Incipit :
« Les méditations les plus profondes, mon cher monsieur, sont agréablement troublées… »
Résumé :
Théorie de la Lune et attraction, le « coup de pied de l’âne » à Newton [voir O.C. D'Al., I/6]. Histoire des Sarrasins, Histoire de Jovien (La Bléterie). Comédie La Péruvienne [de Boissy]. Enc.
Incipit :
« Je suis bien sensible, mon cher monsieur, à toutes les amitiés que vous me faites, … »
Résumé :
Théorie de la Lune, résultats d’Euler et Tables de Newton, influence de la force magnétique. Représentation de la Sémiramis de Volt. Panégyrique de Louis XV. Histoire de Jovien de La Bléterie, a imité Simonide. Un bon philosophe devrait faire la vie de Mahomet.
Incipit :
« Vous aurez beau, mon cher monsieur, me donner les meilleures raisons du monde de m'avoir… »
Résumé :
Cramer lui manque. A travaillé sur la Lune, comparaison avec les tables, Newton a raison à ce sujet, ne se prononce pas sur l'apogée, accord avec les observations. Précession des équinoxes, le système de Newton ne suffit pas, a composé un mém. qui sera publié en 1749. Points de rebroussement, Introductio d'Euler. Critique théâtrale de Catilina, Crébillon et Volt. Esprit des lois de Montesquieu.
Incipit :
« J’ai tant de plaisir, mon cher monsieur, à causer avec vous, que quelque occupé que je… »
Résumé :
Le peu de succès de la représentation de Catilina de Crébillon qu'il a vue le 20, contient des chapitres de Tacite mis en vers, éloges trop vite donnés. N’a pas encore vu L’Esprit des lois. Bradley et le mouvement de précession. Attend un mém. de Clairaut sur la Lune. Points de rebroussement de seconde espèce, mém. d' Euler. Va à la campagne.
Incipit :
« Vous m'avez écrit, mon cher monsieur, sur la tragédie de Catilina, une lettre… »
Résumé :
Critique sévère de Catilina de Crébillon, personnages de Tulie, Cicéron, Caton. A lu sa l. [inconnue] en public. Pièce de La Chaussée. Ses calculs de la précession pas totalement en accord avec le newtonianisme, il attend pour publier. Dernier mém. de Bradley sur la nutation. Points de rebroussement de seconde espèce : Euler s’était rétracté après la lecture des travaux de D’Al. Maupertuis lui apprend qu’Euler vient de lire un nouveau mém. contre de Gua. N'a pas encore eu l’occasion de lire l'Esprit des lois (livre cher). Demande s’il en existe à Genève une éd. in-12° non censurée. Veut lire l'ouvrage de Cramer sur les courbes.
Incipit :
« Vous allez être bien surpris, mon cher monsieur, de la nouvelle que je vais vous apprendre… »
Résumé :
Précession des équinoxes sous presse, doit paraître fin juin, garder le secret (ne veut pas être devancé par les Anglais), résultats favorables à l'attraction. Bradley, Machin. Grâce à son principe de dynamique, il a levé un paralogisme qui lui faisait dire que l’attraction était en désaccord avec les phénomènes. Son introduction, masse de la Lune. Ses recherches sur le calcul intégral (HAB 1748, sous presse). Problème posé par Euler sur des courbes mécaniques qui n'ont pas d'approximation polynomiale en 0 [l. du 27 décembre 1748]. Aristomène [de Marmontel]. Disgrâce de Maurepas : fin des épîtres dédicatoires. Académiciens contents du [comte] d'Argenson.
Incipit :
« Je viens, mon cher monsieur, de remettre à l'abbé de Condillac notre ami un exemplaire… »
Résumé :
Lui envoie la Précession des équinoxes par Condillac et Champeaux. Justifie sa prise de position dans la querelle Clairaut-Buffon sur la forme de la loi d'attraction, à un terme ou plus.
Incipit :
« Je n'aurais pas été si longtemps sans vous répondre, mon cher monsieur, si je n'avais été distrait… »
Résumé :
Emprisonnement de Diderot suite à sa Lettre sur les aveugles. D'Al. n'a pu travailler. Ce que Cramer a dit de sa [Précession des équinoxes] : les fig., l'ordre et la méthode peuvent être améliorés. Prendre date devant le public. « La probabilité au secours de la certitude » : cette formule lui donne des idées métaphysiques qu’il développera. Son introduction et son épître, traiter Newton comme il convient, Descartes et les cartésiens. Esprit de système. Buffon, la formation de la Terre et les calculs. Le manque de rigueur de l'Esprit des lois. Programme de Berlin pour 1751. Rép. à sa l. du 20 juillet : Clairaut (question de priorité), loi d'attraction, problème du paramètre.
Incipit :
« Il me semble, mon cher monsieur, qu’il y a un siècle que je ne vous ai écrit. Ce n’est pas que je n’aie souvent pensé à vous… »
Résumé :
A calculé « de nouveau et plus exactement » l’orbite de la Lune, « Newton en sortira à son honneur ». Diderot sorti de Vincennes depuis deux mois, le Prospectus de l’Enc. va sortir, croit qu’il en écrira le [Discours préliminaire]. Prix de morale de l’Acad. de Berlin sur la providence. Sujet d’un sermon mais non d’une dissertation. Ouvrages de Rameau et Maupertuis.
Incipit :
« Est-il vrai, mon cher monsieur, que le temps vous a paru long depuis que vous ne m'avez donné de vos nouvelles ? »
Résumé :
Théorie de la Lune, Newton à l'honneur. Diderot, l'Enc., Lettre sur les aveugles. Mme Geoffrin. Sujet de prix de l’Acad. de Berlin. Ouvrages nouveaux : Origine de l'univers, Essai de philosophie morale [Maupertuis]. Le système musical de Rameau, celui de Smith.
Incipit :
« Vos lettres, mon cher monsieur, seraient bien capables de me distraire de tous mes petits chagrins… »
Résumé :
L’Essai de philosophie morale de Maupertuis n’a pas de succès. Mém. de l'Acad. de Berlin (t. III), errata. Enverra désormais ses mém. à Berlin. Sa pension de 500 lt. Prix de l'Acad. de Saint-Pétersbourg sur la Lune, son propre travail, supériorité de sa méthode, va achever un ouvrage. Lettre sur les aveugles. Système de Rameau et ouvrage de Smith qu’il n’a pas encore lu. Tragédie d'Oreste, opéra de Zoroastre. Réponse de Montesquieu à la Gazette ecclésiastique. Traduction d'un roman anglais.
Incipit :
« J’etois bien eloigné, mon cher monsieur, d’etre faché contre vous
de ce que vous ne m’aviés point cité. »
Résumé :
Commente la dispute avec De Gua et Euler autour de la question des points de rebroussement de seconde espèce. D’Al. continue ses remarques sur le Traité sur les courbes de Cramer [ce dernier lui avait demandé son sentiment sur l'ouvrage envoyé début août 1750, dans la lettre 50.10, D’Alembert avait fait une première réponse, perdue].
Incipit :
« Vous laisseriez mourir vos amis sans demander de leurs nouvelles mon cher monsieur… »
Résumé :
Les raisons de son silence de six mois. Vacance de la place d’académicien étranger. A passé avec plaisir de professeur de mathématiques au poste de philosophie de Calandrini. A dû apprendre des discours algébriques. S’est fait mal en volant au secours d’une dame. Son Traité sur les courbes sort de presse, Mairan lui en donnera un exemplaire. Demande l’indulgence de D’Al.
Incipit :
« Je suis extrêmement charmé, mon cher monsieur,… »
Résumé :
Il le remercie de ses remarques [sur son Traité] et y répond : notion de l’infini, série réelle et convergente, divergence. Points de serpentement différents des points multiples, différence dans le calcul et pas dans la figure. Définition de la courbure. Termes réguliers et irréguliers. Les erreurs de l’abbé de Gua. Lui souhaite bon séjour à [Segrez].
Incipit :
« …indiquer les occasions. Encore un petit mot… »
Résumé :
Le félicite du plaisir procuré par ses ouvrages. Théorie de la Lune et longitudes, Clairaut y travaille aussi. Mém. sur la résistance des fluides refusé par l’Acad. de Berlin, ne peut croire Euler coupable. Attend son Traité de l’harmonie. Le rapport de D’Al. a rendu l’ouvrage de Rameau intelligible. D’Al. doit lire l’ouvrage anglais de Smith.
Incipit :
« Je suis bien aise, mon cher monsieur, de vous voir dans les principes où j'ai toujours été. »
Résumé :
Sur les infinis de différents ordres. Calcul différentiel comme expression algébrique de la limite d’un rapport. Série convergente et représentation ; a eu tort de prendre les points singuliers pour des conjugués. Points de serpentement. A beaucoup travaillé : calculs sur la Lune achevés, paraîtront avant la pièce couronnée par l’Acad. de Saint-Pétersbourg ; son ouvrage sur la musique et celui sur la résistance des fluides sont aussi en état de paraître [paraîtront en1752].
Incipit :
« J'ai crû devoir attendre que vous fussiez sûrement de retour à Paris pour vous répondre… »
Résumé :
Maladie de son frère. L’infini dans les démonstrations. La définition de D’Al. du calcul différentiel. L’Anglais Parman et son maximominus. Demande des nouvelles de l’Enc. L’infini actuel. Séries divergentes.
Incipit :
« J'ai été surchargé, mon cher monsieur, depuis un mois, d'occupations de différentes espèces… »
Résumé :
Rép. à la l. du 20 novembre 1750. A reçu sa harangue inaugurale. A ajouté son Traité sur les courbes à l’art. « Courbe » de l'Enc. De Gua mécontent. Demande à Cramer son avis sur le Prospectus. Eloge de l'abbé Terrasson dans le Mercure de janvier. Enc. sous presse, il faut engager ses amis riches à souscrire pour lire Dumarsais et Daubenton ; Il est en accord avec Cramer sur tous les points mathématiques. Les questions sur l’espace infini et la vitesse en un point se résolvent en termes de rapports : idée donnée dans le Traité de dynamique.
Incipit :
« Je suis bien flatté, mon cher monsieur, du suffrage que vous accordez à l'éloge de l'abbé Terrasson. »
Résumé :
Succès de l’Eloge de Terrasson ; ne fera pas celui de d’Aguesseau. Travaille au Disc. prélim. de l’Enc. Diderot a répondu à Berthier par deux lettres et l’art. « Art ». L’art. « Abeille » pour le Mercure d'avril. Achat de livres pour Cramer. Ne pas s’occuper de l’abbé de Gua. D’Al. se chargera des souscriptions de Cramer. Sa définition de la vitesse. L’état des yeux de Condillac.
Incipit :
« J'ai fait, mon cher monsieur, toutes vos commissions j'ai reçu les 500 lt et pris les 6 souscriptions... »
Résumé :
Commissions de livres, achat de l’ouvrage de Macquer. Transpositions à faire dans l’arbre du Prospectus de l’Enc. Va lui envoyer les épreuves de son Disc. prélim. Voudrait lui envoyer la rép. de Diderot à Berthier et l’art. « Art ». L’art. « Abeille » de Daubenton dans le Mercure. Les yeux de Condillac vont mieux.
Incipit :
« Vous avez bien raison, mon cher monsieur, c'est l'accablement de mes occupations… »
Résumé :
Le premier vol. de l'Enc. paraîtra le 28 juin. Lui demande son avis sur le Disc. prélim. qu’il n’a pu lui soumettre. A fait un art. « Antipodes » qui ne plaît pas aux jésuites non plus que les art. « Chinois », « Confucius », etc. Achat et envoi de livres. Va se remettre à la géométrie. A trois ouvrages à peu près finis qu’il compte publier d’ici Pâques.
Incipit :
« Toutes vos commissions sont faites, mon cher monsieur, j'ai touché les 100 lt de la lettre de change… »
Résumé :
Commissions, livres envoyés par Briasson. A demandé à D’Argenville s’il y avait d’autres envois à lui faire. Détail des frais. Demande son avis sur le Disc. prélim. Le succès dépasse ses espérances, le volume [I de l’Enc.] s’améliorera au fil des éditions.
Incipit :
« Je suis bien charmé, mon cher monsieur, que les volumes de l'Encyclopédie soient arrivés en bon état. »
Résumé :
Demande l’avis de Saladin sur l’Enc. Le [Disc. prélim.] l’avait épuisé. Après la rép. à Berthier, l’art. « Aristotélisme » a tourné en ridicule les jésuites, autres art. en prévision. Ne peut être accusé de jansénisme. Est au calme pour terminer ses ouvrages pour l’hiver : Résistance des fluides, Elémens de musique suivant les principes de Rameau, Système du monde, contenant les tables de la Lune achevées. Il ignore si Clairaut ira en Angleterre, croit que Le Monnier ira à Berlin.
Incipit :
« Sans les occupations qui m'accablent, mon cher monsieur, je vous aurais écrit il y a plus d’un mois… »
Résumé :
Santé de Cramer. Le vol. II de l’Enc. paraîtra le 15 janvier. Petit retard dû à l’indisposition de Diderot. Le Disc. prélim. n’étant pas imprimé à part par les libraires, Saladin devra acheter l’ouvrage. Est redevable de 169 lt. à Cramer. La Résistance des fluides va paraître. A lu à l’Acad. un extrait de sa préface. Les Elémens de musique paraîtront dans six semaines. Voudrait que Cramer succède à Folkes [comme associé étranger], mais tout se fait par cabale à l’Acad. sc.
Incipit :
« Vous savez mieux que moi, qu'un auteur est toujours assez sûr de trouver un libraire et des lecteurs, si… »
Résumé :
Sur la publication des livres de mathématique et la notoriété de l'auteur. Demande l’appui de D’Al. pour publier parmi les correspondants de l'Acad. des sc. Se propose de lui envoyer certains de ses mém. par l’intermédiaire de Mallet.
Incipit :
« Il serait fort inutile, de vous faire le détail des occupations, des indispositions… »
Résumé :
Rép. à la l. du 29 août 1753. Etude que l’on fait sur soi-même : son éducation et son père. La genèse de ses idées ; manie des hypothèses ; a comparé sept de ses mémoires à d’autres travaux ; Lumière, aberration et attraction. Melvil. Proposition d'article sur les Converses pour l'Enc., ou pour une publication de l'Acad. sc. Il lui demande de combattre sa confusion. Les théologiens recherchent Rousseau. Joint la liste de ses mém. envoyée le 3 août 1753 et complétée.
Incipit :
« J'ai reçu la lettre que vous m'avez fait l'honneur de m'écrire, et l'article Converse… »
Résumé :
Enc. : son art. « Converse » pourra être utilisé à « Inverse ». N’a pas le temps de lui écrire longuement. N’est pas surpris du succès de Rousseau.
Incipit :
« Vous ne sauriez croire à quel point j’ai été sensible aux offres obligeantes que vous m’avez faites… »
Résumé :
D’Al. l’a relancé via Necker pour ses mém., publication possible dans le troisième vol. des correspondants [de l’Acad. sc.] : erreur d’Euclide, approximation de racines carrées, machine à mesurer les forces variables. Proposera ses pensées pour art. « Fluide », « Force », « Frottement ». Sa théorie de la gravité n’est pas un roman : explications. Sa rép. à l’art. du Mercure de février, demande à D’Al. d’intervenir auprès de Boissy.
Incipit :
« En m'accordant la permission de vous écrire, vous y joignîtes celle de le faire sans formalités… »
Résumé :
Reverdil lui présente cette l. Essai sur l'origine des forces mortes examiné à l’Acad. sc. L’action de la gravité n’est pas continue. Art. « Frottement », « Gravitation », « Inverse », « Levier ». Chaires de mathématiques et de philosophie qu’il ne disputera pas à [Louis] Necker.
Incipit :
« J'ai parlé à M. Bouguer. Il est content en général de votre mémoire, mais il n'en trouve pas la forme telle qu'il la voudrait. »
Résumé :
Critiques de Bouguer : Le Sage doit, entre autres, comparer son système à celui de Varignon (1690). Lui et Bouguer ne s'intéressent pas vraiment à ces hypothèses. N’a pas utilisé l’idée de Le Sage à l’art. « Frottement », mais a utilisé son idée de la pesanteur à l’art. « Force ». Lui propose son témoignage.
Incipit :
« Il faut que vous n'ayez pas encore lu l'article Genève, puisque vous prétendez que j'y accuse vos ecclésiastiques… »
Résumé :
Le clergé genevois n’a rien à lui reprocher, devrait plutôt le remercier de l’art. « Genève ». Vernes sait qu’ils ne croient ni aux peines éternelles ni à la Trinité. Volt. n’a aucune part à l’art. S’étonne que Vernes ne lui ait pas communiqué la dissertation de Reverdil insérée dans son recueil, Choix littéraire, sur « Arrérages ». Il va y répondre (Mercure [déc. 1757]). Avait écrit le 1er novembre à [Louis] Necker, et a attendu sa rép. jusqu’au 20.
Incipit :
« Je vous dois de grandes excuses, pour vous avoir recommandé un homme qui avait eu la témérité d'écrire contre vous. »
Résumé :
Regrette de lui avoir recommandé Reverdil, le remercie de l'art. « Genève », mais lui demande de ne pas l’impliquer. A manqué aux promesses faites à Morellet. Jallabert au petit conseil ; [Louis] Necker et les chaires de philosophie et de mathématiques. Volt. est à Lausanne.
Incipit :
« Permettez, monsieur, à un citoyen qui connaît la bonté de votre cœur, la droiture de votre âme… »
Résumé :
Est peiné par l'art. « Genève » et les conséquences de rendre public ce qui peut porter tort aux genevois, comme ne pas être chrétien. En appelle à ses bonnes intentions pour leur écrire une réparation.
Incipit :
« Je ne me rappelle point ce que vous m'avez fait l'honneur de me dire, … »
Résumé :
N’a rien dit dans l’art. « Genève » qui ne soit de notoriété publique. Volt. doit arranger l’affaire avec Tronchin. [Louis] Necker n’ose plus lui écrire. N’a pas vu l’art. « Humeurs ». Morellet ne lui a pas donné « Idolâtrie ». Vient de renoncer à l’Enc., non à cause de « Genève », mais suite aux attaques personnelles faites avec approbation, aux censeurs nouveaux et à d’autres raisons.
Incipit :
« Permettez-vous à un homme qui n'est peut-être pas trop bien avec le consistoire de Genève… »
Résumé :
Recommandation pour l'abbé d'Héricourt, malade et partant pour Genève. Lui demande un avis franc, le lait est-il un bon remède ? S’en remet à ses lumières, demande le silence sur sa l.
Incipit :
« Lisez, monsieur, ou au moins parcourez et veuillez… »
Résumé :
Lui demande son avis sur son Essai analytique. Le remercie pour ce qu’il a écrit sur sa patrie. Dans son ouvrage, pas de métaphysique mais une application de la méthode analytique et de l’esprit géométrique. Espère être arrivé au vraisemblable. Le considère comme un des meilleurs juges. Style et idées, a fait les ratures dans son cerveau. Les théologiens et le peuple des philosophes s’élèveront contre ses principes, mais il espère son approbation.
Incipit :
« Monsieur, je n'ai pas oublié que vous êtes en général ennemi des systèmes… »
Résumé :
« Première esquisse d'une Lettre à Monsieur D'Alembert pour accompagner un exemplaire de mon essai de Chymie mechanique ». Le sait prévenu contre son système, mais lui en doit un exemplaire, car il est cité et peut s’intéresser aux mathématiques indépendamment de la physique.
Incipit :
« Je n'ai qu'un droit bien léger, monsieur, pour vous écrire… »
Résumé :
Ayant appris par Volt. que le petit ouvrage que D’Al. avait lu, à lui et Gervason, un an plus tôt, était publié à la suite de la Destruction des jésuites, est allé à Genève. Compliments. Les Lettres de la Montagne de Rousseau lui ont valu d’être cité par le consistoire de Neuchâtel. Étant à Genève, lui propose d’acheminer son courrier.
Incipit :
« Loin de chercher à justifier mon silence de 5 à 6 ans… »
Résumé :
Mort de Morton, sa place d’associé étranger devrait aller à Stanhope dont il a réuni les mém., envoie celui sur la quadrature approchée du cercle. Envoie la notice à Lalande. Espère que leurs différends ne joueront pas. Analystes modernes.
Incipit :
« Je ne connais point personnellement M. Bianchi… »
Résumé :
Lui recommande Bianchi, musicien de l’Académie philharmonique de Bologne, pour plaire à une « jeune et charmante philosophe », Mme Necker, Mme de Vermenoux le connait, amateurs napolitains. Le remercie des copies de fragments de l. que D’Al. lui a envoyées.
Incipit :
« Je profite de l'occasion que me fournit mon cher Prevost… »
Résumé :
Demande que soient soumises à l'Acad. [sc.] ses vues sur le temps périodique des astres, en envoie une partie à Bailly et à Lalande. Réflexions à propos des observations de Tycho-Brahé et de l’exactitude de la loi de Képler (Bouillaud, Lacaille). Fluide gravifique et attraction. Calculs de Bossut. Sa santé l’avait empêché de voir D’Al. lors de son passage à Genève en 1770.
Incipit :
« J'ai reçu avec reconnaissance le Mémoire manuscrit et l'ouvrage imprimé… »
Résumé :
Rép. laconique à la l. du 21 février, sa santé ne lui permet plus de s’occuper de mathématiques : sa démonstration du parallélogramme des forces, continuité ; rien à ajouter aux Opuscules I et IV sur les logarithmes ; levier et puissances symétriques.