Incipit :
« Eh bien, madame, puisque vous êtes si contente de mes lettres je vous permets de les garder… »
Résumé :
L'autorise à lire ses l. à Formont, seulement à lui. Le succès de ses [Mélanges 1753], en vente depuis huit jours. Brouille entre Fréd. II et Volt., qui a publié un pamphlet contre Maupertuis. Ni lui ni Diderot n’est auteur du [Petit prophète de Grimm]. Médiocre opéra de Mondonville [Titon et l’Aurore] qui réussit. A vu Pont-de-Veyle à l'Opéra et lui a parlé de la richesse de Mme Du Deffand qui l'a rendue malheureuse.
Incipit :
« Je suis, madame, d'autant plus sensible à votre suffrage, qu'en vérité je désirais ardemment de l’obtenir. »
Résumé :
Sensible à l'approbation qu’elle donne à ses [Mélanges] ; les Bissy et les Brancas ; son Essai sur les gens de lettres ; sa traduction de Tacite. Demande l’avis de Formont. Add. à l'éloge de [Jean I] Bernoulli. A maintenant ses entrées à la Comédie Française grâce à Mlle Clairon. La Tour a fait son portrait. A reçu de ses nouvelles par Delacroix, rencontré à l'Opéra. Mort de la duchesse du Maine. Mémoires de Mme de Staal.
Incipit :
« J'attends, madame, avec beaucoup d'impatience les remarques que vous me promettez. »
Résumé :
« Prodigieux déchaînement » contre ses Mélanges. Jeliotte et Hénault à la tête d'une faction le dénigrant ; musique italienne. Critiques de feu M. de Forcalquier ; comte de Bissy s'est cru visé. Son marché avec les libraires ; n'a encore rien touché. Fera de la géométrie et lira Tacite. Volt. raccommodé avec Fréd. II et Maupertuis retombé.
Incipit :
« Je viens d'apprendre, madame, dans le même moment, votre maladie et votre convalescence. »
Résumé :
Nouvelles apprises par Delacroix. L'abbé de Canaye, épris des lettres de Mme Du Deffand, voudrait aller la voir. La remercie pour les remarques sur les Mélanges provenant « d'un homme d'esprit » ; attend le jugement de Formont ; propos ambigus du président [Hénault]. Sa très chère géométrie. Ses Mélanges lui ont rapporté déjà 500 lt et pourraient lui en valoir 2000.
Incipit :
« Si vous avez jamais entendu parler du greffier de Vaugirard, faites-m'en l'application. »
Résumé :
Gênée à l'idée que D'Al. communique ses l. Pense que Canaye, comme Diderot, ne lui fera qu'une seule visite. Avis de Formont sur l'Essai sur les gens de lettres. Désolée qu’il veuille rester enfermé dans la géométrie. Rentrera à Paris en juin, espérant y dîner souvent avec lui. Devient aveugle. Ira la semaine suivante à Lyon voir le cardinal [de Tencin]. Canaye et sa nièce lui évoquent Thérèse philosophe.
Incipit :
« Quoique je vous croie à Lyon, madame, je vous adresse cette lettre à Mâcon… »
Résumé :
Canaye enchanté des l. de Mme Du Deffand. Malgré son avis et celui de Formont, il persiste à faire de la géométrie, qui est « sa femme ». N'a touché encore que 500 lt de son ouvrage au lieu des 2000 qu'il espérait. Impatient du retour en juin de Mme Du Deffand à Paris. Canaye, sexagénaire, est « fou à lier ».