélim. de l’Enc.] et du guerrier ; pour comparer leurs nerfs, ils devront attendre d’être disséqués. Il faut combattre les cagots avec les armes du ridicule. Il se tient prêt à attaquer la Sorbonne, [Christophe de] Beaumont et Braschi [Pie VI]. Mettra le buste de Volt. à l’Acad. [de Berlin]. Quatre semaines de goutte. Encouragements à Anaxagoras.
Incipit :
« Chaque lettre dont Votre Majesté m'honore réveille… »
Résumé :
Ses sentiments pour Fréd. II, la mort de [Marie-Thérèse]. Paix de Teschen, nouvelle guerre en Europe. Souhaite que Fréd. II fasse durer la paix. Buste de Volt. par [Houdon] achevé. Discours préliminaire et activités de Fréd.II. Vœux pour la 41e année de son règne.
Incipit :
« Je crois que le meilleur parti qu'on puisse tirer de… »
Résumé :
Tranquillité d’âme, sérénité (chez D’Al.), impassibilité (chez lui). Regrette Marie-Thérèse, estime et ne craint pas son fils [Joseph II]. Sa brochure sur les défauts de la littérature allemande. Grimm. Aux Champs-Elysées, présentera Gessner et Gellert au cygne de Mantoue [Virgile]. Vœux pour Anaxagoras.
Incipit :
« Je viens de recevoir l'excellent ouvrage… »
Résumé :
A reçu sa l. du 6 janvier et son ouvrage sur la littérature allemande, envoyé à Grimm. Félicitations. Une imprécision p. 36. Eloge de Marie-Thérèse. Réception le 25 janvier de deux nouveaux académiciens, le discours de l’abbé Delille cite Fréd. II. Lui recommande pour l’Acad. [de Berlin] Mayer [Johannes von Müller], auteur d’une philosophique Histoire des Suisses.
Incipit :
« L'ouvrage que je vous ai envoyé est l'ouvrage d'un dilettante… »
Résumé :
A fouetté la littérature allemande avec des roses, sa « méthode d’instruction ». Marc-Aurèle et Epictète. Troisième accès de goutte depuis son retour de Berlin, Chaulieu. A trouvé Mayer [Johannes von Müller] minutieux et bavard
Incipit :
« La dernière lettre que Votre Majesté m'a fait l'honneur… »
Résumé :
Long hiver, craint la goutte pour Fréd. II. Excellente rép. de Fréd. II aux ministres luthériens de Berlin, succès à Paris. Littérature allemande, universités françaises. Maintenant éclairé sur Mayer [Johannes von Müller].
Incipit :
« La nature a voulu que la santé et l'espérance fussent… »
Résumé :
A vaincu la goutte par le régime. Conflit suscité par les nouveaux cantiques des protestants : « l’incrédule » qu’il est a rétabli la paix dans l’église de Berlin (Platon, Volt.). Un prince, ami de Beaumont, archevêque de Paris, a fait dire sans succès une messe sur le ventre de sa femme de cinquante-trois ans pour la rendre grosse.
Incipit :
« Votre Majesté prétend, dans la dernière lettre… »
Résumé :
Anniversaire de la bataille de Fontenoy. Gaieté et sagesse de Fréd. II. Mandement de l'évêque d’Amiens, Machault, contre l’éd. en préparation des œuvres de Volt. [éd. de Kehl]. Joseph II s’en prend aux prêtres et au pape.
Incipit :
« Quand on frise la soixante et dixième année, on doit être… »
Résumé :
Bonne humeur de Fréd. II, excuses au public pour sa longévité. Anecdote sur l’empereur Léopold. Démêlés de Joseph II avec le pape. Sort du Ferrarois à la mort du duc de Modène. Arrivée à Berlin d’un prince de Salm (Scudéry, Bouhours, Bernis, La Rochefoucauld). Va faire la tournée des provinces jusqu’au 15 juin.
Incipit :
« M. l'abbé de Boismont, homme de beaucoup d'esprit… »
Résumé :
Lui présente en hommage l'oraison funèbre de Marie-Thérèse [par Boismont]. Fréd. II admiré à l’Acad. fr. P.-S. Reçoit à l’instant sa l. du 28 mai.
Incipit :
« Me voici de retour des frontières des Sarmates… »
Résumé :
Il est de retour des frontières. Le prince de Salm. Regard stoïque sur la maladie et l’approche de la mort, consolations des vieillards. Joseph II fait trembler les riches abbés qu’il veut dépouiller pour payer ses dettes de guerre. Ce qu’aurait dit Calvin. Estime pour Anaxagoras.
Incipit :
« Je n'ai connu de Beaumont que l'archevêque de Paris… »
Résumé :
Beaumont l’archevêque du diable, Beaumont l’avocat et l’abbé de Beaumont [Boismont]. Vanité de la gloire et méfaits de l’orgueil chez les rois, vers [de Volt.] à ce sujet, se réfère à Quélus, Maugiron, Luynes, Richelieu, Henri III, Louis XIII, Louis XIV.
Incipit :
« Je crois Votre Majesté revenue maintenant… »
Résumé :
Rép. à la l. du 28 mai. Il souffre non d’hypocondrie, mais de dépérissement dû à l’âge. Le prince de Salm. Contrastes dans la nation française, guerre ruineuse, réédification de l’Opéra incendié, retraite récente de Necker. Joseph II incognito à Versailles. Il va accorder la liberté de conscience aux juifs, tolérance dont Fréd. II a donné l’exemple.
Incipit :
« Je commencerai cette lettre par présenter à Votre Majesté… »
Résumé :
Poème latin d’un écolier de quatorze ans sur Marie-Thérèse et Fréd. II (Horace et Psaume VIII). Lettres de Fréd. II dignes d’Epictète. Anecdote du vicaire mort d’une indigestion d’hosties. Boismont et Beaumont. Joseph II à Versailles le 28. Calvin, Bourdaloue. P.-S. Joseph II à Paris, ne verra que Maurepas et Vergennes. Mot de Fontenelle. Demande un léger don pour le jeune poète indigent [Luce de Lancival]
Incipit :
« Je suis obligé de confesser que vous êtes universel… »
Résumé :
Plaisanteries sur l’érudition biblique de D’Al. Félicitations pour les vers de [Luce de Lancival] (Pic de La Mirandole, Baratier), son banquier le récompensera. « Prospectus » d’un « recueil nouveau de choses que j’ai vues ». Apostrophe aux « décacheteurs de lettres ». Appelle Anaxagoras à partager ses agapes avec Chaulieu, Horace, Virgile, Volt., Sapho et Apollon.
Incipit :
« Votre Majesté me paraît si stupéfaite… »
Résumé :
Son érudition « hébraïque » vient de ce qu’il a été élevé par des dévots qui lui faisaient réciter les psaumes. A reçu la gratification pour le jeune homme [Luce de Lancival], actuellement en vacances. L. de Joseph II au pape sur les limites de leur puissance. Gaieté communicative de Fréd. II. Dubois, ses ouvrages, a passé six ans à Varsovie, ses envois à l’Acad. de Berlin, ses qualités, pourrait être de l’Acad. de Berlin ou employé par Fréd. II.
Incipit :
« Un ignorant de mon espèce s’édifie des leçons… »
Résumé :
Sur l’art de la citation. Kaunitz, Joseph II et sa négociation avec le pape. Perte de crédit du Vatican. L’avenir (Maupertuis). La vie est trop courte pour s’affliger. Ne se souvient plus de Dubois, attend que D’Al. l’informe sur ses mœurs et sa conduite.
Incipit :
« Je commence par mettre aux pieds de Votre Majesté… »
Résumé :
Lui transmet une l. de remerciement [de Luce de Lancival]. Joseph II commence à inquiéter le Saint-Siège. Exemple de tolérance et de mépris des superstitions donné par Fréd. II, sa gaieté philosophique. Dubois est un homme de bonne conduite, connu à Varsovie et de Bitaubé, de Thiébault, de l’imprimeur Decker, et cité par [Johann III] Bernoulli dans la relation de son voyage de Pologne. Marie-Antoinette a accouché d'un fils le 22 de ce mois.
Incipit :
« J'ai l'honneur de présenter à Votre Majesté la lettre… »
Résumé :
Présentation de Sélis, professeur de [Luce de Lancival]. Les ouvrages de Sélis. Sélis souhaite devenir associé étranger de l’Acad. de Berlin et pourrait envoyer des mém. intéressants sur la littérature.
Incipit :
« J'ai été étonné du style de votre jeune écolier... »
Résumé :
Style étonnant du jeune écolier, mais il refuse de se laisser prendre aux flatteries. Joseph II ne cherche pas à détruire la superstition, mais à s’emparer de Ferrare. Ses pronostics semi-pessimistes sur les progrès de la raison. Demande que D'Alembert lui envoie Dubois. Vœux pour le petit Dauphin.
Incipit :
« Une indisposition assez douloureuse, qui m’a fait… »
Résumé :
Son début de « néphrétique » l’a paralysé durant huit jours. Le remercie pour l’admission de Sélis à l’Acad. [de Berlin] ; émulation excitée à l’université de Paris. Joseph II. [Christophe de] Beaumont se meurt, sa censure du théâtre. Une femme brûlée pour quiétisme en Espagne. Gibraltar. Dubois renonce à Berlin.
Incipit :
« J'ai reçu votre lettre le 7 janvier, et la multitude d’affaires… »
Résumé :
A reçu le 7 janvier la l. [du 14 décembre], ses occupations ont différé sa rép. [Luce de Lancival], Fréd. II jeune et l’usage de l’hyperbole. Joseph II persiste ; le pape à Vienne, nouveau Canossa. Sa pitié pour les faibles. Mort de l’archevêque de Beaumont. Voulait parler à Dubois avant de l’engager, préjugés anti-Pologne. Acad. [de Berlin] : nouvelle comète ou planète. Lagrange, Formey, Achard, Wéguelin [Béguelin]. Vœux.
Incipit :
« Mon dieu, mon cher Anaxagoras, quel fatras de… »
Résumé :
Le « fatras de philosophie » que D’Al. lui a envoyé : t. I, une réfutation superflue de systèmes absurdes, t. II, un chaos. L’auteur cartésien [Marivetz, voir 82.13], croyant réfuter Newton, est à mettre aux Petites-Maisons. Sa goutte, son rhumatisme, sa fièvre, sa très mauvaise humeur.
Incipit :
« Depuis la dernière lettre dont Votre Majesté m'a honoré… »
Résumé :
Alarmes sur la santé de Fréd. II dissipées par le baron de Goltz. [Luce de Lancival] est premier de sa classe. Affrontement de [Joseph II] et du pape. Prise de Port-Mahon par les Espagnols, mais résistance de Gibraltar. Projet d’invasion de la Turquie. Non pas une comète, mais une pauvre petite planète [Uranus].
Incipit :
« Je me hâte de répondre par le courrier d'aujourd'hui… »
Résumé :
N’a envoyé aucun « mauvais livre de physique », ne sait qui est fautif. Le baron de Marivetz, qu’il ne connaît pas, avait chargé le banquier Rougemont d’un envoi. Carra a dédié un ouvrage de physique au prince de Prusse et l’a envoyé à Berlin, mais l’a assuré ne pas s’être servi de son nom.
Incipit :
« Vous n'avez pas été aussi mal informé sur mon sujet… »
Résumé :
Sa goutte à la main et au pied droits. Le corps humain résiste cependant mieux au temps que les horloges en fer des clochers, hors d’usage au bout de vingt ans. Le pape va faire amende honorable à Vienne. L’abbé Raynal embastillé bien qu’ayant dîné à Spa avec Joseph II. Vœux de conservation pour Anaxagoras seulement.
Incipit :
« Non, mon cher Anaxagoras, mon zèle philosophique… »
Résumé :
Le philosophe des Petites-Maisons » [Marivetz] détruit le système de Buffon, mélange ceux de Descartes et de Newton, se précipite dans une mer de contradictions ([Guez de] Balzac). La Prusse est tranquille.
Incipit :
« Dans la dernière lettre que j'ai eu l'honneur d'écrire… »
Résumé :
Lui présente de la part de l’université de Paris les statuts du nouveau collège de Saint-Louis (collège dont [Luce de Lancival] est boursier, premier de sa classe).
Incipit :
« Non, mon cher Anaxagoras, vous n'êtes pas entré… »
Résumé :
N’en veut pas à Anaxagoras, mais ne peut pardonner à un auteur qui dégrade la philosophie. N’a pas encore reçu [les statuts de Saint-Louis] ; collège Mazarin, Port-Royal, le siècle de Louis XIV. Abaissement de la nation britannique.
Incipit :
« J'ai reçu presque en même temps deux lettres dont… »
Résumé :
A reçu ses deux l. [des 17 et 23 mars]. Crise de goutte de Fréd. II. La morale d’Epictète ne convient pas à la nature humaine, La Fontaine, la philosophie de Fréd. II vaut mieux. Le pape à Vienne, progrès de la raison depuis Grégoire VII et [l’empereur] Henri IV. Raynal, condamné par le parlement, s’est mis à couvert (à Bruxelles, puis chez l’électeur de Mayence). Temps de révolution d’[Uranus]. Port-Mahon repris par Crillon. Gibraltar.
Incipit :
« Il m'arrive comme à vous d'admirer la morale… »
Résumé :
Son estime pour la morale des Stoïciens et ses réserves (Lélius, Caton d’Utique, Epictète, Marc-Aurèle, Zénon). Calculs rénaux. Le pape à Vienne. La France dominée par les prêtres, l’Allemagne par les superstitions (secte en Saxe, franc-maçonnerie). Fontenelle avait raison. Arrivée [à Berlin] de Raynal. Reçoit de Paris un projet de pacification générale.
Incipit :
« Ce que Votre Majesté me fait l'honneur de m'écrire… »
Résumé :
La morale des Stoïciens, sa vessie. Effets du voyage du pape à Vienne. La France continue d’épargner prêtres et moines. Défaite aux Antilles, siège de Gibraltar. Raynal. Séjour des comte et comtesse du Nord à Paris, les deux visites du comte à D’Al. Demande si Fréd. II a reçu l’ouvrage offert par l’université de Paris.
Incipit :
« Je vous avoue qu'après avoir bien étudié les opinions… »
Résumé :
Opinions des Stoïciens sur la nature humaine. Joseph II continue de séculariser les riches couvents. Disgrâce de Grasse. Qualité du grand-duc [de Russie]. Raynal à Berlin, prépare une histoire de la révocation de l’édit de Nantes. A remercié pour l’ouvrage sur le collège Louis-Le-Grand.
Incipit :
« Je viens d'apprendre par les nouvelles publiques la mort… »
Résumé :
Mort de la sœur de Fréd. II [Louise-Ulrique], reine douairière de Suède. Rhume et rhumatisme ont suspendu ses maux de vessie. Vœux de longévité pour Fréd. II. Indécent spectacle anti-philosophique au Théâtre français. Conspiration cléricale contre Joseph II. L’abbé Raynal, son ouvrage. Siège de Gibraltar.
Incipit :
« Je vous suis obligé de la part que vous prenez à la perte… »
Résumé :
La mort de sa sœur, ses « inutiles regrets ». L’abbé Delille, seul écrivain « digne du siècle de Louis XIV ». Ramponeau. Penchant de l’homme pour le merveilleux et la superstition. Sage mot de Fontenelle. L’abbé Raynal chez [Henri de Prusse].
Incipit :
« Votre Majesté a bien raison de dire que le mauvais tonneau… »
Résumé :
Son inflammation de vessie, son médecin. Les l. de Fréd. II sont d’un « roi philosophe ». Le marquis d’Esterno, nouveau ministre de France à Berlin. L’équipée de Gibraltar. L’abbé Raynal établi en Prusse pour écrire l’histoire de la révocation de l’édit de Nantes. Banqueroute de vingt millions du prince de Rohan-Guémené. Conseils et vœux de santé.
Incipit :
« Il faut, mon cher D'Alembert, que nous rendions… »
Résumé :
Est « aux prises avec sa mémoire ». Arrivée de M. d’Esterno, fort galant homme. Gibraltar. La paix en Europe orientale. L’abbé Raynal trouve ses matériaux parmi les réfugiés. Nomination de l’abbé Denina, auteur d’une Histoire des révolutions de Grèce, à l’Acad. [de Berlin]. Banqueroute de six millions en début d’année à Berlin. Attend la mort « avec une entière résignation ».
Incipit :
« J'ai prié M. le baron de Goltz de faire à Votre Majesté… »
Résumé :
A transmis ses excuses par Goltz pour sa réponse tardive, due à ses maux de vessie. Sa mém. est défaillante. Le marquis d’Esterno. Siège de Gibraltar, paix prochaine. La déclaration de Fréd. II au clergé catholique de Silésie est un modèle de tolérance. Requête cléricale contre la nouvelle éd. des œuvres de Volt. Ouvrage de l’abbé Raynal. Banqueroute scandaleuse de Rohan-Guémené. Vœux. P.-S. Lettre de Villars et prospectus d’un journal imprimé à Neuchâtel.
Incipit :
« Vous me faites un grand plaisir de m'apprendre… »
Résumé :
Compassion pour Anaxagoras. Paix imminente en Espagne, Orient menacé d’une nouvelle guerre. Raynal. Tolérance. Que Villars imprime ce qu’il veut à Neuchâtel. Publication des œuvres de Volt. Vœux de bonne année.
Incipit :
« Ma santé n'est depuis plus de trois mois… »
Résumé :
Violents maux de vessie depuis trois mois. Paix avec l’Angleterre. L’ambassadeur d’Espagne fait interdire une tragédie sur la mort de don Carlos au Théâtre français. Menace de troubles en Turquie. Nouvelle éd. des œuvres de Volt. Droit divin, prêtres, Système de la nature. Nouvelle traduction d’Euripide par [Prevost], un membre de l’Acad. de Berlin.
Incipit :
« Je suis presque honteux d'entretenir sans cesse… »
Résumé :
Son malheureux état de santé. Visites du chevalier de Gaussens, secrétaire d’ambassade, à son arrivée à Paris. Mém. lu par Hertzberg à l’Acad. de Berlin. Paix conclue. Nouvelle éd. de Volt. faite à Kehl. L’Histoire de la Bastille de Linguet, l’ouvrage sur les lettres de cachet. Joseph II. Traductions d’Euripide par Prevost et de l’Histoire Auguste par Moulines. Son mal n’est pas la pierre.
Incipit :
« Je supplie très humblement Votre Majesté de me permettre… »
Résumé :
Lui écrit « par une main étrangère ». Son état languissant, ses nouveaux remèdes. Gratitude de la famille de Séran. Invasion de la Crimée par la Russie.
Incipit :
« M. le baron d'Escherny, conseiller d'Etat de Votre… »
Résumé :
Le baron d’Escherny, conseiller d’Etat à Neuchâtel, ancien ami de [Keith] et auteur des Lacunes de la philosophie, ouvrage qu’il lui avait envoyé « sans se faire connaître ». Lui donnera des nouvelles de sa santé.
Incipit :
« Il est très fâcheux de se trouver assujetti à la férule des médecins… »
Résumé :
Le médecin de D’Al. est un charlatan, la gravelle et les hémorroïdes n’ont rien en commun. D’Al. aurait été guéri en trois mois à Berlin. Nouveaux troubles en Orient. Exemples d’abdication chez les souverains.
Incipit :
« Le baron d'Escherny, que je ne connais point… »
Résumé :
Réception de sa l. confiée au baron d’Escherny. Lacunes de la philosophie. N’a pas l’intention de donner des leçons à « son cher d’Alembert ». Philippe de Macédoine et Socrate.